L'hopital

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 1,2, Freddy te coupera en deux

3,4, remonte chez toi quatre à quatre

5,6, n’oublie pas ton crucifix

7,8, il est caché sous ton lit

9,10, surtout ne dors plus la nuit

Elle s’avance dans le noir mais Sophie n’y vois rien. Ses bras tendus devant elle cherchant à tâtons. Puis elle crut voir quelque chose devant elle, un mur? Elle s’approcha pour y toucher, lentement ses doigts se rapprochèrent. Mais lorsqu’elle y toucha elle se brûla violement ôta sa main par réflexe dans un sursaut de dix mètres. Alors qu’au même moment un vacarme se fait entendre derrière elle et un feu s’allume brusquement. Elle perçu présentement une petite pièce toujours sombres et lugubre malgré le feu qui brulait à coter d’elle. Elle s’approchât d’un mur de l’autre côté de la pièce qui attirât, malgré elle, toute son attention. Par terre une poupée qui lui sembla familière était sale et déchirer au pat du mur, était abandonné comme un vieux mouchoir. Sur le mur était étalées des photos de jeunes enfants et des morceaux de journaux y avait été accroché, elle s’approcha pour mieux voir les écrit et co…

DRING! DRING!

En sursaut elle se réveilla, relevant la tête du devoir sur lequel elle s’était endormie.

DRING! DRING!

Elle sauta de sa chaise et se rua sur le téléphone.

Sophie- Allô?

Une voix mielleuse et tendue d’une jeune femme lui répondit

-Bonjour Mademoiselle est-ce que je parle bien à Sophie Talut?

Sophie-Euh… oui.

-C’est la mère d’Emma qui parle.

Sophie- Oh, bonjour!

Mère d’Emma- Emma ne vas pas bien et réclame à te voir.

Sophie - D’accord j’arrive

Mère d’Emma- Très bien! Nous somme à l’hôpital, l’aile Sud du premier étage.

Elle raccrocha si rapidement qu’un simple au revoir aurait été impossible. Elle y pensa pendant quelque seconde et un vague souvenir surgit, lui rappela que le premier étage était réserver aux personne vivant de terrible expérience, normalement appeler l’étage psychiatrique. Paniqué, Sophie demanda, empresser, à sa mère de la conduire à l’hôpital pour une visite urgente.

Sophie entrait à présent  à l'entrée principale de l'hôpital se dirigent à grand pas vers l'aile Sud. Ralentissant le pas pour regarder à l’intérieur des portes qui étaient ouverte, espérant voir son amie, mais dans la peur de voir dans quel état elle serait. Elle marchait à présent plus ou moins lentement arrivant à la première porte qui était grande ouverte. Jetant un regard inquiet à celle-ci elle aperçut un homme fixant un mur et parlant à quelqu’un, il semblait en désaccord avec une certaine action. Sophie se penchât un peu pour voir qui se trouvait devant l’homme, mais s’aperçut que son interlocuteur ne pouvait être vu que par l’homme et continua son chemin là où deux mètres plus loin une autre porte était entrouverte. Une adolescente qui semblait à peine plus âgée qu’elle, criait de plus belle retenu de force par trois infirmières qui tentaient de l’immobiliser. L’une des infirmières se jeta sur la porte pour la refermer alors qu’une autre injectait un calmant à la pauvre qui continuait de crier à plein poumons. Sophie décidât alors de presser légèrement le pas, elle avait toujours détesté les hôpitaux. À peine avait-elle fait une dizaine de pas qu’une vielle dame s’empressait de l’aborder. Son teint pâle et ses cheveux sales et ébouriffé lui donnait un air des plus fous.

-Ils arrivent!! Vous devez vous cacher!! La vie n’est que poussière!!!!

Sophie- Q-quoi?...

Un moment de pure confusion passa sur le visage de la femme. Son  regard changea et semblait presque heureuse. Elle approchât son visage aux joues creusées et teint avec tendresse le visage de Sophie entre ses mains.

-   Katherine… ma belle tu es revenu, ils disaient tous que tu étais morte, mais je savais que tu reviendrais. Oh, ça fait si longtemps mais tu n’as p…

- Madame Quelet!

Une infirmière se précipitait vers Sophie et la dénommé Quelet.

- Madame Quelet! Mais que faites-vous hors de votre chambre?

L’infirmière aux cheveux brun coiffé en chignon s’excusa auprès de Sophie et pris alors doucement sa protégée pour l’emmener gentiment au loin pour la ramener vers sa chambre. Ses paroles se perdirent lorsqu’elles tournèrent au coin. Sophie ne cessait de se répété à quel point elle détestait cet endroit qui lui paraissait si triste et remplis de tragédies. Elle aperçut alors une ombre mouvementé qui s’apprêtait à sortir de l’une des chambres. Sophie s’attendait au pire, redoutais la prochaine personne qui, peut-être, se jetterais encore dans de discours incohérent et malfaisant. L’ombre se joint aussitôt à un visage familier. La personne qui venait de sortir n’était en fait que la mère d’Emma. Avec un soupir de soulagement intérieur, elle s’approchât vers elle, ce qui fit sursauter la femme apparemment très nerveuse.

Mère d’Emma- Oh, Sophie je m’apprêtais à aller chercher une petite collation. Je te laisse avec elle si tu veux?

Sophie- Oui merci.

Sophie s’approcha pour franchir le seuil de la porte, impatiente de voir sa meilleure amie. Elle redoutait qu’elle soit gravement blesser, seul un choc d’une très grande envergure aurait pu la traumatiser au point qu’elle se retrouve ici, Emma était généralement une fille forte mentalement.

-Ne plus jamais dormir, ne plus jamais dormir, ne plus jamais dormir…

Sophie entra et aperçu sa meilleure amie comme elle ne l’avait jamais vu. Elle tenait dans sa main droite son autre bras qui portait un bandage récemment appliqué. Elle fixait le mur d’un regard vide. Elle ne s’aperçut même pas de la nouvelle présence qui entrait dans la chambre.

Sophie- Emma? Dit-elle doucement. Ça va ma chérie?

Emma ne lui répondit pas, ne sembla même pas l’avoir entendu, ne détournas aucunement le regard. Répétant sans cesse qu’elle ne devrait plus jamais dormir. Cette phrase lui rappelant étrangement la comptine qu’elle entend toujours dans son rêve depuis maintenant plusieurs semaines ‘’ 9,10, surtout ne dors plus la nuit’’. Elle arrachât ce lugubre souvenir et tentât une nouvelle tentative.

Sophie- Emma, c’est moi Sophie.

Sophie s’approcha et vain s’assoir sur le lit aux côtés d’Emma. Avançant sa main parfaitement manucuré pour doucement la poser sur l’épaule de sa meilleure amie.

Sophie- Qu’est-ce qui s’est passé?

 Mais au moment où elle posa sa main sur Emma elle poussa un terrible hurlement qui fit sursauter Sophie d’au moins dix mètres.  Même après le saut de Sophie Emma n’eut pas cessé de hurler à s’en faire exploser la tête. Sophie recula du li regardant avec horreur l’étrange situation qui avait lieux juste sous ces yeux. Elle se débattant avec quelque chose ou quelque que personne ne voyait. Une mini-armé d’infirmière se précipiter dans la chambre et tentèrent de calmer Emma avec bien peu de succès. Sophie n’en pouvais plus et partis discrètement, mais rapidement. Ne supportant plus un tel spectacle. Elle était maintenant plus empresser que jamais que quitter ce terrible endroit. Elle ne voulait plus penser à rien. Elle voulait oublier l’image de son amie en de telles conditions. Elle devait se changer les idées.

Ne t'endors pasOù les histoires vivent. Découvrez maintenant