Intissâr - Princesse des temps modernes

Partie 2

« Parait que les rêves sont le reflet de nos désirs, Paraîtrait même que ceux qu'ils voulaient la vie de rêve sont mort dans le film. »

? : « Maman est en vie !!! Intissar ! Vite l'hôpital nous a appelé !!

Moi : « Mais nan ? C'est pas possible ?! Subhan'Allah... »
Je me mis à pleurer de joie, alors Yemma, je viens de te retrouver ? Après toutes ces années loin de toi, je te retrouve ?

Je pris mes affaires en courant et rejoigna Yousrî.

Qui est Yousrî ? C'est comme un frère de coeur, il a toujours été présent pour moi et ma mère le considérait comme son propre fils.
Malheureusement quand maman est morte Yousrî s'est renfermé sur lui, sa mort a été un coup dur pour tous le monde mais surtout pour lui. Il est tombé dans les vices de la rue et ses démons ont refait surface.

Sur le chemin de l'hôpital c'était silencieux, nous étions tous les deux supris et heureux. Nous allons retrouver maman.
Arriver à l'hôpital nous demandons la chambre de Madame Benat, la dame nous indique la chambre 212.
Nous nous dirigeons alors vers celle-ci presque en courant. Arrivés devant la chambre, c'est avec stupéfaction que nous le visage de maman reposé et scintillant de lumière. Yousrî et moi courons dans les bras de maman, et pleurons de joie.

Nous : « Tu nous a manqué mama »
Mama : « Vous aussi mes enfants. Ça fait si longtemps »

Le médecin arrive et nous explique la situation, d'après lui c'est un miracle. Ma mère serait revenue à la vie alors qu'elle était morte depuis à peu près 5 ans. Il nous dit aussi qu'elle devra passer toutes sortes d'examens et qu'ensuite elle pourra revenir vivre avec nous.

On passe le reste de la journée, nous sommes restés auprès d'elle environ 2h puis on l'a laissé se reposer.

Je vais passer 6 mois, rien d'intéressant. L'état de maman avait légèrement faibli, les médecins ont préféré l'avoir sous surveillance, mais d'après eux ce n'est pas alarmant.

C'était un jour banal, le ciel était gris et le tonnerre menaçait de gronder. Cela ne présageait rien de bon. Je me préparais car j'avais rendez-vous avec Yousrî pour aller voir Maman. Nous nous rendons donc à l'hôpital, quand nous arrivons dans la salle maman avait les yeux clos et la mine pâle.
Yousrî et moi avons veillé près d'elle à peu près pendant une heure quand soudain une machine se met à faire un bruit incessant. Yousrî et moi se levons pris de panique, le médecin arrive en trombe, les infirmiers le suivent.
« Son coeur est entrain de lâcher » cette phrase résonne en boucle dans ma tête. Pas une seconde fois, on était si bien, hein pas vrai yemma ?

Les infirmiers nous disent de sortir et prennent les défibrillateurs et tentent de réanimer Maman.

Après de longues minutes qui semblaient interminables, le médecin arrive et nous annonce le verdict : « Nous n'avons rien pu faire pour la sauver, je suis désolé. »

Yousrî serre les poings, il se retenait sûrement de frapper n'importe où, quant à moi je me suis effondrée en larmes, je sentais mon cœur se resserer au point que je n'arrive presque plus à respirer..

Moi : « AAAAAAAAAAAH ! » criais-je. Je me réveille toute transpirante, je suffoquais limite. Je tente de me calmer et de me remettre les idées en place.
Encore un mauvais rêve. Mais celui-ci était trop.. réel ?
Je ne savais vraiment pas ce que je devais en penser...
Je souffle un bon coup puis je me dirige vers la salle de bain afin de me rafraîchir. Une bonne douche me fera le plus grand bien.
Au passage, ce rêve m'a fait réfléchir et je me suis dis qu'il fallait peut-être que je prenne des nouvelles de Yousrî..
Ce que je m'empressa de faire, je compose son numéro et il répond au bout de la 4ème sonnerie avec une voix complètement fatiguée.

Yousrî : « All..ô, c'est qui là?
Moi : Yousrî c'est moi, je te dérange ? »
Je l'entends se redresser.
Yousrî : « Ah nan meme pas, tu fais quoi réveiller à cette heure là?
Moi : Oh bah j'ai perdu le sommeil tu sais »

Yousrî n'était pas au courant de mes rêves et je ne préférais pas qu'il le soit d'ailleurs. Comme je l'ai dis plus haut, il a vraiment été affecté par la perte de yemma.

Yousrî : « Allez m'en dis pas plus, Chicken Chika salade oignon biggy algérienne frommage avec un coca cherry? »
(Dis comme ça ça fait vraiment grosse mdrr)

Moi : « OUIIIII YOUYOUUUUUYOUUUUUU »
Yousrî : « J'vais te dé-fon-cer, mes OREILLES INTISSAR »

Bref, on a fini par couper et quelques minutes plus tard il arrive avec la nourriture 😍
On a mangé en se rappelant de l'époque du collège, on rigolait. Une fois avoir bien rempli nos estomacs Yousrî voulait que nous nous promenions dans un parc près de la cité où nous avions souvent l'habitude d'aller étant petit. 
Alors nous avons pris le chemin de ce petit parc, il y avait une balançoire je cours pour  m'installer dessus et hurle à Yousrî de me pousser.
Étonnamment, il avait beaucoup de force aujourd'hui, ses mains étaient plus robustes.

OMNISCIENT

Je l'observe déjà depuis un moment, faudrait que j'attaque mais c'est pas encore le bon moment. J'étais entrain de la pousser sur sa balançoire et elle riait aux éclats, ça fait bien longtemps qu'elle n'a pas rit comme ça et tous ça grâce à un mystérieux inconnu, vous y croyez vous ?
Merde son pd arrive, faut que j'me barre. À bientôt les lectrices 😏.

                            INTISSÂR

D'un coup je ne sens plus ces mains robustes me pousser, je vois Yousrî apparaître devant moi.

Yousrî : « Pourquoi tu ris toute seule comme une mehboula, j'peux mm pas parler au tel tranquille.
Moi : Ah.. tu étais au téléphone ? Tu es parti ?

Mais j'ai pas rêvé, il y avait bien quelqu'un qui me poussait.. Tous ça me faisait peur tout d'un coup.. Il fallait vraiment que je fasse attention à mes arrières...