un mot, il a fallu, un mot dans un message dans une phrase, une réponse à un message, pour que tout finisse, pour que rien ne subsiste. Il t'a fallu deux secondes pour l'écrire, et moi il ne m'a fallu que la moitié d'une pour le lire. Tu ne pouvais savoir toutes les conséquences qui en découlerait car ton esprit égoïste, ne peut rien faire d'autre qu'être en permanence centré sur ton nombril, mais cette fois il à fallu que tu écrive comme d'habitude sans réfléchir, pensant qu'une fois de plus je ferrais abstraction, que je passerait, l'éponge mais il est des seuils qui ne doivent être dépassé, des pas décisives, et c'est un de ceux là que tu vient de faire, j'aurais pu si je m'étais levé de meilleur humeur pardonné, j'aurais pu ne pas le lire tout de suite, j'aurais pu être occupé, me casser une jambe, ou bien mourir, mais non tout va bien, quand je l'ai reçu, il n'y pas eu de grand bruit et le ciel bleu ne c'est pas couvert, ce n'est pas comme dans ses films que je déteste tant, la nature n'est pas le reflet fidèle du cœur du héros et heureusement car si c'eut été le cas, notre monde tout entier aurait dû affronté un cataclysme digne de l'apocalypse, mais non rien. Je trouve ça déconcertant comment toutes nos convictions peuvent elles être ébranlé, par de simples lettres froides, sur un écran, ne transmettant que partiellement une brève pensée. Je vais te dire pourquoi, car ces mots la fige, elle n'est plus fugace, elle n'est plus passagère, non elle est fixé figé, elle appartient désormais à l'histoire, et rien ne pourra jamais l'effacer, non ni sa suppression, ni son oublie, il restera toujours les traces indélébiles de son actons, même si je n'ai plus conscience, même si je venais à t'oublier, à jamais mon inconscient sait que j'ai arrêté de fréquenter une personne qui m'étais alors très chère à cause d'un seul mot. C'est absurde ça n'a pas de sens, aucune cohérence comment un mot jamais prononcé pourrait à ce point influencer une relations être deux êtres complet et complexe doués de raisons. Je ne sait pas mais en le lisant j'ai bien senti, que quelque chose était mort, l'amour est morte, longe vie à la haine... Il n'y aura pas de deuil, il n'y aura pas de retour en arrière, non il n'y aura plus rien à part, le silence désespérant qui accable un champs de ruine, sur lequel peut enfin repousser les fleurs de la raison, que ta simple existence avait anéantie, avec la mort du sentiment vint l'avènement de la raison. Avec la mort de l'affect vint le savoir. Avec la mort de l'humain faible et fragile vint le penseur implacable et froid. Voilà comment pense un être après avoir pris conscience de la brièveté d'une relation chère, il passe en un instant par de multiples états, à cet instant il est un désordre de sentiments, de souvenir et de ressentiments, et il peut alors céder à la colère et ainsi détruire plus encore son entourage, moi je préfère extérioriser dans le silence pour enlever à ton mot de son importance.
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les paroles d'un sages
Poesiavoici un recueil de poème en prose, j'aborderai des sujets de fond diverse et variés, j'essaierai de vous toucher avec mes textes, bonne lecture.