Apologize

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Mon corps, ou mon cerveau, ressens le besoin de se couper. Mais, est-ce un besoin réel ? Ou bien c'est comme des nouveaux vêtements : réconfortant, mais tellement facultatif ? En fait, réconfortant, c'est grand dire ; est ce que cet état de panique, de transe, de contrôle malsain est vraiment un réconfort ? Est-ce vraiment une douleur nécessaire ? Est-ce essentiel à ma survie ? Est-ce un besoin comme la nourriture ou l'eau ? La réponse est non. Ça l'est devenu, essentiel, à force de ne faire que ça : un peu comme une drogue, comme le café glacé et la musique, quelque chose qui me ronge, comme une blessure qui ne veut pas guérir. Comme une tentation qui grandit et devient hors contrôle, et peu à peu, cela devient une dépendance.

Recueil d'écrit d'un interné Où les histoires vivent. Découvrez maintenant