𝐏𝐄𝐓𝐄𝐑 𝐄𝐓 𝐌𝐎𝐈. shawn mendes

T

La journée s'est terminé, la voiture de ma soeur est garée devant le lycée. Je cours presque jusqu'à la voiture et y monte rapidement. Je déchausse mes chaussures et enfile les mocassins. J'ai encore une vie à vivre moi.

La voiture démarre et la route se répète.

Je pense que ma soeur doit autant en avoir marre que moi. Vivre avec mes parents, qui sont psychopathes, je tiens à le rappeler, c'est dure sur le long terme. Après on s'y habitue mais c'est une habitude légère. Même quand ca fait la trois-cent-soixante-douzième fois que ma mère te crit dessus parce que le journal n'est pas posé parfaitement dans l'angle de la table... tu t'y habitue mais tu fais toujours pareil parce que ce n'est jamais parfait pour eux.

Notre rue se dessine et le regard de Sierra change. Elle semble dur et autoritaire. Comme mes parents le veulent quand elle est avec moi.

Elle se gare devant la maison et en sort le pas assuré. En ouvrant la porte je découvre mes parents pas plus loin que trois mètres de la porte. Ma mère le regard dirigé sur sa montre, mon père sur la poignet de porte.

-Deux minutes. Qu'est-ce qui a pris deux minutes ? Demande ma mère.

-Mon professeur, maman. Tu sais ce genre de professeur qui dit que "c'est lui qui décide quand le cours est fini et non la sonnerie".

Elle me considera un instant et passa son regard sur ma soeur. J'en profitai pour fermer la porte. Je me demande bien ce que pense les voisins d'en face ?
Mon père detailla Sierra de la tête au pieds puis s'attarda sur ses chaussures.

-Alors hier tu as été acheter des nouveaux mocassins ? L'interrogeait-il.

Ma soeur fronçait les sourcils. Pourquoi aurait-elle acheté de nouvelles chaussures ?

-Mais je n'ai pas... commença-t-elle dans l'incompréhension.

-Mais si ! Tu sais hier, tu m'as déposé et tu es... je la coupait avant de me faire interrompre par ma mère.

-Qui t'a dit de parler, Stessy ? Gronda ma mère.

Soudain je me haï d'avoir dit ce mensonge. Je detestais quand ma mère me parlait sur ce ton. J'avais l'impression d'être une enfant de cinq ans.
Je m'abstiens de tout autre commentaire et enlève mon manteau que j'avais gardé jusqu'à maintenant.

Ma soeur compris enfin où je voulais en venir.

-Ah oui ! J'avais oublié ! Ca m'étais sorti de la tête, excusez-moi. Répondit-elle avec sarcasme que seule moi pouvais comprendre.

Je lui lancais un petit sourire innocent et remerciant avant qu'elle me lance un regard noir.

Mes parents n'insistaient pas plus et ma soeur pris les escaliers pour parvenir jusqu'à sa chambre.

J'allais faire de même mais mon ventre grogna. J'ouvris le frigo et en sortis une banane. En l'ouvrant je trouve que la maison n'est pas aussi calme que d'habitude. J'ai l'impression d'entendre un léger fond sonore du côté de la chambre de mes parents.
C'est vraiment bizarre. Nous n'avons pas de télévision. Heureusement demain nous sommes samedi. Mes parents partent travailler les samedis matins.

Je pris alors les escaliers et accedai à ma chambre.
Confuse, je me laisse tomber sur mon lit. J'ai le regard vide. Aucune émotion ne traverse mon esprit actuellement. De plus, je n'ai aucune occupation a faire.
J'expire bruyamment.

Je prépare mon pyjama et j'entre dans la salle de bain pour prendre une douche.

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Je coiffe mes cheveux en deux tresses collées pour les enlever demain matin.