-Yume?
-Qu'y a-t-il?
-Que pensez-vous de la vie?
-De laquelle de Vie parlez-vous?
-Comment cela?
-Il y a vous, La Vie et la vie en général.
Elle rit de sa douce voix qui le faisait tant rêver.
-Je parlais de la vie en général.
Il réfléchit.
-Maintenant que vous le mentionnez, Humaine, vous représentez la vie.
Elle sourit de ce sourire qu'il affectionnait tant.
-Quel gâchis de rester auprès de moi, vous devriez être avec un humain beaucoup plus jeune, marmona-t-il d'un ton bourru.
Elle sourit.
-Je ne suis pas d'accord. Les ténèbres sans lumière est un sombre abysse. La lumière sans les ténèbres est horriblement aveuglante. La vie est une immense palette de nuances de gris, parfois sombres, parfois claires, représentant les épreuves traversées, les souvenirs vécus de chacun.
Il rit, amusé.
-Socrates serait vert de jalousie s'il vous écoutait.
Elle leva furtivement la tête.
-Comment était-il?
-C'était un grand homme. Bien qu'un peu fou et c'est ce qui m'entraîna à ses côtés.
-Parlez-moi des grandes personnes.
-Pas tout de suite. Chaque chose en son temps, répondit-il doucement, faisant couler la douce chevelure de la jeune femme entre ses doigts de givre.
Vitae remarqua que dernièrement, il n'arrêtait pas de les toucher.
-J'adore vos cheveux, je ne me lasserais jamais de les toucher.
-Comment peut-on aimer une tignasse semblable à la mienne lorsque l'on a des cheveux aussi doux, lisses et parfaits que les votres?
Il sourit tendrement, les caressant.
-Vous l'avez dis vous-même: ils sont parfait. Les votres sont imparfait, comme la vie et ses différentes nuances.
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Ce Jour Là, Elle M'a Donné Un Nom.
RomanceIl suivait un humain, mais pour la première fois, ce n'était pas pour l'emporter.