Première fois

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La nuit allait être longue...

J'aidai Nobuyuki à s'asseoir sur la marche de l'entrée. Je lui retirai ses chaussures et fis de même pour les miennes. Il s'allongea lourdement sur le sol, les bras en croix, prenant tout l'espace. Je me dépêchai de déplier le canapé-lit afin de l'installer dessus. Au moment où je revins dans l'entrée, Kuroi était en train de lui renifler l'oreille et le visage, le faisant glousser.

- Qu'est ce que tu fais Kazuma ?! murmura-t-il les yeux toujours clos, un sourire aux lèvres.

Sa question me fit lever les yeux au ciel. Je chassai gentiment Kuroi avant de passer un bras sous sa nuque et l'autre sous ses genoux. Je le portai en princesse jusqu'au lit, le déposant doucement. J'entrepris en suite de lui enlever son sweet à capuche et son pantalon pour qu'il soit plus à l'aise pour dormir. Au moment où je soulevai le bas de son vêtement, dévoilant ses abdominaux, sa main saisit mon bras. Il me regardait avec son sourire charmeur. Ses yeux en disaient long. Il me tira sur lui, j'atterris les genoux entre ses jambes et les bras de part et d'autre de son buste. Je rougis lorsqu'il commença à déboutonner ma veste et ma chemise de costume.

- Nobuyuki...Ce n'est peut être pas une bonne idée ce soir... Nous sommes saouls et nous n'avons pas de protection...

A ces mots, il me sourit et sortit, de la poche arrière de son pantalon, une petite boite de préservatifs.

- T'inquiète, j'y ai pensé... murmura-t-il en me mordant le cartilage de l'oreille, me faisant gémir. Mmmh, intéressant comme son... ajouta-t-il.

- Arrête, ne te moque pas... dis-je gêné.

- Je ne me moque pas, tes gémissements ne font qu'augmenter mon désir pour toi ! sourit-il.

- Et dire que je pensais que tu étais ivre au point que lorsque tu aurais touché le matelas je t'aurai entendu ronfler de tout ton souffle ! répliquai-je.

Il rit et posa chastement ses lèvres sur les miennes. Avant de m'avouer qu'il n'était pas acteur pour rien. Je lui donnai une tape sur le bras. Il m'enroula de ses jambes et de ses bras, puis faisant basculer nos deux corps, je me retrouvai sous lui. Un petit ronronnement se fit entendre, nous tournions la tête en même temps vers le bruit. Kuroi, enroulé dans son panier, nous regardait avec des yeux d'amour. Je souris et regardai Nobuyuki.

- Amour, tu es accepté dans la famille ! Kuroi je te présente Nobuyuki, mon petit-ami.

Ce à quoi il répondit par un bâillement et s'enroula pour dormir. Nobuyuki rit au comportement du chat. Puis il se tourna vers moi et m'embrassa de nouveau en m'étreignant. Le baiser était plus langoureux, plus approfondit, faisant monter l'excitation en moi, lorsque nos deux langues entrèrent en contact, il caressa mon muscle rose avec le sien, l'aspirant, le suçotant. Il se détacha pour que nous puissions reprendre notre souffle.

- Dans le taxi... C'était mon premier baiser Nobuyuki... avouai-je gêné.

- Dans ce cas, je suis fier d'être le premier, me rassura-t-il tendrement.

Il enleva son sweet et son t-shirt, faisant de même avec ma cravate, ma veste et ma chemise. Il retira en douceur mes boucles d'oreille, se leva pour les poser sur le bureau et fit de même avec les siennes.

Il me sauta littéralement dessus faisant craquer le canapé-lit.

- Oh ! Il ne va pas faire long feu avec moi celui-là ! lança-t-il les yeux brûlants de désir.

Nous admirions nos bustes quelques secondes puis il posa ses lèvres sur mon front, mon nez, mes joues. Déposant des baisers papillons sur la moindre parcelle de mon visage et de mon cou, m'arrachant de légers gémissements de plaisir. Il aspira la peau de mon cou, au niveau de ma clavicule de façon à ce que la marque ne se voit pas. Il me mordillait, me léchait et m'embrassait tour à tour, descendant vers mon torse. Il prit un de mes tétons entre ses doigts et l'autre dans sa bouche. Il lécha ce dernier, le suçota et le mordilla, en titillant l'autre, le faisant rouler entre le pouce et l'index. Il me rendait vraiment fou à cet instant. Mon pantalon devenait trop étroit, j'avais l'impression que j'allais perdre pied. Haletant de plus en plus, je me retins de jouir.

Un sentiment nouveauOù les histoires vivent. Découvrez maintenant