PROLOGUE

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Bonjour tout le monde, pour m'excuser de mon retard de publication d'hier, je vous publie ce jour le prologue et le premier chapitre...

Pour ceux et celles qui avaient déjà lu les premiers chapitre de cette histoire, je vous conseillerai de la relire car de nombreuses informations ont été ajoutées. Pour les autres, je vous souhaite une belle découverte.

Je publierai tous les quinze jours, mais je m'excuse par avance si retard il y avait, je reste humaine.

N'oubliez pas de voter, n'hesitez pas à commenter, à donner votre avis, à relever les fautes ou incohérences. Je reste ouverte à toutes critiques pour peu qu'elles soient constructives et respectueuses.

BONNE LECTURE !!!!!!!!!



Le silence. L'absence totale de son. Parfois pesant, angoissant, mais aussi sécurisant, salvateur. Il est pour moi un refuge, un soutien, une protection. Le calme crée autour de mon cœur une barrière qu'aucun ne peut franchir. Une bulle hermétique à ce qui m'entoure. Sans un mot, je panse mes blessures, ces plaies béantes que rien ne soignera jamais.

Comment guérir du mal dont j'ai été témoin ? Rien ne peut le faire.

Je voudrai les rejoindre. Où qu'ils soient, je désire être avec eux. Ressentir encore leurs étreintes, leur amour. Partager de nouveau leur bonheur. Mais on me le refuse. Je n'y ai pas ma place. La vie continue autour de moi, je suis devenue observatrice du quotidien. Simple spectatrice d'une scène dont je ne fais plus partie, d'une comédie dénuée de sens. Les jours se suivent et se ressemblent. Mornes, ternes, sans saveur. Les couleurs s'étiolent, les personnages s'éclipsent, tout comme les sons à présent peu audibles. Un voile sombre engloutit peu à peu mon cœur, mon esprit, et mon environnement. Entre ces murs blancs, dépourvus de joie, je me noie, étouffe. Heure après heure, je m'efface.

Disparaîtrai-je totalement un jour ?

La souffrance coule dans chacune de mes veines, comme un poison inhalant toutes traces de ce que j'ai été autrefois. Si je ferme les yeux, je peux sentir au fond de ma conscience cette petite fille effrayée entourée de ténèbres. Alors, mes doigts se mouvent de blanches en noires, de noires en blanches, accompagnées de silences et de pauses, présents pour sublimer le tout. Par mécanisme, frappant les cordes en rythme, ils exécutent tel un virtuose des mélodies oubliées, des harmonies du passé. Et durant quelques secondes, la jeune femme revient à la vie, chassant la noirceur de son cœur. Laissant le temps d'une symphonie, la place à la lumière.

Des maux dans tes silencesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant