|| SE QUE JE N'AURAI PAS DU VOIR ||

Chapitre 2_Toi

Je repartit, toujours sur mes gardes jusqu'à mon logement, je sentais tout de même que je n'en n'avais pas finit avec lui, et que le Week-end tout seul dans mon appart allait être long... très long... 

Le bruit de la porte me fait frissonner, je me dépêche de rentrer, toujours sous le choc totale de se qui venait de se passer... Comment est ce possible ?  Et si cette homme me retrouvait ?  Je frissonne de plus belle... La lumière de mon appartement, on ne peux plus classique, s'alluma et me rassura tout de suite. Je me sentais si bien, ici, je trouvais ma sécurité dans ce logement. Je me déshabille de mes habits contre le froid, repose mes clés et verrouille la porte, ferme les stores... J'étais vraiment mal, et c'est la que... Mon téléphone !  Je l'avais abandonné... Bon je pense qu'il étais cassé mais sa coute cher ... Je secoue la tête, désespéré de cette putain de situation... Je décida, pour me vider la tête, d'aller me laver, une bonne douche ne se refusant jamais.

Ma salle de bain elle aussi étais assez petite, doté d un meuble simple, d une douche, d un lavabo et d'un tapis... Un miroir ornait le lavabo, je me regarde un instant, mon visage toujours tendu par le stress... La douche me détendit vraiment et comme je l'espérais, je sort, mon petit corps finement dessiné tout propre, j'enfile mon pyjama, un caleçon avec un t-shirt long, juste assez long pour que sa cache son boxer... J'aère ma salle de bain en ouvrant la fenêtre, j'éteint la lumière, ferme la porte puis sort...  Quelques minutes plus tard d'ennuie ( je n avais plus de téléphone ), je décida d'allumer la télé... Un téléfilm ? Allez... Je m'installe sur le canapé, dos a la salle de bain et met un pled sur moi... J avais froid, comme toujours ! Je me recroqueville et me met à l'aise, lâchant un petit gémissement de bien être... Le film commence, je le regarde... Une vingtaine de minutes puis, me laissa tomber dans les bras de Morphée... 

Le bruit de la télé s'éteins.

J'ouvre mes yeux, la télé avait fait un arrêt automatique et... A ma pendule je vit qu'il étais minuit... J'avais commencé m nuit, quelque chose m'avait simplement réveillé... Mais quoi ? Je me rassure en me rendant compte que j'avais oublié de fermer la fenêtre... Le froid me rend déjà mal, je cours à la salle de bain pour fermer cette dernière, puis allume les radiateurs en soupirant... Je me sentais encore somnolant, je vais direction ma chambre en éteignant tout, me laisse tomber littéralement dans mon lit et m'endors... 

LE MATIN

Je me sens toujours fatigué mais décide de me lever, j'avais besoin d'aller en course, la joie me direz-vous. Je fait donc une toilette rapide, prend un truc a manger et grignote sur la route... J'avais déjà pensé plusieurs fois à racheter un nouveau téléphone, plus récent, mieux quoi. C'étais donc l'occasion, non ? Je suis vraiment pathétique, pensai 'je 

J'arrive au centre commercial, il étais très visité, prisé de la ville... Enfin bon j'arrive, je me dirige vers la boutique de téléphone et je demande conseil, un jeune homme arrive... Il étais grand, moins que celui de hier, mais quand même... Le visage fin, les yeux bleus et une démarche normal, habillé pour le travail. Je me sens bizarre en sa présence, enfin bref heu... Je me concentre lorsqu'il répond à ma question et part vers le modèle correspondant :

- Alors vous avez donc celui ci pour une bonne qualité musical... celui ci pou- 

Je ne le suivais déjà plus, il étais envoutant, enfin...Je ne sais pas... Il se tourne vers moi et m'attrape de son bras pour m'amener contre lui, je le repousse, son geste étais mal placé, j'écoute sa voix :

- hey.. Je vois que tu me regardes avec envie... Je me trompe, mon chaton...? 

J'étais je pense, rouge de honte, le pire c'est que les gens ne semblaient pas s'inquiéter... 

- lâche le. Maintenant. tu m'entends petit con ?.

Une voix très grave, masculine, menaça le jeune homme qui, d'un seul coup, se détacha de moi et finit par terre. Il se roule de douleur, un homme s'approche de lui, le soulève. Je suis juste bluffé, tout le  monde les regarde, mon fameux sauveur continue de plus belle a le menacer :

- je te préviens, tu le retouches, t'es mort. Au sens propre connard.

Il le relâche, le pauvre s'écroule, tremblant... Je ne bouge pas, j'hésite a partir en courant, vraiment. Je reste sans voix, mon "sauveur" se retourne, je me fige en voyant son visage, particulièrement à sa forme. Même en général,

 il ressemblait au tueur de hier soir.

Etais-ce lui ? 

Il posa ses magnifiques prunelles oranges sur moi, un regard qu'on pourrait qualifier d'intense. C'est fou, car, en quelques instants, je suis arrivé à ressentir ses émotions.  La colère, la soif de de vengeance et la protection... Ces dernières me rendirent d'avantage mal à l'aise.

- Ca va, il ne t a pas fait mal ? 

Je bredouille, gêné et sous le choc.

- N....Non... 

Je baisse la tête, je sens tout de même son regard sur moi. Une voix féminine, fermement, lui demanda de quitter le magasin immédiatement. Ce qu'il fit, lorsqu'il passa vers moi, il me frôla. Tout le magasin était également perturbé, des vendeurs vinrent aidé la victime, qui criait au scandale. Quand à l'autre, il c'était déjà fondu dans la masse du centre commercial, disparu, comme un caméléon.

12H 00

Je sort du supermarché, ayant tout sauf le téléphone... J'ai préféré prendre la fuite après que tout se soit calmé, trop timide. Lorsque je me remémore l'incident, le play boy, le gars qui ressemble étrangement au tueur d'hier... Je me chasse ses souvenirs de ma tête, ne voulant pas me ressentir mal. Mais je ne peut m'empêcher que ce que j'ai vu hier a un rapport... Tout sa me fit passer le chemin pour rentrer, je me retrouve devant ma porte d'entrée, je me dépêche d'ouvrir cette foutue porte, rentre et dépose mes courses sur la table, rien ne semble avoir changé chez moi... C'est seulement en posant mon sac de course sur ma table de salon que je me rendit compte qu'il y avait un paquet, inconnu, uni en rouge et proprement emballé. 

Pendant un instant, j'essaie de me rappeler ce que j'aurais pu oublier d'avoir posé ici, quelqu'un qui aurais pu passer, mais, rien ne me venait. Je commence a sentir l'angoisse monté, comment...? Je m'approche et saisit le paquet, je l'inspecte... Il semblait contenir deux choses, mit l'une sur l'autre... Il avait une forme rectangle, pas très large, plus long mais il se tenait dans la main. Quand au second, il avait une forme carré.... Que se que c'est...?  Je commence à le déballer, doucement et ouvre timidement le paquet... Je l'enlève et... OH MERDE ! 

Le paquet contenait des écouteurs neufs, et... Un nouveau téléphone.

FIN DU CHAPITRE DEUX