Chapitre 24

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PVO "V" :

J'avais promis...je lui avais promis et j'ai encore failli à ma promesse...comment j'ai pu devenir un monstre à ce point...

*1 mois après*

PVO "ELLE" :

Un mois qu'on ne s'est pas parlé...un mois j'ai l'impression que ça fait une éternité mais s'il avait mit son ego de côté on en serait pas là... Je dois avouer que j'ai du mal, on se voyait tout les jours, on passait notre temps libre ensemble et maintenant je me retrouve à nouveau seule. La semaine prochaine les 1S6 partent pour deux semaines en voyage, ça me permettra de souffler un peu... Je me dirigea vers la cantine et quand j'attrapa mon plateau je vis B me rejoindre.

-" J'ai envie de manger seule

- Tu manges seule tout les jours tu peux bien faire une exeption

- Même si je te dis non tu vas venir alors fait comme tu veux 

- Ouiiii

- Qu'est- ce que tu veux ?

- Rien rien pourquoi je voudrais quelque chose en particulier

- Tu as toujours quelque chose derrière la tête, ne fais pas l'innocent B

- Bon tu veux pas entérer la hache de guerre avec V ?

- Pourquoi ? Qu'ils s'occupent de ses salopes comme il le dit si bien et qu'il me laisse dans mon coin c'est très bien. ( En repensant à ça j'en ai mal au coeur, je n'ai toujours pas digéré son atitude, je pensais que c'était différent, enfin j'avais pensé que raaa faut que j'arrête).

- C'est ce qu'il t'as dit ?

- Oui il m'as très bien fait comprendre que je n'étais qu'une salope parmi tant d'autres

- Il ment, je veut dire il t'as menti 

- Et qu'est-ce que tu en sait ?

- Il n'as pas touché une fille depuis l'année dernière quand tu n'es pas revenue en cours."

Je regarda B complétement perdue, il n'avait touché aucune fille à part moi mais ça B ne le sait pas, mais qu'es ce que ça veux dire, je ne comprends rien...

" Eh je te jure c'est vrai, c'est pour ça qu'a un moment je vous ai embêté, je pensais que vous étiez en couple..."

Je recracha mon verre :

-" En couple ? Comment veux tu qu'un coureur de jupon comme lui se mette en couple ?

- Mais je te dis qu'il ne touche plus aucune fille, en revanche...

- Quoi ?

- Il est redevenu assez sombre, c'est compliqué à expliquer mais...

- C'est bon j'ai compris

- Vraiment ? 

- Oui j'ai compris ce que tu voulais dire..."

Je quitta B pour retourner en cours toujours perturbé par ce qu'il venait de me dire, pourquoi V m'as dit ça s'il n'en n'est rien, je suis encore plus perdue qu'avant cette discussion...

PVO EXTÉRIEUR :

Une semaine s'était écoulé depuis les révélations de B, les 1S6 étaient partis en voyage et Elle se retrouvait plus seule que jamais, elle avait un sentiment de manque sans comprendre réellement pourquoi, certes V et elle étaient des amis proches mais c'est tout et elle ne comprenais pas pourquoi son absence lui faisait tant d'effets.

Pendant ce qui correspondait à la seconde semaine de voyage des 1S6, le proviseur demanda à réunir tout les élèves dans la cour. On le vit arriver un micro à la main et il commença son annonce : 

"Chers élèves, j'ai une mauvaise nouvelle à vous annoncer, vous savez qu'actuellement une des classes de première est en voyage. Il y a eu un accident dont je ne me permettrait pas de divulguer les détails mais sachez qu'un de vos camarades est actuellement rapatrié et transporté dans un hôpital spécialisé à Paris. Une cellule psychologique va être mis en place pour les amis proches de l'élève qui le souhaitent. Pardonnez moi j'en oublie l'essentiel l'élève en question est V, bien maintenant retourner à vos cours".

PVO "ELLE" :

Ce...ce...ce n'est pas possible pas lui, à l'attente de son prénom ma tête se mit à tourner et je sentis quelqu'un me soutenir afin que je ne m'évanouisse pas, je tourna la tête et vis B tout aussi abasourdi par la nouvelle : "vient on sort" j'hocha la tête et nous nous dirigeâmes vers la sortie du lycée. On se posa dans un parc et là je m'éffondra je ne pouvait pas retenir mes larmes plus longtemps, B me pris dans ses bras en m'assurant que ça ne devais pas être grave, que V avait la peau dure mais si ce n'était pas grave ils ne l'aurait pas fait rapatrier... Mon coeur me fait mal littéralement...B me laisse quelque minutes seule afin que je me calme et s'éloigne pour téléphoner, mais je n'y arrive pas, je me repasse en boucle l'annonce du proviseur, impossible de me la sortir de la tête.

- " Je sais où ils ont emmené V, vient on y va 

- mais mais t'es sûr qu'on peut y aller comme ça ?

- Pourquoi on ne pourrait pas ? Et puis je m'en fous V est blessé on y va ! 

- Hum

- Qu'est-ce qu'il y a ? 

- Tu penses que...qu'il voudra bien me voir, s'il est en état...

- Mais bien sûr qu'est-ce que tu fais, allez vient."

J'attrapa la main que me tendait B et nous nous dirigeâmes vers la gare, mon coeur se serrant de plus en plus à chaque minutes...

"ELLE"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant