Bonjour à tous, et bienvenu dans ce livre basé sur les Haut Potentiel. Je tiens avant toute chose à signaler que je ne suis pas psychologue, médecin, et encore moins sociologue, je suis simplement une jeune femme qui à grandit avec cette étiquette de "surdoué". Je me présente je m'appelle Silver, je suis actuellement un parcours scolaire normal bien que je sois un an à l'avance, et que je fasse deux années en une. J'ai grandis dans un environnement sain, entourée de ma famille et de quelques amis proche qui sont toujours là.
Aujourd'hui je vis de mieux en mieux avec cette étiquette de "zèbre" mais ça n'a pas toujours été le cas et c'est pour cela que j'ai décidé aujourd'hui de partager mon expérience et mon aventure de vie, pour pouvoir aider les jeunes qui sont, comme je l'ai été, perdu et qui se sente peut être exclu à cause de ce nom qui leur a été imposé.
La première chose dont je voulais parler aujourd'hui, outre cette petite introduction, était le sens même des mots "zèbre", "surdoué", "haut potentiel" et encore d'autre. J'ai été diagnostiquée Haut Potentiel à l'âge de sept ans suite à un test de QI que j'avais effectué dans un centre spécialisé. Avant de faire ce test, mes parents et moi n'avions jamais vraiment parler de l'éventualité d'être "Haut Potentiel", terme qui était d'ailleurs beaucoup moins utilisé et connu que maintenant. J'ai passé ce test de QI car ma meilleure amie l'avait elle même passé pour pouvoir sauter une seconde année. Tout comme elle, lors de mon diagnostique j'avais déjà sauté une classe, et j'avais souvent fini avant les autres. J'ai passé le test en réussissant très bien deux compétence, et en faisant des statistiques normales dans les deux autres, le résultats est donc tomber, j'étais Haut Potentiel. Quand la femme à voulu m'expliquer ce que c'était, je me souviens que je ne comprenais pas grand chose de ce qu'elle me disait, j'avais juste l'impression qu'elle me décrivait un animal, une sorte d'extraterrestre, et que j'étais l'un des leur. Au début je vivais cette nouvelle étiquette comme quelques chose de peu important, je ne me rendais pas réellement compte de ce que ce terme impliquait, mais rapidement après ce test, quand mes parents ont commencer à me dire "tu as les capacités pour faire mieux", à ne plus être fiers de mes 70%, et à s'attendre à toujours plus, j'ai vite compris que ce terme était beaucoup plus que juste un mot qu'on m'avait attribué.
Plus tard dans ma vie de tout les jours les retombées ont été très violentes, les gens de ma classe ont apprit le diagnostique, j'avoue que je ne m'en étais pas cacher, je n'avais pas encore compris le côté sombre de l'humain, très vite mes camarades de classes ont commencé à nous regarder différemment, ma meilleure amie et moi, sans même s'en rendre compte. Mes professeurs aussi, d'ailleurs, essayait tant bien que mal de comprendre ce que signifiait ce nom, surdoué, et essayait de m'aider à me sentir mieux en classe, sans jamais comprendre que ce qui ne m'intéressait pas ne rentrerait jamais, et que par conséquent, vouloir me donner plus de matière à étudier ou plus d'exercices en géographie et en géométrie ne m'aidait pas mais ne faisait que m'enfoncer encore plus, car à tord de réussir les exercices, je m'ennuyais à attendre que le professeur n'attende plus que je lui rende les réponses pour pouvoir repartir sur autre chose de plus intéressant selon moi, comme les langues par exemple.
Les langues, les deux heures les plus intéressantes de la semaine durant toutes mes années de primaire. Je ne saurais vous dire si c'était le professeur qui gardait mon attention, ou si c'était réellement le cours de néerlandais qui me passionnait, mais ça à toujours été ma matière préférée, à défaut de parler néerlandais et français couramment, bien sur.
J'ai appris plus tard, en lisant des livres et en me documentant, que beaucoup de personnes qui comme moi était haut potentiel, avait des difficultés dans certaines branches scolaires mais excellait dans d'autre, c'est l'une des caractéristiques d'un haut potentiel. Cette capacité à, selon eux, traiter les informations qui nous intéresse beaucoup plus vite que la moyenne, ce qui explique cette rapidité à faire les exercices, compris ou non. Il arrive également régulièrement au jeune enfant zèbre de répondre à une question par une réponse qui n'a aucun lien, selon le professeur, alors qu'en réalité l'élève est persuadé d'avoir bien répondu car il a simplement compris la question d'une autre façon, et à donner ce qu'il pensait que l'on attendait de lui.
J'ai aussi appris le caractère social d'un enfant haut potentiel. Un enfant zèbre est bien plus réservé en général, ou du moins en apparence, alors qu'en réalité il est constamment entrain d'analyser son environnement pour se protéger des moindres attaques émotionnelles dont il pourrait être victime. N'oubliez jamais lorsque vous vous adressez à un surdoué que celui-ci à des sens beaucoup plus exacerbé, ainsi il détectera des infimes détails sur une photo ou dans la vraie vie, qui lui permet souvent d'anticipé une situation, il pourra remettre plus rapidement que d'autre une odeur à un plat bien particulier, relier cette odeur à un souvenir, parler plus rapidement, écrire plus rapidement, la personne haut potentiel reçoit en permanence des informations que son cerveau traite, causant parfois des insomnies, des crises d'angoisses, des colères et des disputes pour quelques chose qui semblera anodins pour d'autre, il se sent souvent incompris et le vit souvent mal.
Le terme surdoué est utilisé depuis toujours pour désigné quelqu'un de plus "intelligent" que la norme, quelqu'un qui à plus de capacité dans un domaine, quelqu'un qui est, comme son nom l'indique, plus doué que la norme. Ce mot est venu en même temps que le terme "génie", qui est malheureusement souvent employé pour des surdoués par des personnes ne connaissant pas le caractère insultant du terme pour une personne haut potentiel.
C'est suite à ces termes souvent mal utilisé qu'est apparu le terme Haut Potentiel, désignant finalement le potentiel intellectuel supérieur à la norme, et donc en réalité, la rapidité avec laquelle il traitera une information.
Par la suite, pour éviter de mettre les surdoués dans une case, une psychologue à proposé le terme de "zèbre" que beaucoup adopte, ce qui n'est pas mon cas.
Elle justifie ce nom par le fait que chaque zèbre est différent et se fond dans le paysage grâce à ses rayures. Jusque là je suis assez d'accord, là où le terme me pose problème c'est que le zèbre reste un animal, et qu'elle colle donc, bien que ce ne soit pas son but, une étiquette animale à un être humain simplement différent.
Voilà, j'espère que cette première partie vous aura plu et qu'elle vous aura déjà un peu éclairer. Je tiens à rappeler que les informations que je vous donne sont des informations que j'ai recueillis des nombreux articles que j'ai lu, vu, écouter, et de tout ce que j'ai pu percevoir durant ma vie.
Sur ce, je vous souhaite une belle semaine et bonne chance si vous êtes toujours en examens, à la prochaine fois!
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Les zèbres et le monde
Phi Hư CấuBonjour tout le monde, aujourd'hui j'ai décidé de me lancer dans le récit d'une vie, de ma vie, de la vie d'une zèbre. Pour ceux qui ne connaissent pas le terme "zèbre" je vous invite à lire ce livre, qui essayera d'être aussi informatif que humori...