𝐬𝐨𝐫𝐜𝐢𝐞𝐫𝐞 𝐨𝐫𝐢𝐠𝐢𝐧𝐞𝐥𝐥𝐞 | the vampire diaries

𝐜𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝐜𝐢𝐧𝐪

« 𝐦𝐨𝐫𝐬𝐮𝐫𝐞 𝐝𝐨𝐮𝐥𝐨𝐮𝐫𝐞𝐮𝐬𝐞 »

𝐃𝐢𝐚𝐧𝐚 𝐏𝐡𝐢𝐥𝐬𝐨𝐧

J'étais déterminée à vouloir tuer Mikael, à le faire souffrir et à le massacrer. Et il était certainement à Mystic Falls. Je m'éloignai du manoir Salvatore et rejoignis les rues de la ville. Je décidai de m'asseoir sur un banc en face du Mystic-Grill. J'observais les personnes marcher devant moi. Je n'avais qu'une seule envie : retrouver Mikael. Et j'étais si proche du but.

Alors que je continuais à regarder autour de moi, je vis au loin des humains affolés. Ils se mirent à courir partout afin de fuir quelque chose. Étant curieuse, je me levai du banc où je suis restée assise plutôt longtemps, puis je me dirigeai vers la source de cet affolement soudain des passants. Des corps sans vie se trouvaient au sol. Du sang coulait le long de leur cou, sortant de deux petits trous faits à cet endroit de leur corps. Des crocs de vampires. J'espérais que ce soit Mikael, mais je fus déçue de voir que c'était un brun ne ressemblant pas au vampire chasseur de vampires.

Kol Mikaelson. Voilà qui c'était. Il s'amusait à boire le sang de personnes innocentes. Je levai la main vers lui et fis en sorte qu'il s'éloigne de sa victime qui se trouvait être une jeune femme aux cheveux blonds, elle devait avoir une vingtaine d'années. Il me regardait, énervé, car je l'empêchais de faire ce qu'il voulait.

- Sale sorcière, s'énerva-t-il tout en s'approchant dangereusement de moi.

- Kol, je suis contente de te revoir.

- Quoi ? On se connaît ? S'étonna le vampire originel, il sembla chercher dans sa tête qui je pouvais bien être. C'est bon, je me souviens de toi, la dernière fois que je t'ai vue, tu étais pleine de sang, avec un poignard en plein cœur. C'est bien si tu es de nouveau de vie, on est deux comme ça. Attends, mais tu es sorcière et tu as été ressuscitée ? La vie est pleine de surprises. Ne me dis pas que c'est toi la sorcière originelle dont ma chère mère n'arrête pas de parler ? Finit-il de dire.

- Je suis bien cette personne.

- Ma mère a peur de toi, je crois, d'après la façon dont elle parle de toi. Mais parfois, j'ai juste l'impression qu'elle a envie d'être comme toi, répliqua Kol tout en s'essuyant la bouche qui était pleine de sang.

- Tu parles beaucoup trop, répondis-je en ayant marre d'entendre sa voix. Arrête simplement ce que tu étais en train de faire.

- Je ne suis pas comme ma mère, je n'ai pas peur de toi, me dit-il avec un petit sourire qui pouvait agacer n'importe qui.

Il prit le bras d'un humain qui passait non loin de l'endroit où nous étions et planta ses canines dans son cou. J'utilisai ma magie afin de le faire reculer, mais il fut plus rapide. Il se dépêcha de me faire la même chose avant de partir avec sa vitesse surhumaine. Je touchai mon cou, du sang coulait tout au long de celui-ci et il commença à tacher ma veste. Comment apprécier ce Kol ? Il m'a déjà tuée une fois alors que je me faisais passer pour une simple humaine. Et voilà qu'à présent, il n'hésitait pas à boire de mon sang. Je pris des petites ruelles afin de rentrer chez moi. Il ne fallait pas que les passants puissent voir ma blessure plutôt grave en réalité, aux yeux des mortels.

Quand je fus dans mon appartement, je me dirigeai directement dans ma salle de bain et pris tout ce qu'il fallait afin de soigner cette maudite morsure. Je partis m'asseoir sur mon canapé et je commençai à nettoyer le sang ayant coulé avant de désinfecter la blessure. Je mis un pansement pour la nuit, j'allais pouvoir le retirer le lendemain, sachant très bien que j'allais cicatriser plus rapidement que les êtres humains normaux. Quant à la douleur, je ne la sentais déjà plus. J'avais donc mal terminé ma journée qui aurait pu se finir sur une bonne nouvelle, en quelque sorte, mais ce ne fut pas le cas.

Je souhaitais simplement que la vie de Mikael se termine pour de bon, pour pouvoir passer à autre chose.

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La nuit est passée tranquillement. J'ai plutôt bien dormi malgré la morsure qui était en train de cicatriser. Quand je fus sortie de mon lit, j'allai dans la salle de bain et me plaçai devant le miroir. Je retirai mon pansement et fus surprise de voir que la blessure n'était pas complètement cicatrisée. C'était certainement à cause du fait que ce soit un vampire originel. Après avoir fait ma douche, n'ayant pas eu envie de la faire la veille, je remis un pansement plus discret pour la journée.

Je partis ensuite m'habiller d'un pantalon bleu foncé et d'un chemisier fluide noir. Après avoir enfilé mes chaussures et ma veste, je sortis de mon appartement puis de mon immeuble. Dehors, il faisait beau. Le soleil était en train de monter doucement dans le ciel. J'aimais bien sortir avant midi. J'appréciais la fraîcheur matinale. C'était plus supportable que la chaleur durant l'après-midi.

- Diana ! M'interpella une personne au loin.

Je m'avançai de quelques pas avant d'apercevoir correctement l'homme qui m'appelait. Sans grande surprise, je reconnus le visage de Klaus. Il sourit en me voyant. Il voulait me parler de Mikael. Il me dit que des vampires qu'il connaissait l'avaient rapidement aperçu non loin de la ville et qu'il allait bientôt arriver ici.

- Tu as été mordue ? Me demanda Niklaus en retirant les cheveux de mon cou afin de voir correctement le pansement.

- C'est ton frère qui m'a fait ça, lui dis-je, mais je vis sur son visage qu'il voulait savoir lequel. Kol.

Il m'affirma qu'il n'était pas très étonné de son comportement, même si ça ne lui faisait pas plaisir de savoir qu'il m'avait fait cela. Nous changeâmes de sujet par la suite et nous reprîmes celui d'avant, c'est-à-dire Mikael.

- Je sais qu'il vient surtout pour te tuer, lâchai-je en tournant la tête vers l'hybride aux cheveux châtains.

Il n'avait pas pris la peine de me regarder à son tour. Il ne voulait pas mourir, tout comme la majorité des personnes vivantes sur cette planète. Nous continuâmes de marcher en silence.

- Je sais qu'il a toujours voulu le faire.

- Dire que tu n'étais pas au courant, venant de ta part aurait été étonnant puisque tu nous surveillais à la Nouvelle-Orléans, me dit Niklaus les mains derrière son dos.

- C'était surtout lui que je surveillais, l'informai-je.

- J'avais compris.