24

854 37 58
                                    

Deux heures étaient passées entre son arrivée à l'hôpital et à l'instant où Morgan franchit les portes coulissantes du bâtiment, on pouvait voir sur son visage qu'il était inquiet, c'était Presnel qui l'avait prévenu et quelques minutes plus tard le marseillais était déjà dans le premier avion en direction de Paris. Lorsqu'il arrive dans le couloir il y avait Presnel et Julian toujours avec sa tenue du PSG. Le brun relève le regard pour croiser celui inquiet de Morgan tandis que Presnel se lève pour lui serrer la main.

-Elle va bien, elle est réveillée mais ils lui font encore quelques examens pour être sûr de ce qu'elle a.

Le brun souffle de soulagement et prit place aux côtés de Julian qui n'avait décroché un mot depuis que Morgan était là, le numéro 23 passe une main dans ses cheveux et se lève.

-Je vais aller me doucher.

Presnel le prit dans ses bras.

-Tu me tient au courant. Chuchote-t-il.

-T'inquiète pas babe.

Ils se lâchent et le milieu de terrain lance un sourire compatissant à son ami et à Morgan se rappelant qu'il était là. Le défenseur reprit sa place à côté du numéro huit. Plusieurs minutes passèrent dans un silence complet aucun des deux footballeur n'osaient parler l'un avait peur de faire une énième boulette et l'autre n'avait tous simplement pas envie de parler. Le médecin arrivent vers eux, les traits tirés sûrement dû à la fatigue, en réalité il devait être minuit ou une heure de matin ? Morgan n'avait pas regardé ses messages et il aurait dû car à Marseille Charlotte n'arrivait pas à fermer l'œil car le marseillais a eu la mauvaise idée de la prévenir.

-Vous êtes là pour mademoiselle Rimenez ?

-Oui, je suis son mari. Dit-il en lui tendant la main en sautant un léger détail.

-Très bien, votre femme va bien si vous voulez bien me suivre.

-Tu veut que je te prenne un café ou autre chose ? Demande Presnel.

-Ça va aller merci.

Le défenseur lui fit signe qu'il allait rester ici en cas de besoin. Morgan n'arrivait pas à décrire l'expression de visage du médecin, celui-ci ne laissait rien transparaître son visage était neutre. Arrivé devant la porte l'homme à la blouse blanche lui fit signe d'entrer, le numéro huit ne se fait pas prier et ouvre la porte. Voir Lina en tenue d'hôpital lui déchiré le cœur tout ce qu'il espérait c'est que rien de grave ne lui ai arrivé. Celle-ci était assise sur le bord du lit balançant ses pieds dans le vide tout comme son regard elle aussi était perdue. Depuis qu'elle était arrivée aucun médecin ne voulait lui dire ce qu'elle avait, ils voulaient attendre une personne de la famille qui pourrait peut-être l'épauler après tout ils allaient sûrement lui annoncer une mauvaise nouvelle. Encore. Morgan se jette sur elle pour la prendre dans ses bras en lâchant un long soupir de soulagement. Le médecin se place en face du couple les mains dans sa blouse blanche, le brun se sépare de la jeune femme et regarde celui-ci Lina fit de même.

-Je ne vais pas passer par quatre chemin, vous avez une souffle au cœur, alors, ne paniquez pas, votre souffle au cœur n'est pas aussi avancé que ce qu'on l'on peut penser à cause des saignements de nez vous vous en êtes aperçu assez rapidement,enfin votre corps. Il y a deux façons de procéder, la première est que nous pouvons vous opérer, votre deuxième option est que je peux vous prescrire un traitement. Avant que vous ne vous jetiez sur la première solution je tiens à vous dire qu'il y ai des risques à ce que l'opération échoue et qu'on l'on revienne à la case départ, aujourd'hui vous pouvez vivre avec un souffle au cœur sans problème à condition de bien suivre votre traitement. Voilà le premier sujet que je voulais aborder avec vous. Votre supérieur, Thomas Tuchel m'a fait part de vos problèmes de santé ses derniers temps, c'est-à-dire; maux de ventre et saignement de nez, nous en avons conclu que vous êtes enceinte peut-être d'une ou deux semaine, ou du moins vous l'étiez. Désolé. Aux vues de votre dossier vous avez déjà perdu un enfant il y a 3 ans de cela du à une fausse couche, encore une fois désolé de devoir raviver cette douleur.

Love someone else // Julian DraxlerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant