Hermione évitait Blaise comme la peste depuis 48 heures, préférant la compagnie de Mme Zabini, ou le calme de la plage privée. Elle savait qu'elle ne pouvait pas se cacher de Zabini pour toujours, mais elle pouvait essayer. Cette nuit-là, elle avait choisi sa chambre pour solitude . C'était une belle pièce, avec un mur, entièrement consacrée à être une fenêtre donnant sur l'océan. Elle était assise sur le plancher près de la fenêtre, regardant la jetée où était assis un personnage, regardant le soleil se coucher. Elle savait que c'était Blaise. Elle ne savait pas pourquoi, mais elle s'en fichait. Elle est retournée à ces livre en se reposant sur ses genoux. Mais après quelques minutes seulement, elle leva à nouveau les yeux, frustrée, et fixa du regard la silhouette qui commençait à remonter lentement la jetée. Blaise était une énigme pour elle. Pourquoi, l'avait-il embrassée ? Qu'en avait-il retiré ? La joie de pouvoir dire à Malefoy qu'il avait gagné un pari ? Qu'il avait fait croire à Granger qu'il avait des sentiments pour elle. Elle se serait aggravée s'il n'y avait pas eu un petit coup à la porte.
Hermione s'est relevée et a traversé la pièce en ouvrant la porte pour trouver un petit elfe domestique.Elle se dit que Blaise n'avait pas non plus voulu s'approcher d'ici, voyant qu'il n'avait fait aucun effort pour l'approcher, et avait envoyé l'elfe de maison avec son dîner. Ce soir, cependant, l'elfe s'inclina, avant de demander à Hermione de le suivre jusqu'à la salle à manger, où l'attendait'maître Blaise'.
Hermione déclina poliment l'invitation, mais l'elfe de la maison fit un grincement terrifié et insista pour qu'Hermione rejoigne le "maître" pour le dîner. Elle roula des yeux et gémit silencieusement, avant de suivre l'elfe de maison qui se précipitait dans le couloir devant elle. Hermione marchait en silence, se sentant terriblement curieuse malgré elle. Pourquoi Blaise lui avait-il demandé de dîner avec lui ? Mme Zabini allait-elle être présente ? Non, l'elfe de la maison n'avait mentionné que Blaise. Pourrait-elle tenir tout un repas en compagnie de Blaise ? Elle a reniflé. "J'en doute fort", dit-elle. Son badinage intérieur a été raccourci lorsque l'elfe de la maison poussa une grande porte en bois et l'a conduit dans la pièce qui était très évidemment la salle à manger. Blaise était assis à la fin de la table, lisant ce qui ressemblait à la version italienne du Daily Prophet . Il leva les yeux vers la distraction, pour voir Hermione qui se tenait là, l'air gêné.
"Assis toi ", dit-il doucement, en faisant un geste à la table. Hermione est allée s'asseoir à l'autre bout quand Blaise l'a arrêtée. "S'il te plaît Hermione, assieds-toi ici ?" demanda-t-il, en faisant un geste vers le siège à côté du sien. Hermione hésita. Elle voulait vraiment s'asseoir à côté de lui ? Elle a supposé que le geste était assez gentil, pourquoi ne pas lui faire plaisir ? En descendant la longue table, elle s'assit sur le siège que Blaise avait sorti pour elle. Hermione portait maintenant une expression très étrange, probablement pas très différente de celle qu'elle portait quand Blaise lui avait ouvert la portière de la voiture. Peut-être que Blaise n'a jamais été aussi mauvais qu'Hermione le pensait. Elle s'est soudain sentie mal à l'aise de le prendre pour un autre Malefoy, le présentant comme le Serpentard égoïste typique.
Blaise a brisé les pensées qui tourbillonnaient dans sa tête : "Je voulais t'inviter à dîner avec moi, afin d'éclaircir les rancoeurs que nous avons peut-être entre nous, et de faire une trêve". Hermione a été reprise par ces mots. Il voulait vraiment une trêve ?
"Tu veux vraiment une trêve ?". Elle ne pouvait pas s'en empêcher parfois. Harry avait formulé une fois une théorie selon laquelle le cerveau d'Hermione était si plein que parfois, les choses sortaient tout simplement de sa bouche parce que son cerveau ne pouvait tout simplement pas retenir plus d'informations. Hermione avait claqué la porte du livre d'arithmétique qu'elle lisait et l'avait frappé sur l'épaule avant de se diriger vers le dortoir des filles, au son des rires hystériques de Ron.
