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1 mois plus tard, Paris/ France; 14h.
PDV: SELIM.
Je me rince les mains pleins de sang; après avoir torturé une balance qui faisait parti de mes hommes. En sah c'était une nouvelle recrute en fait. Chez moi il n'y a pas de balance, il n'y a pas de traitre. Je veux qu'il souffre , qu'il sache que les traîtres c'est ceux là qui n'ont pas de principes . Mais vous savez, j'ai peut-être la conscience sale mais mes mains non. Parce que oui, je n'ai jamais pris une vie. Quand je tire? Je tire à ses endroits très précis. Je ne tire pas à ses endroits qui enlève des vies, ça? Je laisse une autre personne s'en charger. Je me suis toujours dis que si un jour il Arrivait que j'arrive à un stade ou la seule issue possible serait de ôter la vie d'une quelconque personne, alors là oui je le ferais. Mais avant cela non.
Je suis peut-être un monstre , mais je n'oublie pas les paroles de ma mère. Et puis qui suis-je moi misérable humain vivant sur cette terre pour décider de qui vivra et qui ne vivra pas? Qui suis-je moi pour décider à la place du créateur de la durée de vie d'une personne? Je ne suis personne. C'est drôle n'est-ce-pas? Chaque jours je joue dans le sale, mon clan vend de la mort aux gens et je suis à la tête de toute cette saleté et tu m'entends parler comme si j'étais un saint. C'est drôle pas vrai? Mais c'est comme ça. Quitte à me dire que tout ça c'est des bêtises, c'est débile mais ma réponse sera la même " c'est comme ça puis c'est tout". Je ne dirais pas qu'un jour je quitterais ce gang, parce que eux c'est ma famille. Ces gens là avec qui j'ai combattu durant toutes ces années c'est mes frères, mes soeurs. C'est mes petits, mes petites. C'est mes grands, mes grandes. C'est mes vieux.
Alors les lâcher, pour l'instant je ne pense pas à ça. Je ne me vois pas les lâcher, je les montre les voies à suivre, et cela dans les deux cadres . Je parle de mes petits bien évidemment. Mes grands je les respectes et vice versa.Dans le cadre professionnel mais aussi personnel. Je peux parfois être une personne vraiment sage je te dis. J'arrête, me jeter des fleurs j'aime pas.
Je sors de la cave et Je vais dans mon bureau.

J'étais assis pensif comme toujours jusqu'à ce que quelqu'un toque à ma porte. Je dis donc à la personne que c'est ouvert puis elle entre.
Ah c'est Arther. Celui qui se présente en mon nom en tout et pour tout. Pourquoi je ne me montre pas? Parce que je n'aime pas ça, sa ne m'intéresse pas trop. Moi mon boulot c'est de diriger, donner des consignes. Je ne donne pas d'ordre non, mais cela ne veut pas dire que si je dis quelque chose sous forme de consigne l'on me boude, non. Quand je dis quelque chose, je ne le répète pas .
Je me fais respecter, c'est ça que j'aime. Le respect . Je fais mes bails puis tout le monde est heureux.

-Moi:•* en levant un sourcil* Arther?

Je ne sais pas ce qu'il fait là vu que tout est calme.

-Lui:• Selim* en me tendant sa poignée *
-Moi:•* en la serrant* assieds-toi et parle.

Pas besoin de vous dires que le ton que j'emploie est des plus sévères. Ce son peut-être mes negros toutes ses personnes, mais il faut savoir quand sourire et quand grail la dent.
On ne sourit pas toujours, cela engendre la prise de confiance et le manque de respect.

-Lui:• c'est au sujet de la Colombie.

Je serre les dents. Mon gang de ce côté là je déteste entrer en profondeur dans leurs bails. Là-bas prendre des vies c'est comme prendre de l'eau. Je pense faire une succession très prochainement. Je ne veux plus en être le chef. Je ne suis jamais concrètement aller là-bas pour régler des bails, ils savent comment se gérer. Je n'aime même pas qu'on me donne des non seulement bonnes mais aussi des mauvaises nouvelles à son sujet.

-Moi:• que ce qu'il se passe?
-Lui:• C'est..* hésitant *
-Moi:• c'est?
-Lui:• Moussa.

Mais que ce qu'il me veut encore lui? Vas-y je suis quelqu'un d'un naturel calme. Mais qui peut devenir à la renverse Nerveux. Faut pas chercher à m'énerver.

My story.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant