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9. Zac

9. Zac

Zac fit défiler la page. Cela faisait bientôt une heure que le garçon n'avait pas quitté son ordinateur des yeux.

La liste de maladies causées par la cigarette était interminable. En plus de ça, les symptômes de ces pathologies ne correspondaient pas à celles qu'il ressentait. Les évanouissements et la fatigue constante n'étaient ni un signe de cancer du poumon, ni d'une maladie cardio-vasculaire.

Es-ce que ça voulait dire que tout allait bien ? Peut être que la fatigue ce n'était que le fruit des nombreux entrainements de basket ? Ces recherches n'avaient fait que semer le doute dans l'esprit de Zac. Il ne davait pas s'il devrait s'en réjouir ou s'inquièter encore plus. Et pour couronner le tout , il avait de plus en plus envie de fumer une cigarette.

Le brun avait tenu plus de vingt-quatre heures, battant ainsi son ancien record de seize heures.

Fumer deux, voire trois, cigarettes par jour, obstruer ses poumons de nicotine était la routine de Zac. Désormais il avait l'impression de ne plus être soi-même. Arrêter de fumer n'était facile qu'en théorie. Surtout quand tous nos amis étaient fumeurs et que vous étiez forcè de supporter la fumée toute la journée.

  --  Zac, à table !

L'adolescent sursauta et ferma l'écran de son ordinateur. Ne voulant pas éveiller des supçons, il se dépêcha de descendre les escalier et de se mettre à table.

Sa petite sœur était assise à la place qui lui était normalement réservée. Cependant, l'adolescent ne dit rien pour ne pas causer de problèmes et s'assit sur une autre chaise. Sa sœur adorait le provoquer et la plupart du temps elle le sortait de ses gonds mais ce jour-là, Zac n'avait pas de patience pour endurer les idées maléfiques que la petite fille aux cheveux auburn - la seule de la famille à avoir une telle couleur de cheveux - avait derrière la tête.

Une fois que tout le monde fut assis, la mère lançait la conversation :

  --  Alors les enfants, comment s'est déroulée votre journée ?

  --  Très bien ! À heuit heures, on a fait un goûter parce que notre professeur de mathématiques part en retraite. Et la professeure nous a rendu l'évaluation de géographie. J'ai eu A+.

En plus d'être diabolique, Chloé était un vrai moulin à mots. Elle ne se taisait jamais. Zac se demandait si toutes les filles de douze ans étaient aussi bavardes - et insupportables surtout - que sa sœur. Ce qui le dérangeait le plus ce n'était pas le fait que Chloé parle trop mais le fait qu'elle aie une vie parfaite. Il ne pouvait s'empêcher de comparer leurs situations, Chloé vivait innocemment tandis que la vie de Zac tournait au cauchemar. 

  --  Et toi fiston ? lui demanda son père.

  --  Bien...euh...bégaya-t-il en ne sachant quoi dire.

  --  Ah bon ? Elle s'est bien passée ? l'interrogea sa sœur. Malgré le fait aue tu te sois évanoui pendant le cours de sport ?

Zac arrêta de mager et déglutit difficilement.

  --  Putain, comment es-ce que tu es au courant ?

  --  Pas de gros mots, Zac ! gronda sa mère.

L'adolescent suait à grosses gouttes. Ses parents n'étaient pas au courant que leur fils aîné fumait comme un pompier. Dans le cas contraire, ils lui auraient interdit comme tout parent responsable. Et la cerise dur le gâteau : l'argent avec lequel il achetait ses cigarettes devait normalement servir à acheter des livres. Oui, ses parents croyaient que leur fils était passionné de la littérature.

 --  Comment es-ce que tu as su ?

  --  Ton professeur de sport a appellé en disant être inquiet pour toi. Il a dit qu'il t'a autorisé à rentrer plus tôt, mais à ma plus grande surprise, tu n'est rentré qu'à quinze heures.

  --  Sale mioche !

  --  Zac, où es-ce que tu as passé l'après-midi ? lui demanda sa mère.

   -- Oui, Zac. Dis-nous où tu étais et pourquoi tu t'es évanoui. Tu te sens mieux, au moins ?

Le brun fut pris d'une colère immense. Sa sœur savait qu'il était avec ses amis fumeurs - ses parents avaient déjà interdit Zac de traîner avec eux -, elle l' a sûrement vu. Sans pouvoir contrôler ses pulsions, il se leva de sa chaise et cria :

  --  Tu n'es vraiment qu'une sale fouineuse. Comment diable tu sais tout ça ? Papa et maman n'auraient jamais dû t'adopter !

  -- Je ne suis pas adoptée, hurla sa sœur à son tour.

  -- Si tu l'es ! Regarde tes cheveux !

   --  Papa a les cheveux blancs. Peut être qu'avant il avait les cheveux auburn, t'en sais rien, bafouille la plus petite.

  --  Si je le sais ! Avant que tu ne viennes pertuber nos vies, ses cheveux étaient noirs comme les miens. Mais à force de t'écouter jacasser toute la journée, ils ont perdu leur couleur. Tout comme moi, j'ai perdu la patience !

  --  Zac, ça suffit !

Furibond, Zac s'élança en direction de la porte et sortit en la clanquant. Il en avait plus que marre de sa sœur !

S'il y avait bien un point positif avec cette maladie qui le hantait c'était que sa sœur arrêterait de le torturer quand il serait mort.

Il souflla bruyemment et se mit à courir pour ne pas que son père le rattrape. Ce dernier se mit à sa porsuite mais après avoir couru pendant une dizaine de minutes il laissa tomber. Il se faisait trop viux pour ce genre de courses poursuites. Quant à Zac, il continua à courir jusqu'à ne plus avoir de forces. Littéralement.

Vidé de toute énergie, le brun tomba et ne réussit pas à se relever. Sa respiration était irrégulière et même après ce qui lui sembla une demie heure, elle ne voulut pas se calmer. Tout autour de lui se mit à tourner, ses oreilles bourdonnaient et sa vision se flouttait. Zac connaissait cette sensation.

C'est celle qu'il avait à chaque fois qu'il descendait en enfer.

°°°

Hey ! Nouveau chapitre, en retard mais il est là.

Je sais que je ne respecte pas du tout les dates de publication et je suis désolée. Et je suis aussi désolée parce qur jr n'ai corrigè ce chaoitre qu'unr seule fois alors vous devriez trouver PLEINNNNNNN de fautes.

Mais, en les ignorant, fites moi ce que vous pensez de ce chapitre.

Et de Chloé ?

Le prochain chaoutre arriveras dans la journée si tout se passe bien.

À plus !

13/02/2019

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