Chapitre 15: Prémices.

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Le reste des vacances passa plutôt rapidement, mais dans la bonne humeur. Harry continua à entraîner Daphné. Il lui fit réviser tout ses sorts depuis la première année pour être certain qu'elle les maîtrisait bien. C'est ainsi qu'il avait procédé avec l'AD. Elle savait très bien utiliser le sortilège de stupéfixion, et se défendait plutôt bien. Pour le prochain cours, il commencerait à lui apprendre le patronus. Il fallait qu'elle sache utiliser ce sortilège, Voldemort se servait des détraqueurs après tout. C'était donc inévitable.

La veille du retour des élèves, et Dumbledore par la même occasion, Remus, Iris, Daphné et Harry se réunirent dans la salle sur demande. Il fallait qu'ils mettent au point une stratégie. Remus devra quitter Poudlard, il faut donc qu'ils se mettent d'accord sur différentes choses, notamment..

- Il faut que l'on recrute des gens de confiance louveteau, on ne gagnera pas cette guerre seuls. Tu le sais.

-Oui, Remus.. J'avais déjà un peu réfléchi à la question..

- Tu planifies maintenant Potter ? Surprenant ! À croire que me côtoyer te fais du bien.

Le jeune Gryffondor leva les yeux au ciel tandis que la mère de la jeune blonde laissait échapper un léger rire.

-Toujours à parler pour rien Greengrass. Bref. J'ai une liste des personnes que j'aimerais convaincre.

Il fit passer la dite liste de main en main et certains noms amenèrent des doutes chez Remus, Iris et Daphné.

-Fred et Georges Weasley ? Tu es conscient que ce sont les frères de deux personnes dont tu veux te venger ? Qui te dis qu'ils ne sont pas dans le coup ?

Les adultes étaient plutôt sceptiques tandis que la Serpentard restait silencieuse.

-J'ai confiance en eux. Si les jumeaux recevaient de l'argent de Dumbledore, ils auraient déjà ouvert leur boutique. Ils ne l'ont fais que grâce à la récompense du tournoi des trois sorciers, et j'ai confiance en eux. Ils ne cherchent pas la gloire, le pouvoir ou l'argent. Ils veulent faire rire les gens, leur montrer que malgré tout, on doit continuer de s'amuser. Je leur parlerais moi-même, mais j'ai besoin de toi Remus. La prochaine sortie à Pré-au-Lard. Qu'ils m'y rejoignent. Dis leur bien que personne ne doit être au courant. Enfin.. Ils sauront trouver une excuse.

Un rictus se forma au coin des lèvres du jeune Potter. Il avait passé les quelques derniers jours à s'échanger du courrier avec les jumeaux.

-Bien Harry. Mais je continue de croire que c'est une mauvaise idée. Je ferais passer le message.

-Merci Remus. Il va falloir qu'on fasse attention aux courriers.. Qui sait si Dumbledore les intercepte ?

- Tu as raison Potter. Olivier Dubois ? C'était le capitaine de Quidditch de Gryffondor non ?

-Tu as une bonne mémoire Greengrass. Effectivement. Il pourrait nous être utile, il voyage grâce à son travail donc il pourrait recruter à l'étranger.

-Neville Longbottom et Luna Lovegood ? Ce sont deux élèves de Gryffondor et Serdaigle. Des amis à toi j'imagine ?

-Neville est un bon sorcier, il lui manquait de la confiance en lui. Mais il en a fais preuve lors de la bataille de juin dernier. Il suit le chemin tracé par ses parents.. Il est aussi le fils de ta marraine, c'est un très bon choix mais..

-Loufoca ? Vraiment Potter ?

Le brun se tourna aussitôt vers la blonde et la fusilla du regard.

-N'insulte pas Luna devant moi. Elle est mon amie. Elle est douée et j'ai confiance en elle. Elle est juste trop innocente pour ce monde, elle voit les choses différemment. Elle vit un peu à part des autres, et c'est à cause de cette différence que les gens la rejette. Et ça ne te rappelle rien ? Les loup-garou, les elfes, toutes les créatures sont méprisées des sorciers car elles sont différentes. Nous ne mépriserons personne et nous aiderons ceux dans le besoin. Compris Greengrass ?

Iris était confiante. Elle avait fais le bon choix. Le jeune Potter n'était pas un sorcier comme les autres, et il venait de donner une bonne leçon à sa fille.

Daphné hocha lentement la tête en croisant les bras, agacée qu'on lui fasse la morale.

-Tonks, louveteau ? Tu veux la mêler à tout ça ?

-Oui. C'est une auror, elle pourra nous être utile. Je compte sur toi pour la convaincre, Remus. Quelqu'un a d'autres suggestions ? Remus ?

-Je vais tâter le terrain du côté de l'ordre et observer chacun pour savoir à qui l'on peut faire confiance. Mais j'ai une autre idée. Augusta Longbottom, la grand mère de Neville. Elle fut une grande combattante, et elle te serait d'une grande aide, politiquement parlant.

-Je te laisse t'en charger, j'en parlerais à Neville. Professeur Greengrass ?

-Je n'ai pas vraiment d'idées précises pour le moment, je testerais mes proches et je te tiendrais au courant, Harry.

-Je vous remercie. Greengrass ?

-Certains Serpentard hésitent à rejoindre le Seigneur des ténèbres, ils ne sont pas convaincus par ses idéaux. Cela pourrait être bien pour eux. On leur offrirait une porte de sortie, et on gagnerait des membres. Je vais me renseigner.

-Bien, alors nous savons quoi faire pour le moment, principalement du recrutement. On continuera les entraînements même si ça sera plus compliqué de se retrouver. Je commencerais à t'apprendre le patronus et tu devras t'entraîner seule, Daphné. De mon côté je vais tenter d'apprendre divers sorts, ça nous sera utile.

Divers recommandations et conseils furent échangés et ils finirent par se séparer pour aller se coucher. Demain serait un nouveau jour. Le petit groupe d'Harry se met en marche. Ils ont tous quelqu'un à protéger dans cette guerre..

Le jeune Gryffondor, allongé dans son lit eut un petit rire.

L'armée de Dumbledore.. Les maraudeurs.. L'ordre du Phénix.. Les mangemorts.. Tout ces groupes ont un nom.. Il va falloir qu'on s'en trouve un nous aussi..

C'est sur ces pensées qu'Harry s'endormit, serein.

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Un homme apparut le long d'une rivière en grimaçant. Son corps était endolori à cause des nombreuses tortures qu'il avait subies. Il en avait l'habitude maintenant. Il se mit à marcher en direction d'un petit quartier assez délabré. L'ambiance était assez sombre, en partie à cause de la nuit. Une ancienne zone industrielle.. Toutes les maisons étaient les mêmes ici. L'homme avança dans les rues et se stoppa finalement devant une maison. Il déverouilla la porte avant de froncer les sourcils. Sa baguette fut dans ses mains en un instant. Il pénétra dans la maison et s'avança vers le salon, aux aguets avant qu'il ne se tourne, un sort aux bouts des lèvres. Le visage devant lui le fit lâcher un juron.

-Bonsoir, Severus.

-Ma maison n'est pas un moulin, Albus. La prochaine fois prévenez moi. Qu'est ce que vous me voulez ?

-Il faut qu'on parle d'Harry...

Amère Manipulation. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant