Quel est donc ce doux mot, que défendent ardemment
Ces prétendants si faux, désigné comme amants
De cette liberté, si fréquemment souillée.
Abandon des valeurs, ne vivant que pour soi,
Tous ces hommes sans coeur, tous ces hommes sans foi,
Se noient dans les vices d'un respect dépouillé.
Promesse retirées, honneur tant bafoués
D'une société qui étant animée
Par son seul intérêt se brûle de haine.
Ô peuple qui méprise l'Arche de Noé,
Rejetant son salut, refus d'être sauvé.
La peine et la douleur, coulant de leurs veines.
Défenseurs incontestables de liberté,
Fuyant dès que leur pauvres vies sont menacées,
Quelle magnifique nation de déserteurs.
Infortunes des cœurs, libres accès des passions,
Perversion de nos mœurs, restreignant la raison,
Devenus victime de leur propre horreur
