Juste toi et moi ? {RayanXsucrette}

Confrontation

pdv Sucrette

"Rayan, il faut vraiment qu'on se voit"

J'avais envoyé ce message avant le début des cours, mais à la pose du midi, toujours aucunes nouvelles...
Je n'arrive pas à savoir si je lui en veux ou si j'en veux à moi même... Sûrement un peu des deux.
Je regarde frénétiquement mon téléphone à chaque pause, aussi courte soit elle. Mais rien ne viens..
Je m'énerve seule, je sais que j'ai besoin de lui parler en face, pour faire  le point, sur où l'on est et où est ce qu'on va. Pas seulement pour moi, mais aussi pour lui, pour nous..

Alors que je commence à perdre l' espoir d'une réponse en milieu d'après-midi, aussi froide que la mienne: 'Chez moi, ce soir 18h.'

Je ne réponds rien, le temps passe cependant plus vite durant ma dernière heure de la journée. Même si je n'ai suivi que des bribes du cours, noyée entre réflexions et anticipation.

Quand j'entre dans son bâtiment, une pointe de mélancolie mêlée à la nostalgie de ses moments si heureux, où j'ai plus redécouvrir l'amour dont il ne reste aujourd'hui que les vestiges.

Rayan ouvre, et je ne sais comment le saluer. Après un long silence je réussi enfin à parler.

'J'imagine que tu te doutes de la raison de ma visite..'

'Tu comptes me quitter pour aller vivre le parfait amour avec cet .. étudiant'
Sa voix est sèche cassante, elle n'a rien de la personne dont je suis tombée amoureuse et même si j'ai subit ce rayan depuis plusieurs semaines le voir ainsi en vrai me terrifie.

Je prends quelque instants avant de lui répondre :
'Si j'avais voulu te quitter pour Nathaniel, qui au passage à un prénom. Je l'aurais fait directement, et tout aurait été plus simple.. Si je suis ici c'est parce que je t'aime, en tout cas j'ai aimé le Rayan que j'ai connu avant cette histoire, l'homme aussi élégant qu'intelligent qui m'aimait, me faisait confiance et avec qui je me sentais en sécurité. Pas cet homme rongé par la jalousie qui me terrifie et me culpabilise pour quelque chose que je fais pour nous... Et aujourd'hui il est vrai que j'aime Nath, mais je pense que le retour de mon amour est plus la conséquence de cette jalousie déraisonnable que la cause. Et je comprends que je suis en tords également. Mais autant que je sais ne pas pouvoir comprendre l'ampleur de ta souffrance, je sais que tu ne te rendais pas compte de la douleur, des larmes qui remplissaient mes nuits...'