Comme un humain

Chapitre 1

Nous étions au mois de juillet et j'étais en vacances. Par une baisse de quelques degrés de cette chaleur excessive, j'avais décidé d'aller me promener dans la montagne avec mon nouveau gadget fraichement acheté la semaine précédente : un objet permettant de voir à travers la terre et quelques roches, ainsi que de détecter certains composants, ceux-ci étant généralement présents dans les pierres rares. Cet objet avait de base était conçu pour pouvoir trouver les gens présents sous les avalanches ou les éboulements, mais bien vite une autre marque s'en était inspirée pour le dériver.

Depuis le début de la journée, j'avais déjà réussi à dégoter quelques merveilles, du moins, de mon point de vue. Mes parents ne comprenaient pas ce que je trouvais à ces pierres, et leurs amis partageaient souvent leur avi.

Je me souviens avoir détecté une couleur inconnue sur mon écran, appuyé sur le boutons « signification » puis ouvert de grands yeux : j'avais détecté de la vie. J'ai regardé, et me suis donc penché vers le bord du « chemin », c'est à dire la falaise. Rien. Toujours la même végétation depuis les quelques kilomètres précédement parcourus.

Certaines taches m'indiquaient une vie imobile, d'autres bougeaient dans un mouvement qui me semblait normal, voir rapide. À ce moment là, dans mon esprit, il n'y avait qu'une possibilité : un éboulement avait eu lieu. Cela expliquerait pourquoi certaines personnes étaient immobiles, celles-ci étant surement blessées, et celles en mouvement devait à tous les coups chercher une possibilité de sortie.

J'ai donc décidé d'appeler les secours.

- Je suis en promenade en pleine montagne, je détecte des vies sous mes pieds. Je pense à un possible éboulement où des promeneurs seraient restés coincés.

- Y a t-il de la civilisation autour de vous, monsieur ?

- Cela fait maintenant une heures et demi que je n'ai pas aperçu la moindre maison, madame.

C'est donc après un envoie de géo-localisation et une assez longue durée que les secours étaient arrivés. Il n'y avait, par chance, pas beaucoup d'arbres autour de moi –ou plutôt de nous-, l'hélicoptère avait alors pu passer assez près.

Ils avaient fini par réussir à trouver une entrée menant à ce sous-sol, après un peu plus d'une heure de recherche. Mais ils ne voulaient rien me dire, et il n'était pas question que j'aille voir ce qu'il se passait. Ils avaient tout de même l'air assez affolé.

Entre temps, des policiers s'étaient ramenés, pour une raison dont on ne voulait toujours pas me fournir d'information.

Puis il y avait cet homme, assez sympas, qui était missioné de me garder à l'extérieur tant j'insistais pour entrer. Nous nous étions donc mis à discuter.

- Vous devriez rentrer, monsieur. Vos parents doivent vous attendre.

- Qui vous dit que j'ai des parents ?

- Je... Je supposais juste... Excusez-moi si j'ai...

- Vous supposez bien.

J'avais alors basculé mon sac à dos sur le devant, en avais sorti un mini carnet à feuilles détachables et j'en avais décroché une, juste après avoir inscrit cinq groupe de deux chiffres dessus. Je l'avais plié en deux, puis en quatre, avant de ranger carner et stylo dans mon sac que j'avais par la suite remis sur mon dos.

Je m'étais ensuite approché de l'homme en question avec qui je parlais depuis un temps que je ne serais pas arrivé à définir sans avoir regardé ma montre. Lui qui me regardait avec interrogation depuis le moment où j'avais arrêté de parler et sorti mon carnet, avait soudainement eu un mouvement de recul suite à notre soudaine proximité.

- Mais vous avez raison, je vais rentrer. Je devrais même l'être depuis deux heures.

Puis j'avais glissé le bout de papier plié dans la poche arrière de son jean sous ses yeux se voulant offusqués.

J'avais ensuite emprunté le même chemin qu'à l'allée pour effectuer le retour et étais rentré chez moi pile au moment ou ma mère plaçait les couverts sur la table, tandis que mon père s'affairait en cuisine.