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Jeudi 03 janvier 2018.
Mathématiques.
08h10.
Eren Jeager.



Les maths, la physique et ma vie sont trois choses que je ne comprendrais jamais.
Sérieux, ma vie est complexe. Elle est dure, et chelou surtout mais..

Martine : Ta gueule le rat des bois. Je dors moi.

Bah si tu dors, casse pas les couilles espèce de flamant pas rose qui pue.

Martine : Ta madre la puta.

Ça veut dire quoi ça, encore ?

Martine : Que ta mère est belle.

Mouais. J'y crois moyen. J'suis sûr, tu m'a i-..

— « Mr Jeager ! Vous voulez du thé pour parler à une vitre ?! » Je regarde le prof qui venait de frapper la table avec une règle.


— « Mais.. la table n'avait rien fait Monsieur.. Vous lui avez fait mal. » Il hausse un de ses sourcils puis soupire d'exaspération.


— « Une table, ça ne respire pas, ça ne boit pas et surtout ça ne ressent pas la douleur ! Je regarde la table qui est en train de pleurer.. Je pleure avec elle. Pourquoi vous pleurez ? »

— « Vous avez fait mal à la table et elle est entrain de pleurer.. » Je mime un petit snif. Non je ne sniffe pas de drogue, les gars.

Le prof en a tellement marre de moi qu'il part s'asseoir et agrippe quelques mèches de cheveux dans ses mains. Oui, je rends fou la plupart de mes profs.


— « Eren, sors. Qui est le délégué pour faire passer le mot à Mr Ackerman et à la C.P.E ? » Jean, ce clochard de cheval lève la main avec un sourire moqueur.

Vas-y fais le fou tant que tu peux, sale moche.
Je prends mes affaires, les range dans mon sac et jette un coup d'œil à la table.. Je lui fais un petit sourire auquel elle répond.
Je me lève et salue les autres d'une manière théâtrale.

J'étais dans le couloir quand une idée me passe devant la tête.


Martine : C'est pas le terme approprié, sale con.

Bas les steak.
Bref, je me mets derrière Jean et lui saute dessus pour récupérer le mot et m'en aller en courant.

— « Espèce de sale idiot suicidaire ! Tu sais que t'es dans la merde si tu fais ça ?! » Il me cours après et je monte les escaliers pour le semer.

Je cours bien plus vite que lui mmdr.

— « Moi qui pensais que les chevaux savaient courir vite. Je me mets à rire comme un con.. Et.. M'éclate la face par terre.
Je crois que de toute ma vie, je suis dans l'incapacité de réaliser deux choses en même temps.
J'essaye de me lever et un pied se pose sur mon dos.. Impossible de bouger, à part trémousser mes jolies petites fesses. Enlève tes sales pattes de mon dos, le cheval ! »


Il appuie plus fort, j'ai presque envie de crier.


— « Bah euh.. c'est que ce n'est pas moi sur ton dos, Eren.. » Je regarde à ma droite pour entendre la voix du cheval. Il avait l'air terrifié. J'essaie de regarder en haut mais.. Nada.

—  « Toi, tu vas en cours, donne-moi le mot et toi, tu vas le regretter. » Ohh non...Par pitié ne me dites pas que c'est la personne à laquelle je pense.

Non, s'il vous plaît. Je sais que parfois, je tiens pas trop à ma vie mais là.. Je ne suis pas un idiot suicidaire quand même..


Martine : Des fois, on se le demande.

Le prof de biotechnologie retire son pied et je me relève pour me dépoussiérer.

— « Eren, tu vas venir dans ma salle. J'ai cours mais je devais prendre des papiers en salle des professeurs et bah à cause de toi.. Je n'irais pas. C'est pas de ma faute.. C'est lui, il s'est retrouvé sur mon chemin. À croire que c'est ma faute si les prof me tombent dessus. Gamin. La ferme. Par pitié. »

— « Ah ! j'ai parlé à voix haute. Je regarde le prof, il a comme toujours son putain de visage blasé. Ça lui arrive de temps en temps, j'sais pas moi, de sourire ? Est-ce que même il connaît le mot “sourire” ? Et “rire” ? Je crois que je lui en demande trop. Sinon, vous allez bien, Monsieur ? » Le prof m'escorte jusqu'à sa classe.

Evidemment, lorsqu'il l'ouvre toutes les têtes se retourne vers moi.
Hum.. Comment j'aime pas être épier comme ça, putain.

— « Au fond à droite
Celui qui lui parle ou le regarde, une semaine de colle pour me nettoyer les salles et faire tout les exercices que je demande. Pigé ? Ils acquiescent tous. Moi, je reste planté là. Bouge Eren ! Il m'a dit de bouger..
Je fais quoi comme sport ?
Je décide de courir sur place. Tout le monde se met à rire et Ackerman me donne une pichenette sur la tête. Vas à ta place, gamin ! » J'y cours sans demander mon reste.

Putain dans quelle merde je me suis encore mis avec la classe que j'aime pas. 

him..? ; sms ereriren Où les histoires vivent. Découvrez maintenant