Deux.

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-Je suis désolé d'avoir était si froid avec toi le premier jour mais il fallait que je détermine qui tu étais réellement pour protéger cette école.

-Alors, qui suis-je ? Demandais-je curieuse.

Son rire fait écho à mes battements de cœur qui s'accélère un peu plus à chacune de ses paroles prononcées.

-Je ne le sais pas encore mais je dirais que tu es une gentille démone luttant encore contre un mal pouvant provoquer le bonheur ou la tristesse. Il marque une légère pose: Tu sais Acya, le combat intérieure est certe éphémère mais il ne reste ni plus ni moins un combat glacial pouvant détruire n'importe qui, toi y compris, les cicatrices de ton corps peuvent te le prouver.

-Pourquoi est-ce que vous me dites tout ça ?

-Tu es la première à venir dans une école de démon en luttant encore contre ton esprit éveillé, le mal et le bien, mais si tu refuse les deux il ne te restera plus rien. Si je te dis tout ça, c'est pour t'aider, et c'est d'ailleurs pour cela que je te propose de venir tous les weekends pour apprendre à contrôler ce qui sommeille en toi. Tu as gagnée le combat oui, mais il finira par se réveillé à nouveau. Tu dois prendre le dessus sur lui, pas l'inverse. Dis-il sérieusement en me regardant dans les yeux.

-Si jamais je perds, que vas t-il se passer ?

-Tu mourra. Dit-il honnêtement en se levant. Mais en attendant, je vais te conduire à ta nouvelle chambre. Je m'apprête à prendre la parole pour lui dire que je souhaite rentrer chez moi mais il me devance: Tu auras tes parents par téléphone et lettre, tu as l'interdiction ainsi que tout ceux d'ici de sortir hors du jardin de l'école et sache que si tu ose enfreindre cette règles tu mourra.

Je déglutit difficilement et prends donc la sage décision de le suivre mais à peine ai-je mit le pied au sol qu'une douleur parcourt toutes ma colonne vertébrale m'obligeant à serrer la mâchoire.
Richard me ramène alors une chaise roulante et m'aide à m'y asseoir.

Alors ce que j'ai vécu dans cette pièce était réel. Il n'y a pas de doute et son ton sérieux ne trahis pas. Tout ça est réel et un monstre est en moi..

Je soupir tremblante et laisse Richard me guider. Il m'explique alors que c'est le directeur de l'école et laisse paraître qu'il est bien plus âgé que l'établissement lui-même. Établissement qui as était construit en 92, nous sommes en 2022..
Nous traversons un long couloir emplie de regard étonnés et de chuchotement, soudainement mal à l'aise, je tire sur la robe de nuit qui ma était mit. Je demande alors pourquoi est-ce qu'ils réagissent tous comme ça.

-C'est une école réservé pour les démons et ils peuvent voir ton aura.

Alors, c'est si bizarre que ça que je sois ici ?
J'inspire profondément et écoute attentivement : Au fond du couloir se trouve le dortoir et la deuxième infirmerie, nous sortons donc de l'école pour nous dirigés vers la chambre qui met dédiée. Chambre qui est au deuxième étages, sans ascenseur, car le premier est réservé aux garçons..

Il soupir et se gratte la nuque puis s'exclame soudainement :

-Kurt ! Alexander ! Vous arrivez au bon moment dite moi. Kurt, peux tu porter Acya jusqu'au deuxième étage ?

Je me tourne brusquement vers le directeur, je me sens rougir et refuse de suite d'être porter par qui que ce soit. Je peux très bien dormir à l'infirmerie en attendant d'être rétablie ce n'est pas un problème, mais ça peut l'être pour eux..

-Hors de question de touchée cette fille. Dit-il en reculant.

Est-ce par rapport à l'auréole qui m'entoure ? Si c'est le cas, comparés à leur aura noir, la mienne est blanche, j'aurai moi aussi peur de cette différence mais dit de cette façon, ça me met mal à l'aise, j'ai l'impression d'être un monstre à leur yeux.. Je baisse alors la tête et me mord les lèvres.

J'entends parfaitement Richard réprimander "Kurt", mais c'est comme si tout était devenue silencieux. Mon cœur se serre douloureusement, j'ai tellement travaillée sur ma différence avec mes anciens camarades de classe pour être accepter, et être ainsi rejetée par une nouvelle différence fait si mal..

Un blouson est jeté sur mes jambes me faisant alors sortir de mes pensées, je relève la tête surprise et reconnais de suite le garçon de ma prison. Il se penche et me porte une nouvelle fois comme une princesse, sont geste brutale mais pas moins gentil m'arrache un gémissement de douleur, il s'arrête aussitôt dans ses mouvement pour s'excuser :

-Désolé. T'ai-je fait mal ?

NICE DEMONOù les histoires vivent. Découvrez maintenant