Neïs : Les Gardiens de la Galaxie

You're stuck with me

Mon mea culpa est d'habitude toujours en fin de chapitre, mais là j'ai vraiment battu des records en matière d'absence de publications... Vous êtes beaucoup trop bons avec moi, et voilà comment je vous remercie :'(
Cessons de se lamenter ! Le dernier chapitre se trouve juste en dessous ! Profitez bien et bonne lecture !!

Ces derniers jours, la vie de Neïs se résumait à une succession de blessures et de cauchemars. Elle ne se souvenait plus comment elle s'était retrouvé dans un hopital militaire xandarien, ni même de ce qu'il se produisit après qu'elle ait été éjecté par les pouvoirs de la pierre d'infinité.
La chambre ou elle résidait, était lumineuse et aérée. Dans sa position Neïs aurait même pu croire que les combats qui s'étaient produit plus tôt n'avaient jamais eu lieu. D'ailleurs elle se demandait depuis quand elle était dans cette chambre. Personne ne semblait être avec elle. Elle n'avait plus qu'a espérer que tout le monde aille bien.
Elle resta assise sur le bord du lit quelques instants le temps d'évaluer son état. Tout semblait normal. Aucunes blessures ni bandages, pas d'intraveineuse ou de quelconques machines auxquelles elle aurait pu être raccordée. Neïs se sentait bien, elle prit donc la décision qu'il était temps de sortir de cette pièce et de se mettre en quête de retrouver ses autres camarades.

En se redressant sur ses deux jambes, elle fut soudainement prise de nausée et de vertiges. Elle chuta à genoux, les mais s'aggripant le cuir chevelu. Après quelques profondes inspirations et plusieurs haut le coeur, elle parvint à se trainer jusque dans la salle de bain attenante à sa chambre. Son estomac avaient beau être vide, elle régurgita de la bile et du sang par dessus la lunette des WC. Du sang... cela ne présageait rien de bon pour Neïs. Serait-elle toujours en convalescence ? Non elle aurait directement eu des douleurs au réveil et n'aurait sans doute pas été laissé sans surveillance. De plus sa bonne constitution d'Asgardienne lui prodigait une guérison accélérée. La seule option restante et aussi la plus effrayante pour Neïs était qu'Ego commençait à s'impatienter...

Le temps lui était maintenant compté. Si elle voulait continuer à vivre, il lui faudrait livrer Peter à ce monstre. Ego n'avait toujours pas repris contact avec Neïs dans son esprit. Mais ce poids dans la poitrine et cette faiblesse qui l'envahissait ne pouvait la tromper, la chose qu'Ego avait implanté dans son corps avait commencé à la dévorer lentement de l'intérieur. Les vomissements n'étaient que le début d'une longue série de défaillances physiologique qui la mèneront à une mort douloureuse, non seulement pour elle mais aussi pour ceux avec qui elle partageait sa vie, sa nouvelle famille.

Neïs avait eu beau retarder ce choix cornélien le plus longtemps possible, aujourd'hui elle ne pouvait plus l'ignorer. Vendre la vie de Peter pour racheter la sienne, en bafouant tous ses principes et en cédant à la part égoïste et lâche qui avait toujours été en elle. Ou tenir tête à l'être celeste et s'oter la vie pour qu'il ne puisse pas retrouver la trace des gardiens de la galaxie.
Tout dévoiler à Quill aurait été tellement plus simple, mais Ego avait comme saboté son cerveau. Ce dernier était prêt à exploser au moindre faux pas.

L'Asgardienne ne pouvait se résigner à aucun de ces choix, car aucun d'eux n'assuraient la vie sauve à Quill; le premier le jetait directement dans la gueule du loup, tandis que le deuxième ne faisait que retarder l'échéance.

Dans ses tourments et sa profonde reflexion, Neïs n'entendit pas la porte de sa chambre d'hopital s'ouvrir, et ne remarqua pas non plus la présence de son meilleur ami à l'entrée de la salle de bain, l'observant avec inquiétude.

- Blondie, on peut savoir ce que tu fais prostrée comme ça sur le carrelage devant la cuvette des chiottes ?

- Laisse tomber Rocket... je me suis levée un peu brusquement c'est tout. Neïs soutenait le regard du raton-laveur en l'implorant de ne pas la questionner d'avantage. Pourrir de l'intérieur ne regardait qu'elle, et commencer à éveiller des soupçons n'était vraiment pas dans ses priorités.