Chez Rayan

579 17 0
                                    


Pdv Rayan

On est samedi et depuis le début de la journée je n'ai pas réussi à travailler une seule seconde, elle m'obsède, j'espère qu'elle viendra. Viendra-t-elle ? Cette question tourne en boucle dans ma tête. Peut être que c'était trop tôt, que je lui ai fait peur ... Et cette façon d'agir, je ne me reconnais pas,  c'est insensé, beaucoup trop étrange de l'avoir invité chez moi... Du autre coté je ne pouvais clairement pas lui proposer de sortie dans un lieu public...

J'étais assis sur un fauteuil dans mon entrée, mes yeux étaient souvent rivé sur la porte espérant que quelque chose ou plutôt quelqu'un vienne, je ne sais pas ce que je ferais si elle ne venais pas comment j'agirais avec elle en cour le cas échéant... Et même si elle venait comment devrais je agir avec elle, quel comportement adopter? 

Toc toc toc 

Trois petits coups à peine audibles me sortent de ma tourmente. Est ce bien elle ? Ou juste mon imagination ? Je m'avance jusqu'à la porte la main tremblante et l'ouvre.


Elle est là, resplendissante.

R: Wow ... tu es... Magnifique

-Merci, dit elle en détournant le regard

R : Entre, tu peux poser tes affaires ici

-C'est très spacieux chez toi, rien à voir avec ma chambre étudiante

R : Merci, c'est l'un des luxes que l'ont peut se payer avec un travail à temps plein.

- Étudiante devrais déjà être un travail à temps plein.

R : Oui c'est vrai, mais si vous étiez payés je n'aurais pas eu la chance de te voir au café.

Nous parlions alors de différents sujets, de tout et de rien en visitant mon salon, ma cuisine, et malgré mon intérêt certain pour ce échange de banalités, et la joie d'écouter ses commentaires sur mes éléments de décorations, je restais pendu à ses lèvres qui m'attiraient plus encore que ses paroles. N'y tenant plus, je posais délicatement mes mains sur ses hanches et avançais délicatement ma tête de la sienne. Sans un mouvement de recul et même avec un léger mouvement vers moi, elle me dis.


-Rayan, je ne suis pas sûre que -

Je l'embrassais alors cédant à mes pulsions.

R: Désolé, mais je ne pouvais plus résister.

Elle me souris et me rendis mon baisé

-Pfff, voilà qu'on donne raison aux rumeurs maintenant.

Je lui caressais alors la joue pour tenter de la rassurer de ses craintes qu'elle tente de dissimuler derrière cette plaisanterie

R : Peu m'importe les rumeurs et le reste du monde, à mes yeux il n'y a que toi qui compte.

Elle me souris et nous échangions un baisé passionné.

-Je t'aime Rayan, mais... j'ai peur...

R, shhh : Moi aussi je t'aime... Laisse tes craintes de coté au moins pour aujourd'hui, personne ne sais que l'on s'est vu. Tu peux rester ici autant que tu le veux. Et à la fac, on avisera, le vouvoiement devant les autres tout en s'arrangeant pour se trouver quelques moments à nous, la situation ne sera pas des plus simple. Mais elle ne durera qu'un temps, une fois ton diplôme obtenu nous n'aurons plus à nous cacher.

-Encore faudrait-il que je le décroche ce foutu diplôme.

R : Cesse donc de te rabaisser, tu es l'une des personnes les plus brillantes que je connaisse.

-M-Merci, dit-elle écarlate, bon on continue visite ?

R : Prenant un air sérieux : Je vous trouve bien curieuse Mademoiselle

- Pfff T'es bête

R : Alors là il y a la salle de bain, rien de bien exceptionnel

-Et ta chambre ?

R : Tu es sure ? Tu t'avances en terrain hostile. Je suis un prédateur et tu risque de réveiller mes instincts primaires.

-Pff elle s'approche de moi, me tenant par le col : c'est plutôt toi qui devrait avoir peur, je ne suis pas une gentille petite fille qui a peur du loup

Elle tire sur mon col afin de m'embrasser fougueusement puis saisi mon bras. Cette fois c'est moi qui rougit, la voir si entreprenante a fait dériver ma pensée sur des choses perverses.

-On y va !?

R : C-C'est- à-à l'é-étage, s-suis moi.

-Bah alors Monsieur Zaïdi, on a perdu sa langue ?

Si elle savais à quel point je tente de retenir mes pensées lubriques pour ne pas la prendre tout de suite dans les escaliers tant cette diablesse est tentante.

R : Voilà c'est là, dis-je en ouvrant la porte

-C'est très beau

R : Pas autant que toi,  je rassemblais mon self control afin de lui casser doucement les cheveux puis la pressant contre moi nous échangèrent un baiser doux, authentique, celui ci se transformat peu à peu en un échange suave et passionné mêlant caresses et baisés... L'excitation montait en nous et nous commencions à nous déshabiller, sans réfléchir, par désir de sentir la peau de l'autre, se caresser directement peau contre peau quand soudain



DRIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIINNG

Juste toi et moi ? {RayanXsucrette}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant