Vertue alterée

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La luxure s'orne de dentelle,
Mes poumons, de fumée, se cisèlent
Douce apparence trompeuse,
Douce apparence charmeuse.

La lassitude, dans mes yeux,danse
Altérant tous mes sens de démence
Au loin résonnent sordidement les cors,
Berçant mon corps, qui doucement s'endort.
Dans la douleur de ma lente agonie,
Mon âme débattait avec ironie,
Sur ma pauvre peau ensanglantée et blême
Où fleurissait de sinistres chrysanthèmes.

Fontaine de lourdes larmes silencieuses,
Se mélangeant d'une façon odieuse,
Aux tâches pourpres qui parsèment,
Le logis des amants qui s'aiment.

Le Vide, dissimulé derrière son ombrelle,
Pareil à une lugubre demoiselle,
S'octroie de tous droits mon esprit si détraqué,
Pour laisser sa trace et, à jamais le marquer.

Et dans l'ombre de mon inconscience,
Mes envies et la nuit se fiancent.
Et sur mon visage la flemme et l'ennui,
Dissimulant tous ces tourments enfouis.

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