Partie 20 : Ils se décident enfin

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Lorsqu'ils se retrouvèrent dans le bureau du Ministre, Harry mena la conversation. Il savait qu'Hermione ne se sentait pas bien. C'est vrai que c'est la première fois qu'elle livre un combat au cours duquel un des assaillants trouve la mort.

Elle avait déjà participé à des combats mais jamais, elle n'avait été obligé de donner la mort à son adversaire. Elle aurait donc besoin de temps pour accepter ce qui venait de se passer. Mais Harry savait aussi pertinemment que Narcissa aiderait sa fille sans lui faire le moindre reproche.

Il raconta ce qui s'était passé et Amaury confirma que ce qu'avait fait Hermione l'avait été pour sauver la vie de Harry qui était sous la menace du sortilège de mort.

Hermione fit tout de même l'effort d'expliquer comment elle avait procédé pour le sortir de sa cachette.

Ils rentrèrent ensuite à Godric's Hollow et immédiatement, Narcissa vint prendre sa fille dans ses bras. Hermione restait silencieuse, la tête basse.

Harry jeta un regard douloureux vers la mère d'Hermione qui comprit le message qu'il tentait de lui faire passer. Elle ferma les yeux pour lui faire savoir qu'elle avait compris.

- Ma chérie, commença-t-elle, j'ai un idée précise de ce qui se passe en toi. Ne crois pas que je t'en veuille. C'est vrai que je suis triste que mon fils soit mort, mais j'aurais eu bien plus de chagrin si tu n'en étais pas revenue.

- Je... ne... voulais... pas. Je... te... le... jure.

- Si tu l'as fait, répondit Narcissa, c'est que tu devais le faire et je ne te ferai jamais de reproche, sois-en certaine.

Hermione se resserra contre sa mère et prit une profonde inspiration, tentant par cette manœuvre de se calmer.

- Je voulais qu'il finisse ses jours à Azkaban, reprit Hermione. Il a voulu lancer le sort de mort sur Harry et...

- Là... Calme-toi, lui dit sa mère en lui caressant la tête. Tout ira bien, rassure-toi. Nous sommes là pour toi.

Hermione éclata en sanglots et Narcissa la berça dans ses bras en la consolant.

Elle s'occupa ensuite des funérailles de son fils et de la succession de la famille Malefoy dont elle était l'unique représentante encore en vie.

En tant que veuve de Lucius, la totalité des avoirs lui revint et elle partagea cette fortune en deux parts égales, les renfermant dans deux coffres distincts.

Pendant trois jours, Hermione resta silencieuse, ne parlant que très peu, juste ce qui était nécessaire. Puis, elle recommença doucement à partager la vie de Harry.

- Je suis désolée, Harry. J'avais besoin de réfléchir à ce qui s'est passé.

- Ne t'en fais pas, Mione. Je sais ce que c'est. J'ai perdu Sirius et Dumbledore et j'ai dû tuer, moi aussi. Je sais donc avec précision ce que tu ressens.

Hermione se resserra dans les bras de Harry qui lui caressa doucement la tête.

- Si tu as besoin de plus de temps, je suis prêt à te laisser seule si tu en as besoin.

- Non, Harry ! J'ai fini par accepter ce qui s'était passé. Je ne crois pas que j'arriverai à oublier, mais j'apprendrai à vivre avec ce poids.

- Je le sais, ma princesse. On ne se pardonne jamais tout à fait d'avoir tué quelqu'un, même si on sait que c'était inévitable et justifié. Crois-moi ! Certaines nuits, je rêve encore de mon combat contre Voldemort.

Mon nom est liberté (FINI)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant