On a marché tout l'apres-midi, malheureusement il n'a pas voulu me faire écouter une de ses musiques. J'étais déçu, mais on a fini par en rire. On a croisé Mary, enfin on l'a vu de loin, elle trainait avec un gars. Ils avaient l'air, d'ailleurs, assez proche. A première vu, Peter s'en fichait pas mal. Mais il n'arrêtait pas de les regarder. Alors je lui ai demandé ce que ca lui faisait, il ma dit que ca ne lui faisait rien et qu'il était content qu'elle soit avec quelqu'un. J'ai trouvé ca louche. Louche que Mary traîne avec un autre gars, deux jours après leur "séparation", c'est pas du tout son genre.
Ensuite on s'est baladé dans les rues un peu étroite, il m'a présenté toute sorte de magasin, des restaurants où il mangeait souvent, il m'a ouvert les yeux.
En rentrant chez moi j'avais un visage illuminé par la joie, et un grand sourire sur le visage. Peter m'avais aidé à rentrer chez moi. J'étais contente de rentrer me reposer apres cette journée. Même si, je ne peux le cacher, j'ai beaucoup aimé passer du temps avec lui et découvrir juste mon quartier et quelques rues plus loins. Je ne comprends, par contre, toujours pas pourquoi ma mère ne veut pas me laisser découvrir ce monde ?
En me posant dans mon lit j'attend que ma soeur vienne. C'est quelque chose qu'elle ne peut s'empêcher de faire. Elle me raconte toujours sa journée, et comme je suis sortie, par le plus grand des hasards, elle viendra d'une minute a l'autre me demander comment s'est déroulée ma journée. Pourtant, les minutes passent et toujours rien. Je fronce les sourcils malgré moi, c'est vraiment bizarre.
Et puis apres un bon quart d'heure, la porte de la maison claque.
Je regarde l'heure. Il est dix neuf heures seize. Des pas retentissent dans les escaliers puis s'arrêtent un court instant devant la porte de ma chambre et continuent leur chemin jusqu'à la chambre de ma soeur.
Je me lève alors et me dépêche d'arriver dans sa chambre.-Sierra ? Je demande.
Elle me dit d'entrer alors j'entre en faisant le moins de bruit possible.
-Tu vas bien ?
-Ouais t'inquiète pas, on s'est embrouillée avec maman c'est tout.
Je lâche un soupire, aujourd'hui ma mère s'est levée du mauvais pied.
-Elle m'a dit que j'étais irresponsable en te laissant sortir dehors, que tu n'étais qu'une enfant. Je lui ai rappelé que tu avais dix-huit ans maintenant et que tu n'étais plus un bébé. Mais elle a continué avec ses reproches. Que c'était "Peter qui lui retourne le cerveau !!"... maman perd la boule.
Mes poings se contractaient. Ma mere dit vraiment n'importe quoi quand il s'agit de me dégoûter de sortir.
-Alors j'ai crié que moi aussi j'avais un petit copain. Elle a posé une main sur son front et l'autre sur son coeur. Comme pour me faire comprendre que je ratais ma vie ou je ne sais quoi. Je crois même qu'elle récitait une prière.
Je glousse légèrement. C'est bien le genre de ma mère.
-Et puis j'ai fini par sortir, il fallait que je me calme. J'ai bien claqué la porte en sortant évidemment ! Et puis j'ai fini pas te croiser mais vous étiez dans une grande discution donc tu ne m'as pas vu. Elle m'a fait un clein d'oeil exagéré et j'ai ri. Et puis j'ai encore continuer à marcher. Et je suis rentrée que maintenant.
On s'est regardée quelques instant et on s'est comprise. Le dîner de ce soir aller être électrique.
**
Mon père a crier de descendre pour manger. Nous sommes descendues sans broncher. Ca fait longtemps que je n'avais pas entendu la voix de mon père.
Ma mère avait les traits tirés. Et son regard était sombre. Elle servait nos assiettes dans un silence lourd. On s'asseyait sur nos chaises lentement. Les couverts de ma mère glissaient sur son assiette et des bruits stridents en sortis. Une grimace apparu sur mon visage et sur celui de Sierra. D'ailleurs cette dernière tentait de rester calme. Elle était à deux doigts d'exploser. Ma mère commençaient a marmonner des choses dans sa barbe. Puis elle leva la tête, planta ses yeux dans les miens.
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𝐏𝐄𝐓𝐄𝐑 𝐄𝐓 𝐌𝐎𝐈. shawn mendes
Фанфик→˚₊· PETER ET MOI ܴೈ Pour Stessy la vie est dure. Ses parents paranoïaques au sujet de la vie de dehors, l'empêche de trainer dans les rues comme le font ses camarades de classes qui ont eux mêmes 18 ans. Ses parents toujours aussi paranoïaques com...