SPLEEN

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1-Personne ne sait combien de temps peut durer  une seconde de souffrance.

2-J'ai pardonné des erreurs presque impardonnables, j'ai essayé de remplacer des personnes irremplaçables et oublier des personnes inoubliables. J'ai agi par impulsion, j'ai été déçu(e) par des gens que j'en croyais incapables, mais j'ai déçu des gens aussi. J'ai tenu quelqu'un dans mes bras pour le protéger. J'ai ris quand il ne fallait pas. Je me suis fait des amis éternels. J'ai aimé et l'ai été en retour, mais j'ai aussi été repoussé(e). J'ai été aimé(e) et je n'ai pas su aimer. J'ai crié et sauté de tant de joies, j'ai vécu d'amour et fait des promesses éternelles mais je me suis brisée le cœur tant de fois. J'ai pleuré en écoutant de la musique ou en regardant des photos. J'ai téléphoné juste pour entendre une voix. Je suis déjà tombé(e) amoureux/se d'un sourire. J'ai déjà cru mourir par tant de nostalgie. J'ai eu peur de perdre quelqu'un de très spécial que j'ai fini par perdre.

3-Comprendre quoi ? Qu'un jour on se réveille et qu'on ne pleure plus ? Combien de nuits j'ai passées, les dents dans l'oreiller, je voulais retrouver les larmes, la douleur, je voulais continuer à geindre. Je préférais ça. J'ai eu envie de mourir, après quand la douleur m'a envahi le corps, j'étais devenue un manque, un amas de nuits blanches, un estomac qui se vomit, j'ai cru en crever, mais quand la douleur s'est estompée, j'ai connu autre chose. Et ce n'était pas mieux. C'était le vide.

4-J'ai toujours eu cette sensation de vide au fond de moi, peu importe si j'étais heureuse ou malheureuse... J'ai toujours l'impression d'un manque, d'un manque tenace. J'ai toujours cette envie que l'on me protège, que l'on me prenne dans ses bras. Mais je crois savoir d'où vient ce vide... J'ai un manque de tendresse au niveau de l'amitié, j'ai un manque d'attention... J'ai toujours été la fille un peu trop froide, peu démonstrative de ses émotions... Et pourtant, au fond de moi, je suis d'une sensibilité à fleur de peau... Alors, à l'extérieur, je montrerais de la froideur mais enfin de compte, tout ce que j'attends, c'est que l'on me prenne dans ses bras, qu'on lise en moi comme dans un livre ouvert... Tout ce que je veux, c'est qu'on arrive à détecter cette sensibilité très développée au fond de moi, qu'en un seul regard, un seul croisement de regard, on me comprenne... Mais jusqu'à présent, jamais personne n'a su analyser mon regard, n'a su aller au-delà de mon apparence froide, distante... 

5-Oui, c'est vrai, je suis instable, oui c'est vrai, j'ai les jambes qui tremblent, je ne tiens pas sur mes pattes, j'ai la voix qui dérape, je m'attache aux gens qui ne veulent pas de moi et dédaigne ceux qui m'aiment. Je sais, je suis une handicapée des sentiments

6-Ils disent que ça passera avec les temps mais y'a que le temps qui passe...

7-Et me voilà au beau milieu de la nuit, fixant le plafond, me demandant où j'en suis dans cette vie...

8-Elle écrit ses phrases préférées dans des cahiers, les phrases qui résonnent en elle, qui arrivent à exprimer à la perfection ce qu'elle ressent. Elle apprend que la plupart du temps, ce sont les livres qui lisent en nous et non le contraire.

9-Pourquoi bousiller mes rêves ? Ils ne dérangent personne.

10- Même la nuit la plus sombre prendra fin et le soleil se lèvera.

11-J'ai m'impression d'avoir couru après trois trains, et d'les avoir loupé, l'impression d'avoir loupé un truc, une chose à faire, une case à cocher, l'impression de m'être cassé la gueule, et de ramper désespérément.

12-De certains mots, de certains regards, on ne guérit pas. Malgré le temps passé, malgré la douceur d'autres mots et d'autres regards.

13- Les larmes sont les derniers mots lorsque le cœur perd sa voix.

14-Tu détestes quand les gens te voient pleurer parce que tu veux être cette fille forte. Mais tu détestes aussi que personne ne remarque combien tu t'écroules et combien tu es brisée...

15-A un certain moment, tu te sens plus froid que la neige, tu dors, tu te réveilles, et tu vis comme si de rien n'était, tu m'aimes rien, tu ne déteste rien, rien ne te fait ni chaud, ni froid. Tu n'espère rien, tu ne regrettes rien... Et, on te demande ce que tu as et toi toi, tu réponds, ''Rien, tout vas bien...''.

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Voici le chapitre 3, qui est comme prévu basé sur le Spleen, j'espère qu'il vous plaira, je pense chercher quelques petites choses en plus pour le compléter, un peu plus tard. La prochaine partie sera, sans doute, plus gaie, et sera basée sur la joie, le bonheur ou encore l'inspiration !

Bientôt, une nouvelle année qui commence, vite, vite, profitez bien !

Je vous envoie pleins, pleins de bisous et rendez-vous au prochain chapitre !

Tarteaumelon











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