iii

4.5K 306 177
                                    

Mardi 01 janvier 2019.
07h55.
Eren Jeager.

Je me prépare rapidement pour essayer d'arriver, au moins une fois de ma vie, à l'heure. Ce serait un putain de record. J'ai jamais entendu la sonnerie de huit heures parce que je viens toujours en retard.

Les grilles ne sont même pas ouvertes quand j'arrive.

Bref, de tout façon, j'aurais beau me dépêcher, je ne serai pas à l'heure parce que quand t'es en retard une fois, tu l'es toute ta vie, et ça même si tu te lèves à deux heures du matin.

Martine : Je comprends pourquoi ton cerveau est aussi lent. Espèce de tortue.

Toi tgl parce que tu risques de me mettre en retard et je veux pas ça.

Martine : J'ai vu un bête de truc, ça pourrait t'aider pour ton odeur de chaussettes.

Je me suis lavé, j'te rappelle.

Martine : En plus t'es tellement moche que tu ressemble à un mandala de gamin de trois ans putain.

Ahaha. Très drôle !

J'arrive devant le lycée et...

Martine : Ta mère la poule qui mange des asperges.

Je suis en retard..

Je sonne à l'interphone et vois que la femme retient un soupir de désespoir. Je lui fais un sourire désolé qu'elle à l'habitude de voir et elle me laisse entrer.

Je monte les marches de l'escalier rapidement et arrive essoufflé au deuxième étage pour mon cours de biotechnologie.
Je crois que j'ai maigris, là.

Sérieux, il faudrait vraiment investir dans des ascenseurs pour les profs et surtout POUR QU'ON PUISSE LES UTILISER MERDE !
Il ne pensent pas aux jeunes qui sont en pleines croissance, c'est quand même fou.

Je tape à la porte mais je n'entendis pas le mot "entrer".

Je me permets d'ouvrir la porte mais celle-ci se referme tout de suite me causant une putain d'hémorragie nasale, sa mère.

Martine : Là, on peut dire que t'es aussi rouge que ma vie. *badum tss*

Tgl, t'as pas de vie. *badum tss*

Martine : Enculé.

Je frappe de nouveau à la porte et tombe sur un Mr Ackerman énervé.

Je regarde vite de gauche à droite pour vérifier que la voie est libre et heureusement, pour moi, elle l'est.
Je me met à courir mais c'est sans compter sur le prof qui lui aussi entame sa course.
Je dévale les escaliers et saute, s'il m'attrape et me tabasse.. Je me dédouble et on le frappe à deux.

Il est flippant ce prof, putain.

Euh.. Attendez ? Je rêve où il m'as presque rattrapé..?

J'aperçois les toilettes et cours m'y réfugier mais il bloque la porte. J'use toute mes forces et parviens à la fermer à clé.

J'ai failli mourir sur le champs de bataille, les gars.

Martine : Ouais, mais.. Tu sais qu'il t'attends derrière la porte ? Bref, ravie de t'avoir connu, gros.

— « Gamin, sors ! Si tu tiens ne serait-ce qu'un peu à ta vie. Tu sais très bien que je peux défoncer cette porte et toi aussi par la même occasion. Il se met à taper violemment sur la porte qui nous séparait. Je vais d'abord faire un petit pipi. Je rêve ou t'es en train de pisser alors que tu vas te faire déchirer ?! »

Martine : Je me pose la même question..

Je vais crever donc j'aurais pas la possibilité de pisser.

— « Bah.. Je soulage ma vessie, hein. » Je l'entends soupirer puis il donne un puissant coup dans la porte. Je sens immédiatement le froid contre mon cul.

Oui, je baisse mon pantalon jusqu'à mes genoux pour pisser correctement..

— « Mais toi, t'es vraiment un mec bizarre.. » Soupire le prof.

Je le regarde par dessus mon épaule et vois qu'il me regardait.
Je lui présente un sourire gêné et prends quelques feuilles de papier pour m'essuyer, tout en ne le lâchant pas du regard.

— « Vous voulez.. pisser ? Lui demandais je gêné.
Il me regarde et passe sa langue sur ses incisives. Je vais mourir ? »

— « Oui. Il me prend par le col et me sors des toilettes. J'ai même pas remonté mon pantalon ni essuyé mes mains, putain. Je cache mes parties intimes. Il me regarde. Mais putain, remets ton pantalon, merde ! » Il me lâche et mes fesses rencontre le carrelage froid.

Je couine de douleur et lui lance un regard méchant. Il me le rend cent fois plus pire, je préfère baisser les yeux.

Je suis faible.. Que voulez-vous ?

Je remonte mon pantalon, il prend mon bras et me conduit.. En cours ?

Oui, il me ramène en cours. Le mec, il voit bien que je saigne du nez mais il s'en bat les couilles. C'est grave.

On arrive en classe et il ferme la porte violemment ce qui fait taire tout le monde. Et la classe se tourne vers moi avant de rire.

Oui, je suis un clown à mes heures perdues.

— « Tu vas au fond et tu m'attends à la fin de l'heure. » J'hoche la tête.
Je m'assoie à côté d'Armin.

— « Euh.. Pourquoi tu saignes du nez ? » Je regarde Armin et sourit.

— « J'ai regardé le miroir et j'ai vu une putain de beauté et je me suis mis à saigner du nez. » Mon sourire s'agrandit.

— « Wha, fais gaffe, tes chevilles gonflent, t'auras pas assez de crème pour en mettre après. » Dit-il en soupirant.

— « T'inquiètes, avec Thonon, ce qui m'hydrate au quotidien. » Je lui montre la bouteille d'eau Armin hausse les sourcils.

— « Je me demande si t'es seul dans ton cerveau des fois.. » Je souri et soupire à la fois.

"Bienvenue dans AirConneries. Notre voyage se termine dans le cerveau d'Eren. On s'excuse d'avance des turbulences à cause de ses neurones qui se sont débrancher. Merci et bon voyage."

him..? ; sms ereriren Où les histoires vivent. Découvrez maintenant