LPDME - Cinq.

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Je me lève ce matin en ayant la tête rempli d'appréhension, je repensais sans cesse à la discussion que j'avais eu hier avec Jyssem et le faites qu'il veuille absolument que je m'en aille et en finir avec notre mariage me crispe énormément, je comprend pas cette détermination qui émane de lui.

Je sors du lit et me dirige dans la salle de bain.
Après avoir fini ma toilette, j'enfile une djellaba avant d'aller dans la cuisine préparer à Jyssem un déjeuner copieux.

Après avoir terminé, j'ai déposée ce que j'avais préparé en prenant bien soins de refermer les plats avec des couvercles.
J'ai attendu quelques minutes avant que monsieur ne se daigne a me rejoindre, il est arrivé au salon comme à son habitude âpreté, propre et parfumé, mon mari a toujours eu cette classe peut importe ce qu'il porte, tous lui va si bien, il est si séduisant, tu m'étonne que l'autre poufiasse veuille le récupérer.

Il c'est assis près de moi :

Jyssem — Salam Aleykûm.

— Aleykûm Salam, mange avant que sa refroidisse.

Jyssem — Ouais et merci.

— C'est normal.

Le déjeuner c'est passer dans le silence, quand ont a tous les deux terminé, j'ai débarrassé la table avant de faire la vaisselle et de le rejoindre une quinzaine de minutes plus tard sur le canapé.

Jyssem — Tu sais que tu peux pas rester là. J'tai donner deux jours et je reviendrais pas sur ma décision Ayssata.

— Quand a moi je t'est dis que je ne bougerai pas parce que c'est autant chez moi que chez toi, je reviendrai pas là dessus non plus.

Jyssem — Y'a pas de problème, je vais bouger.

— T'est incroyable quand même !

Jyssem — J'ai émis le souhait de te répudier et je le ferais, y'a pas de je suis incroyable, fallait y réfléchir à deux fois c'est plus mon problème maintenant.

— Tu m'aime toujours ?

Jyssem — Ouais et je t'aimerais toujours mais sa suffit plus.

— Dis plutôt que pendant tous ses mois tu ne savais pas comment me jeter et quand cette belle occasion c'est présenter à toi tu l'a saisie direct mais si tu pense que ce sera si facile pour toi détrompe toi.

Jyssem — Je t'ai toujours aimé, y'a jamais rien eu entre moi et Asma, c'était toi ma femme qu'est-ce que tu voulais que j'aille faire ailleurs ?

— Ce n'est pas du tout l'impression que ça donner, je sais pas si tu t'en rend compte mais au moment où elle est revenu dans ta vie, tu m'a complètement oublié, je n'était plus rien pour toi, tu ne me parlais même plus, les seules moment ou tu le fesais c'était pour passer tes nerfs sur moi ou parce qu'on devait aller voir ta famille. J'ai perdu toute confiance en toi, toute confiance, je n'entendais que son nom, tu ne fesait que ses éloges avec tes amis et moi j'aurais du faire quoi ? Me joindre à vous ? Arrête s'il te plaît, je regrette pas ce que j'ai fais.

Jyssem — Pourtant y'avait rien.

— C'est tous ce que tu trouve à me dire là ?

Jyssem — Tu veux que j'te dise quoi ? J'ai pas envie de m'embrouiller avec toi et surtout pas maintenant.

— Hum d'accord donc on reste comme ça ? Ce qu'on a sur le cœur, les non-dis on les oublie ? On les enferme au fond de nous et on passe à autre chose c'est sa ? Tu me répudie et fin ?

Jyssem — Ayssata ...

— Non mais c'est bon j'ai compris mais sache que si tu me répudie Jyssem tu t'en morderas les doigts, crois-moi tu ne t'en relèveras pas, si à l'heure actuelle ce que tu veux c'est perdre la femme de ta vie, fonce mon ami, fonce mais sache qu'il n'y aura pas de retour en arrière.

Je me suis levé et je suis allé m'enfermer dans ma chambre, la seule chose que je peux faire pour le moment c'est craquer. Je suis impuissante fasse à cette situation et sa me tue !

Quelque minutes après j'ai entendue la porte claquée et les larmes que j'avais réussi a retenir ce sont empressés de couler. Je pensais qu'il viendrait pour qu'on puisse s'expliquer mais au final il n'en a vraiment rien à faire.

Je n'avais qu'une envie c'était de m'endormir et d'oublier tous ce qu'il a pu ce passer ses derniers mois mais les pleurs de la petite m'on tout de suite fais revenir à la réalité des choses.

— Qu'est-ce qu'il y a Saphyre ? Tu vois pas que t'a maman elle en peut plus de ton papa hein ?

Elle c'est arrêter de pleurer et m'a regardé en souriant, à la limite d'exploser de rire, là digne enfant de son père.

Je lui est donné le sein avant de la bercer jusqu'à ce qu'elle s'endorme de nouveau.
Elle est restée ainsi dans mes bras pendant quelques minutes avant que la porte ne ce mettent à sonné, je l'ai déposé délicatement dans son berceau et je suis allée ouvrir.


























































– Coucou !

Le père de mon enfant. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant