Une ombre court,une autre encore,et une autre encore. La plaine entière se recouvre de cendres,de cris,de sang et de sueurs.
Une lame essaye de courir sur ma gorge,une esquive,une parade,une coupe; du sang.
Les flammes brûlent les soldats,les éclairs et les tempêtes elles mêmes dansent devant mes yeux. Je dégaine ma lame,laisse une larme couler et cours dans ce flot de sangs et de cris.
Ma tête tombe dans le brouillard et l'ivresse du sang et de la fumée,de l'amour de cette mortalité créée par ma lame.
Des flammes jaillissent du voleur de vie entre mes mains,la foudre obéit à mes cris,la tempête danse avec moi.
J'arrive devant le chef ennemi,celui n'a pas la haine qui s'agite dans mes yeux,il n'a pas le sang brûlant ces veines et les cheveux noirci par les cendres des corps calcinés.
Il arrive vers moi,une lueur bleu coule dans ses yeux,des cheveux éclairs et un calme apeurant; un calme respirant la confiance en soit et la force.
Je m'avance sur le sol sablonneux rougit par la guerre,et me retrouve brûlé par l'onde de son épée,jugement simple et clair,une eau brûlante cours sur mon corps.
Je me demande pourquoi une telle défaite,pourquoi ne suis-je pas aussi fort,pourquoi ne puis-je pas régner en maître sur la puissance de ce monde ?
Il avance vers moi,s'accroupit et dit :
« Tu as perdu car tu te bats pour te battre,moi,je me bats car je dois me battre. »Maxime Gastinel
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Guerre
PoetrySimple essai, avec sûrement multitude de fautes,bref juste une description que je me suis amusé à faire.