La realité au carrefour des rêves

2-Hanté!

Danse, chant, silence, bruit, tout
Me ramène dans l'arène de nos ex soirées
L'instant passé m'enivre au siècle de nos interminables regards complices,
Je nous regarde, sans y être!

Fortune! Oh Fortune ! Si j'en avais , je motiverais les chimistes afin de trouver
Dans les pénombres de leurs formules
Celle qui remonterait le temps

Magie! Oh magie! Si j'étais magicien je ferais du passé notre futur
Car, vois-tu?
Aux pays des nostalgies je suis rescapé de notre amour
Aujourd'hui fantôme, qui me visite qu'en rêve

Au delà de tous les amours, toi, tu demeures l'original
L'oiseau bleu que j'ai inadvertamment égaré
Oh phénix ! Quand renaîtras-tu de tes cendres?
Un siècle ? Deux? Quand déploeras-tu tes ailes sur le ciel de mes sentiments ?
Quand bécoteras-tu de nouveau mes lèvres de ton souple bèc?

Beauté des grands plateaux du togo
Tu as l'allure et la morphologie de tes terres
Tu t'élèves comme ces hauts monts
Et tu t'affaisses tel un de ces versants abritant la fraîcheur des douces végétations
Avec toi c'était des nuits étoilées, des défilés couplés même sur des sentiers bien qu'opposés

C'est plus que des miettes de souvenir en blancs et noirs, ce sont des films aux images HD qui me reviennent

Je nous revois! Que dis-je ? je nous vois en clair !
sous les arbres de l'ul, dans les amphis toujours liés

Oh ! C'était réel, tu étais là, on était palpable, mais tous dans un rêve illusoire
Un rêve trompe-l'oeil qui me hante, et qui, dans le temps d'un instant
Me donne des espoirs à la taille de l'Everest
Un rêve fantasmagorique qui fait renaître tes cendres de phénix

Oh oiseau bleu ! Oh phénix ! Oh beauté! Si dans le réel tu pouvais renaître de tes cendres, alors tu finiras cette fois à jamais dans les méandres de mon coeur !