Recueil OS Junjou Romantica/Sekaiichi Hatsukoi

Un anniversaire trop parfait

Couple : Junjou Romantica

PDV Usagi

   Aujourd'hui, nous sommes le 3 mars, c'est-à-dire le jour de mon anniversaire. J'étais assis sur le canapé quand j'entendis un sifflement venant de la porte qui menait au couloir. En tournant la tête, je vis que celle-ci était ouverte et une jambe était visible. Cette jambe appartenait à Misaki. Ce dernier apparut ensuite dans l'ouverture de la porte. A ce moment, je crus nager en plein rêve. Mon adorable amant était habillé d'une combinaison noire. Cette dernière le moulait et laissait apparaître chaque courbe de son corps. Il portait aussi des oreilles et une queue de chat et une clochette autour du cou. Son regard et sa démarche lorsqu'il s'avança vers moi le rendait terriblement sexy.

«Alors, on s'ennuie ? Si tu veux, je peux t'aider à passer du bon temps, dit-il sur un ton sensuel.

   Je ne pus me retenir et me jetai sur lui avant de l'entraîner sur le canapé. Misaki tenta de me dominer, mais il finit par laisser tomber en voyant que je ne le laisserai pas faire. Il s'abandonna au plaisir que je lui procurais et bientôt, la salle fut remplie de ses gémissements.

-Usagi, j-je...
-Tu ?
-U-Usa... USAGI !!

   Son cri me surprit et je me réveillai en sursaut... Attendez, "me réveillai" ? Alors, ce n'était qu'un... non...

   En regardant autour de moi, je vis que j'étais allongé dans mon lit. Misaki était debout à côté et tenait dans ses mains la couette qu'il venait certainement de tirer d'un coup.

   Alors, c'était bien un rêve, et Misaki vient de me déranger pendant le moment le plus intéressant.
   Je tournai la tête vers Misaki et le fixai avec un regard sombre. A cet instant, il sembla comprendre qu'il allait le regretter.

«Euh, excuse-moi de te déranger mais tu dois te préparer pour ta réunion.
-Pardon ? dis-je sur un ton menaçant.
-D-désolé, j'aurais pas dû te réveiller, repose-toi bien.

   Il voulut partir en vitesse, mais je fus plus rapide que lui. Je l'attrapai par le poignet puis prononçai sur un ton un peu plus menaçant :

-Tu mérites une punition pour ce que tu viens de faire, et je te promets que ton derrière va s'en souvenir pendant un long moment.
-Q-quoi ?!»

   Je le tirai ensuite pour le faire tomber sur le lit avant de lui donner la punition qu'il méritait. Il ne put se lever après ça, et je partis à ma réunion, satisfait.