Partie 44

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"Toutes les femmes qui se respectent ont déjà connu l'interdit, mais si je t'aime a en crever c'est que Dieu me l'a permis. Depuis toi je me sens belle, dans tes yeux je me sens légère. SOS SOS est-ce que tu pleures dans le fond tout comme moi ?" (8)



Le train démarre et je regarde mon tél qui était dans mon sac, j'ai pleins d'appels de Samir et de messages de menace. Il ne comprend toujours pas pq je suis partie, il ne comprend jamais rien. J'éteins mon portable c'est fini entre lui et moi, c'est fini entre Ana et Samir.

J'arrive sur Londres et le temps est maussade comme mon cœur, j'ai mal, je suis blessée malgré tout j'ai quand même envie d'être avec lui. J'ai envie d'être dans ces bras, j'ai envie de Samir. Ma tante m'attend à la gare, elle est là toute rayonnante alors que moi j'ai juste envie de passer ma journée à pleurer.

Tata Caroline : Hey darling comment tu vas ?
Moi : Je vais bien merci tata et toi ?
Tata Caroline : Je vais bien aussi, et ma petite princesse elle va comment ?
Moi : Elle bouge beaucoup trop mais ça va
Tata : Le voyage pas trop dure ?
Moi : Au top j'ai dormi pendant tout le voyage

Elle porte mon sac et direction chez elle, durant tout le voyage je me disais que j'aurai bien pu venir ici avec Samir pour des vacances mais vu comment notre couple avance je ne me voyais pas venir ici avec lui. On arrive chez ma tante, les maisons anglaises sont comme les maisons dans Harry Potter, moi je kiffe, ça sent le vieux quand tu vois leur maison. Londres j'aime vraiment, pas seulement pour leur magasin mais aussi pour leur style, là-bas tu peux être toi même personne ne va te juger ou mal regarder. Et leur accent anglais est différent des américains mais il est vraiment marrant. J'allais rester 2 semaines puis revenir sur Paris retourner chez Samir et m'expliquer avec lui, prendre une décision sur notre couple, sur ce carnage qu'on a fait tous les deux.

On se détruit mais on s'aime, on est à l'ouest tous les deux sur ce que l'on veut réellement, je veux vivre un conte de fées avec une Happy end (fin heureuse) cependant on se détruit, on se bat, on crie, on casse, on se brise mais on ne vit pas notre moment, notre couple avant d'avoir ma petite princesse. De plus ma fille aura un nom magique, un prénom qui va la représenter (vous aurez son prénom lors de l'accouchement mais je vous laisse deviner) je veux tellement la prendre et la serrer dans mes bras mais je ne peux pas, j'attends ce moment avec impatience. Je ne vais pas faire la mito mais j'ai vachement peur de l'accouchement, j'ai peur de la voir sortir de mon trou, je me pose des questions sur ce qui va se passer, j'ai peur que ça se passe mal mais je mets ma peur dans les bras de Dieu et je lui fais confiance. En parlant de Dieu, je ne priais plus, je n'avais plus aucun lien avec lui j'avais délaissé le Dieu qui m'avait jusqu'alors toujours aidé et toujours gardé dans son cœur.

Bref une semaine est passée chez ma tante, je me suis habituée à ce temps maussade, ce temps qui reflétais parfaitement mon état d'esprit, mon mal être. Je rallume mon tél, aucun sms de Samir depuis que je suis partie vous devez vous demander pourquoi je veux qu'il m'envoie un sms ? Tout simplement parce que je voulais qu'il mettait sa fierté de côté pour moi, qu'il me prouve qu'il m'aime et qu'il ferait tout pour me récupérer. Quitte à m'envoyer 100 sms dans la journée, mais, il ne me cherche même pas, j'appelle ma mère

Moi : Maman ?
Maman : Ana ! Bonjour, enfin j'ai des nouvelles ce n'est pas trop tôt
Moi : Ouais désolée, je voulais me retrouver seule pour réfléchir
Maman : Je comprends et tu as réfléchis ?
Moi : Je ne peux pas lui enlever son enfant mais je peux faire la garde alternée
Maman : Ne fais pas la même connerie que moi, regarde j'ai vécu loin de votre père, vs ne l'avez vu que très peu. On n'était pas divorcé mais on a vécu loin de l'autre, tu as été heureuse sans ton père ? Même si j'ai joué le rôle du père tu as été heureuse sans lui ? Tu n'avais pas un manque ?
Moi : Si
Maman : Et tu veux que ta fille vive la même situation ?
Moi : non
Maman : Ne réfléchit pas que pour toi, pense au bien être de ta fille aussi
Moi : Tu as raison, Samir est passé à la maison ?
Maman : oui il est passé pour te chercher, il pensait que je mentais quand je ne savais pas où tu étais. Je t'ai couvert mais il ne va pas tenir longtemps Anaëlle, il est vraiment au plus bas. Samira aussi est en colère, tout le monde te cherche mais personne ne sait à part moi où tu te caches.
Moi : Je sais maman je vais revenir
Maman : Reviens vite et en bonne santé
Moi : T'en fais pas

Chronique d'Anaëlle: Entre la dérive et l'amour seul un homme me relèveraOù les histoires vivent. Découvrez maintenant