When We First Met

Chapter XI

Moi : Qu'as tu fais ? J'espère que tu n'as pas tué la personne à qui appartient ce sang.

Elle : Bien sûr que non, j'avais juste besoin de me nourrir. T'aurais voulu que je me retienne ? Je t'explique, si je ne me nourris pas suffisamment je peux faire un carnage juste pour une goutte de sang et je ne préfère pas le faire pour le bien de tout le monde dans cet avion.

Moi : Calme toi c'est bon, pas besoin d'être désagréable. Bref on arrive dans combien de temps parce que je commence à en avoir assez du gosse devant qui fait que de hurler.

Je regarde Jade en attendant ça réponse mais au lieu de ça elle fait quelques pas en avant pour arriver à la hauteur du petit garçon qui fait que de crier. Je n'entend pas ce qu'elle dit mais il se calme directement.
Je la remercie intérieurement parce que je ne veut pas qu'elle prenne la grosse tête après mes paroles. Elle revient du coup s'assoir à sa place et me fixe sans cligner des yeux.

Elle : Dans 2 heures.

Je ne comprend pas tout de suite mais après un petit temps de réflection j'ai compris qu'elle avait juste répondu à ma question d'avant.
Encore 2 heures avant d'arriver sur les terres de la Norvège et je pourrais enfin savoir en quoi consistera mon entraînement.

Éclipse jusqu'à chez elle :

Nous voilà enfin chez elle, il était temps parce que je commence à fatiguer même si il n'est pas encore 20 heures.
Je suis en ce moment même entrain de visiter la maison toute seule car Jade est partie faire des courses. Je m'arrête devant une grande bibliothèque, c'est impressionnant le nombre de livres qui reposent sur les étagères en bois, je vagabonde entre celles-ci puis mes yeux se posent sur un livre en cuir rouge un peu abîmé qui, je pense a dû traverser les siècles.
Je m'approche et le prend délicatement entre mes mains, il est recouvert de poussières donc je souffle dessus et le titre apparaît.
Je peux lire « recettes de cuisines », je suis prise d'un grand fou rire car je ne m'attendais pas du tout à ça mais plus à un livre... important comme des informations sur le monde obscur mais bon ce n'est pas grave.
Je repose le livre et continue la visite de la maison.
En passant par un couloir je remarque quelque chose d'étrange, le tableau accroché au mur est décalé et à des traces de frottement derrière. Je remet le tableau correctement et d'un seul coup le mur fait des bruits mécaniques pour laisser place à un escalier en colimaçon. Je m'y aventure sans m'empêcher d'avoir une légère appréhension, plus j'avance dans les profondeurs, plus un bruit d'eau qui s'écoule me parvient. J'arrive au bout de l'escalier et devant moi se dressent deux piliers types grecques en guise d'entrée, je passe entre et mes yeux découvrent un tableau que je n'aurais jamais pu imaginer. Je vois une cascade d'eau qui s'écoule dans un petit étang, l'eau est d'un bleu clair absolument magnifique. Je regarde autour et remarque que c'est une grotte alors comment peut il y avoir une cascade sans une source. Je demanderai à Jade quand elle rentrera enfin, en tournant ma tête vers la droite je découvre un lit en baldaquin de couleur bordeaux. Je m'y approche et constate quand j'effleure les draps de la pulpe de mes doigts que c'est de la soie extrêmement douce.
Je suis plongée dans mes esprits du coup je n'ai pas entendu le bruit de pas derrière moi, je reviens à la réalité quand je sens des mains venir attraper mes hanches et un souffle chaud dans mon cou.
Je me retourne lentement, la première chose que je vois c'est des lèvres charnues puis en levant les yeux j'intercepte son regard, un regard d'une telle intensité que mon cœur commence à battre rapidement . Je ne comprend pas pourquoi elle me fait tant d'effet alors que je la déteste mais j'ai un besoin vital de l'embrasser.
Elle continue à me regarder comme si j'étais là plus belle chose du monde en se mordant la lèvre inférieure, je dévie le regard vers sa bouche en approchant la tête légèrement. Elle fait de même mais s'arrête quand nos bouches s'effleurent, elle attend que se soit moi qui fasse le premier pas. Je ne réfléchis pas plus longtemps et écrase avec empressement mes lèvres sur les siennes pour un baiser doux et sensuel.
Personne ne mène la dance, je savoure le moment car quelques secondes après on se sépare pour reprendre notre souffle en ayant nos fronts collés.
Sans m'y attendre, mon poignet droit me fait mal, comme si on me graver quelque chose au fer rouge. Je pense que ça doit être la même chose pour elle car elle émet quelques grognements. On se sépare pour regarder nos poignets, on constate avec surprise que nous avons les initiales de l'autre en lettres rouge.