Chapitre 7 : souvenir de deux amis

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Une fois dix bonnes minutes passées, on arriva prêt du quartier royale. La bibliothèque était une immense tour constamment allumée dans laquelle je n'allais jamais. Will passa les barrages de police sans trop de difficulté et se gara juste devant la tour. Il me porta dans ses bras et ouvrit la porte dans un fracas épouvantable. La femme dirigeant la bibliothèque sauta de surprise et nous cria dessus.
- AAAAH ! Ne me refait plus jamais ça Sty... Oh c'est toi Will. Mais vous... Vous êtes la princesse ! Qu'est ce que vous faites la ? Et dans cet état en plus !
- C'est une longue histoire Lucie, tu peux aller me chercher une trousse de soin et un téléphone pour que j'appelle Margot ?
- Tout de suite !
Elle partie en courant a travers ses rayons de livre. Elle était grande et rousse, plutôt mignonne. Tu m'étonnes que Bœuf ressente des choses pour elle.

Will me posa sur une table et s'essaya deux secondes. Il soufflait péniblement et semblait s'inquiéter. La bibliothèque était plutôt vide comme à son habitude, au moins c'était à notre avantage. Il examina ma blessure aux jambes puis celle à ma main quand Lucie revint.
- Qu'est ce qu'elle a ?
- Une jambe engourdie, rien de grave et un poignet disloquer. Va falloir que tu lui remettes en place le temps que j'appelle ma femme.
- Oui vas y.
Will s'éloigna un peu de nous et Lucie me regardais avec des yeux presqu'en colère. Je n'arrivais pas du tout à déchiffrer l'expression qu'elle avait sur le visage.
- On t'a déjà remboîté quelque chose ?
- Non jamais...
- Ça va pas te plaire. A trois d'accord ?
- Ok...
- Un... Deux...
- AAARGH ! T'avais dit à trois !
- C'est mieux d'être surprise, voilà normalement tu devrais plus trop souffrir.
- Pas faux... Il fait quoi là Will ?
- Il tente d'appeler sa femme, d'entendre la voix de sa fille et peut être de son fils. Je ne sais pas si il dort à cette heure là.
- Il a quel âge ?
- Huit ans quelque chose du genre, ça fait longtemps que je ne les ai pas vu.
- Vous vous connaissez d'où vous ?
- Alala... Ça remonte au collège je pense... On était une bande d'ami, on voulait devenir lieutenant mais seul Will a réussi les épreuves et a été envoyé au front.
- Et il a eu sa blessure au dos...
- Sa blessure ?
- Oui t'as jamais vu son énorme cicatrice ?
- Ah si ! Celle qu'il s'est faite à cause du Tigre ! C'était un peu avant le tournois et la disparition des monstres... Pff quelle époque sombre...
- Ouais en effet.
De là où on était on pouvait entendre la discussion de Will.
- Allô Margot ? Tout va bien mon amour ?
- ...
- Oui moi ça va... J'ai pas de probleme au palais pour l'instant. On a essayé de prendre ma voiture pour assassiner la princesse mais rien de grave...
- ...
- Oui...
- ...
- Je vois.
- ...
- Et les enfants ? Notre petite fille Hazel est réveillée ?
- ...
- Ah ok... Et Absalon ?
- ...
- Non plus... Oui je sais que je leur manque mais je serais bientôt à la maison. C'est promis. Dans quelques jours ce sera enfin finit...
- ...
- Ah oui... D'accord... Je t'aime fort, dort bien.
Il raccrocha et se redirigea vers nous. Lucie lui fit un câlin pour le réconforter de ne pas voir ses enfants et moi je lui posai des questions comme une conne.
- Tu vas partir ? Comment ça dans quelques jours c'est finis ? Tu prends pas ta retraite ! Et puis c'est pas parce que je deviendrais majeur que tu ne seras plus mon cuisinier !
- T'en fais pas, je prendrais juste quelque vacance bien méritée après ton passage au pouvoir...
- J'espère bien !
- Bon maintenant il faut te remettre dans ta chambre. Tu peux à nouveaux remarcher ?
Je me leva de la table, m'appuya contre elle et j'arrivais à tenir à peu prêt debout.
- Parfait, on retourne te mettre dans ta chambre. Si on te pose des questions tu dis que t'es venu ici après avoir craché la moto quelque part et je suis venu te chercher d'accord ?
- Ok...
- Lucie ça marche pour toi ?
- Je ferais alibi t'en fais pas chef !
- Pourquoi t'appelles Will chef ?
- Euh... Ba... Parce que c'est un chef étoilée... Voilà.
- Ah ouais pas faux... Bon à plus tard, ravie d'avoir fait ta connaissance Lucie !

On sortit tous les deux de la bibliothèque et on se redirigea vers le palais dans sa voiture. A cause d'un blanc trop gênant à mon goût je pris parole.
- C'est quand même bien que vous soyez resté amis au bout de tant d'année...
- Oui surtout avec tout ce qui c'est passé.
- Tout ce qui c'est passé ?
- On a perdu beaucoup d'ami lors de la chute de Paris. Une qu'on aimait beaucoup s'appelait Elina... Tuer par des soldats chinois... Enfin voilà quoi.
- Je suis... Je suis désolé.
- T'y peux rien. C'est trop tard de toute façon.
On continua là trajet sans trop parler. Lorsqu'on arriva devant le palais, une vingtaine de garde ainsi que Bœuf et mon grand père nous attendaient. Lorsque je sortis de la voiture l'empereur m'attrapa par le bras et me serra si fort qu'il me fit mal.
- Arrête grand père !
- T'es pas un peu folle de voler une moto et de t'enfuir comme une mal propre !
Bœuf s'approcha de la voiture, prit sa hache et la souleva au dessus. Il s'apprêtait à donner un énorme coup avec.
- Sort de la Will !
Le pauvre se jeta dehors sans trop comprendre ce qui lui arrivait. Le commandant frappa si fort qu'il détruisit le moteur ainsi que l'intérieur du véhicule.
- Ma voiture ! C'était... C'était...
- Un endroit où est monter le traitre. Heol a avoué son partenariat avec PL pour sauver sa sœur. Il faut détruire toute trace de sa présence dans ce royaume. Demain, après le conseil des ministres et de l'Empereur, il sera exécuté par mon apprentie.
- C'était... La voiture de mon pere !
- Nous t'en retrouverons une ne t'en fais pas cuisinier.

William perdait le contrôle et fixait ce qui restait de sa voiture. Il serrais les points et tremblait sous la rage. Il y eut un énorme silence lorsque le vent se leva dans la cour du palais. Il se calma et se dirigea vers Bœuf.
- Tu es peut etre l'homme le plus fort du monde mais n'abuse pas de ton pouvoir. Ce qui te rends fort est la façon dont tu utilises ta force.
- Tu oses me donner des leçons de morale cuisinier !
- Je veux les clés de ma caisse demain sur ma table de chevet c'est compris ?
- Insolent va... Rentre au palais ça vaudrait mieux.

Mon grand père me traîna jusqu'à devant ma chambre et on eut une longue discussion.

L-O-I [TOME 2] : La relève Où les histoires vivent. Découvrez maintenant