Tout le monde a un crush, qu'il soit petit ou gros.
On a tous quelqu'un derrière la tete en tout temps.
Moi dont, donc depuis mes débuts chacun des imagines contient un fait vrai qui me concerne, même si des fois il ne s'agit que d'un mot...
voilà d'où vient mon imagination;)
§
À ce moment précis, mes yeux plongés dans son regard donc et pure, sans aucun doute comparé au miens, mon coeur se serre tellement fort que j'en souffre.
Elle me sourit de toutes ses dents en me parlant de lui, ma meilleure amie que j'aime plus que tout, elle me parle de ce garçon qu'elle aime depuis tant de temps, qui pour la première fois depuis qu'ils se connaissent lui laisse une chance dans la course pour son coeur.
Mais elle ne le sait pas, depuis qu'elle me l'a présenté j'ai aussi succombé au charme de ce magnifique jeune homme, dès qu'il a posé ses yeux sur moi.
Mais par fait de temps, par respect et parce que je l'aime, je lui dois de me restreindre.
Jamais (t/c) ne sera miens, jamais.
Je dois m'en convaincre et ne pas me laisser plier.
Fermer les portes et les barrer à double tours.
Ses lèvres, je les observe comme je les fais tellement de fois.
C'était autrefois comme un mirage, comme un idéaliste que je ne pouvais me procurer.
Une barrière que je mettais montée pour ne pas faire ce que je m'apprête à faire.
Mais lorsque sa main vient chercher le creux de mon dos pour rapprocher son corps au miens, c'est comme s'il frappait à coup d'une grande massue ce mur que j'ai mis tant d'année à construire.
Bric après bric, secondes après secondes, il détruit la limite de nos corps.
Son visage se rapproche du mieux, chaque millimètres de moins, une partie de mon mur s'affale au sol.
Son souffle caresse le miens, puis comme une bombe dans mon système nerveux, ses lèvres se déposent sur les miennes.
De la dynamite.
Voilà ce qu'il fait à ma barrière fortifiée, il l'a dynamite la réduisant à néant que par ses lèvres contre les miennes.
Mes mains se déposent d'un geste naturelle sur ses joues, tandis que sa bouche danse contre la mienne.
Octobre.
Le vent froid passe sur la peau nue de mon corps, j'ai été stupide de ne pas avoir apporté de veste.
Je grelote et frisonne, ma meilleure assise sur l'asphalte à côté de moi, elle aussi à froid, mais elle ne se meurt pas... comparé à moi.
(T/c) devant nous, parlant avec son ami.
Il me regarde, gelée mais qui n'ose pas le dire pour briser l'un des rares moments que j'ai avec lui.
(T/c): Veux-tu ma veste (T/n)?
Il me regarde, insistant sur sa proposition si tentante, mais le regard que ma meilleure amie pose sur moi, que je peux voir de mon coin d'œil, je me dois de refuser.
(T/n): Non, est correct.
Il s'approche d'un pas vers moi.
(T/c): Es-tu sur?
Je regarde mon amie, puis le beau garçon devant moi qui me tend son pull qui me ferait le plus grand bien.
(T/n): Oui, oui.
Meilleure amie: Moi je vais le prendre.
Un pincement au coeur.
(T/c) qui me regarde désoler, mais je l'ignore pour ne pas me faire souffrir plus.
Ses mains découvrent des lieux de mon corps, lorsque ses paumes se déplacent sous le tissue mince de mon chandail pour caresser la peau de mes hanches, me donnant une poussée d'adrénaline et de l'assurance.
Le baiser prend une tournure différente, je me laisse fondre contre lui, ses doigts se referment contre la peau de ma taille, et mes mains sur sa nuque l'attire plus à moi.
Cela fait 4 ans qu'on se retient.
On ne se peut plus.
Elle l'aime pour de vrai, depuis trois ans, mais lui ne semble pas l'apprécier de la même manière.
Mais pourquoi continue-t-il toujours d'aller vers elle?
J'étais aveugle. C'était son seule moyen d'être avec moi.
Il finit toujours par la repousser, elle continue de le vouloir inconditionnellement.
Jamais ne se sont-ils embrassés, jamais ne se sont-ils tenus la main.
Mais toujours, elle avait priorité sur lui.
Il le savait et je le savais.
Mais aujourd'hui c'est finit, elle a fait une croix sur son prénom du crayon le plus permanent qu'elle possédait.
Ma meilleure amie s'était révoltée, elle ne se pouvait plus de l'aimer sans rien en retour.
Elle le renia, me forçant à la suivre dans ce geste désolant.
Parce que c'est le devoir d'une meilleure amie de ne pas se lier d'amitié avec un ex, même s'il ne s'agit pas clairement d'un ex dans ce cas-ci.
Mais par respect, il le fallait.
Je ne parlerais probablement plus jamais a (T/c).
Mes doigts glissent contre son cou, jusqu'à son torse, puis plus bas, toujours plus bas, jusqu'à l'ourlet de son chandail.
Je l'agrippe, puis me détache de ses lèvres pour lui demander la permission du regard.
Je me demande combien de fois elle a voulu faire ça?
Ses yeux sont certains comme jamais, il attrape du dos le bas de son t-shirt et le tire par-dessus de sa tete de ce mouvement si séduisant.
Je le regarde revenir à moi aussi vite que la vitesse grand V, dans son élan, il m'emporte sur son lit.
Je rigole sous son emprise, je n'ai pas le temps d'en faire plus que ses lèvres font leur ravage dans la peau de mon cou.
Je me délecte sous cette souffrance.
Mon téléphone sonne dans ma poche, cela ne le retient pas, j'attrape mon téléphone, ne le regarde même pas, puis le jette plus loin sur le lit.
Mon téléphone vibre, je réponds à l'appel.
Je fais signe à la seule personne, mon confident, qui sait mon secret de ne pas faire de bruit.
(T/n): Hey!
Ma meilleure amie me parle de sa journée quelques minutes, plus joyeuse que jamais.
Mais ce n'est plus comme avant, je me sens mal, j'ai des mots que je dois lui dire mais je ne le peux.
Elle raccroche quelques secondes plus tard.
Confident: Tu dois lui dire?
J'y pense.
On a recommencé à se parler, moi et (t/c), de façon complètement inattendu.
Et je le sens, il m'aime plus que je ne le croyais.
Mais dès que je glisse un mot sur lui à ma meilleure amie, elle se referme, devient de glace.
Je n'imagine pas ce qu'elle penserait si je lui avouais que sa meilleure amie et l'homme qu'elle a aimé pendant si longtemps pouvaient se retrouver en couple.
(T/n): Je sais.
Je ne lui ai toujours pas dis.
Elle me tuera.
Mais je mourrais si je ne vis pas ce moment maintenant.
J'ai déjà trop perdue de temps.
§
