Jeongguk compris qu'il a hérité d'un pouvoir : celui d'avoir la capacité de voyager dans le temps dans un monde où depuis un certain temps, tout les nouveaux-nés doivent être munis d'un compte à rebours sur leur poignet. Le compte à rebours de leur...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
⇢
00:00:00
Une suite de zéro était synonyme à la mort du possesseur du compte à rebours. Ce dernier, ne fonctionnant plus, éclatait dans la chair du malheureux ou de la malheureuse, et par la même occasion faisait éclater les vaisseaux sanguins de la personne qui a rencontré la mort. S'avoir que ce truc pouvait éclater en lui, horrifiait le noiraud. Seul le fait que cela puisse se produise qu'après sa mort, réussit à le rassurer, bien que rassurer semblait être un grand mot. Le compte à rebours faisait partit d'eux, de leur vie, de leur existence qui se résumait qu'à ces chiffres.
Certains se trouvaient soumis à une aussi forte pression, qu'il n'était pas rare d'entendre des cas de suicides à la radio. Le meilleur moyen de mourir était de s'entailler le poignet, évidemment pas n'importe lequel, celui où se présentait le compte à rebours en question. En entaillant ce dernier, ils avaient plus de chance de faire éclater leurs veines. Ainsi les cas de suicides étaient fréquent, le gouvernement pourrait presque s'en réjouir, car en parallèle de ces tragédies, tout comme certains compte à rebours, la population chutait ce qui était une bonne nouvelle pour eux, et pour la planète non ? Moins d'humains était égal à moins de conséquences climatiques, alors que la planète et eux-même suffoquaient, en 2042.
L'air où le mode de vie des humains était prioritaire à l'écologie qui les entourait. Jeongguk ni même taehyung, n'avaient pu voir de leur propres yeux des arbres naturelles.
Les forêts n'étaient que des répliques de paysagistes. Des arbres artificiels, comme tout autour d'eux l'était. Plus rien ne pouvait pousser, la terre ne produisait plus, seul un vide y est présent. Un futur encore plus proche les attends, un futur plus virulent, plus apocalyptique où les humains n'auront que des robots comme compagnon de vie, où ils mourront de faim alors que leurs petits potagers ne sont fait que de produits créés en laboratoire. Voilà dans le futur dans lequel il vivait à présent. Un futur qui est peut être bien proche pour nous.
« température : -6 degrés. Dire qu'il y a encore quelques années les générations précédentes se plaignaient du réchauffement climatique ! On se les caille et ils sont toujours pas satisfait! Haha », en rigola un présentateur radio.
Jeongguk roula des yeux, en resentant que le présentateur radio s'en amusait bien. La planète se déréglait tout comme le temps, les jours durait 18 heures, l'Afrique se gelait alors que le pôle nord fondait. Bon sang, personne ne semblait s'en rendre compte. Enfin, surement sont-ils trop préoccupés par leur petite personne et avoir les yeux rivés sur leur compte à rebours pour pouvoir voir ce que lui voyait. Le photogrpahe changea de chaine radio.
Ses mains se présentant sur son volant, le protagoniste ne pu détacher son regard de son poignet qui pourtant était déguisé d'en plus du bandage, de ses chauds vêtements. Oui, il avait cédé à la tentation. Ces épaisses couches n'avaient alors guère réussit à le retenir de les tirer jusqu'à son coude. Il fut un instant étonné puis se rappela du fait qu'il avait cédé aux paroles de son colocataire. Le regret se lisait dans son regard, mais alors, il avait pour autant toujours la possibilité d'enlever ce bandage et regarder ses numéros, pourquoi ne ressentait-il pas le besoin de le faire ?
