Lᴇ ʙᴏɴɴᴇᴛ ʙʟᴇᴜ JK+JM

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J'avais rejoins Taemin depuis 5 minutes déjà, et l'on marchait côte à côte en direction d'un restaurant pas très loin du lycée.
On était des habitués de la cuisine chaleureuse qui me rappelait celle de ma grand mère.
Mon ami contait avec fougue
l'intercalation qui a eu plus tôt en cours,entre un dénommé Key et un soit disant Xiumin.
Je l'entendais mais je n'étais ni attentif ni réceptif.
Je ne l'écoutais pas et là résidait la différence.
Je fixais le dessus de mes chaussures en cuir et j'avançais la tête basse.

Bientôt nous arrivèrent devant la devanture du restaurant.
Quand nous rentrèrent au chaud, la cuisinière, imo, nous salua , et nous assigna rapidement une table.
- pourquoi tu ne parles pas ? Je suis le seul à raconter ma vie... c'est un peu- gênant.
Me demande Taemin en cherchant un contact avec mes yeux, tandis que moi, je le fuis. Je suis ennuyeux. Je suis pathétique.
Je lève doucement ma tête toujours en continuant de triturer mes doigts.
- Je pars en France. Lui dis-je simplement.
Ma voix est basse, je n'ai qu'une envie c'est de pleurer et de tout arrêter, mais j'ai promis de me battre, jusqu'à la fin. Alors j'irai...
- Comment ça ? Il écarquille ses yeux, stupéfait.
- J-Je... C'est plus rapide que ce qu'on pensait et les médecins ont préféré que je rentre plus tôt à l'hôpital. Sauf que mes parents ont trouvés un hôpital spécialisé dans tout ce que ce qui est-
- Et tu vas y aller. Rien est perdue. Tu préfères croupir ici ? S'écrie Taemin. Il me rassure, en ses simples mots il me motive . Heureusement qu'il est là pour moi, il en vaut 6.
- Je t'accompagne.
Je rigole nerveusement à son affirmation.
Je ne veux pas qu'il stoppe son projet d'être danseur pour moi. Il n'a pas le droit de me faire passer avant. Il ne doit pas.
Une larme lourde s'échoue sur mes pâles joues.
- Tu me fais mal au cœur.
- Qui sais quand est ce que je vais mourir... alors travailles tes rêves, ne vit pas en fonction de moi. Des larmes continuent à perlées au coin de mes yeux imbibés par le liquide salé. Mais je veux paraître, je veux lui montrer que je n'ai pas besoin de lui, qu'il n'a pas à s'inquiéter. Que moi... je suis un grand garçon.
- Il ya toujours des solutions, he regarde moi, il essuie mes larmes avec sa main puis me sourit.
J'ai arrêté de pleuré aussitôt. Et je me suis aussitôt perdu dans ses billes noires malicieuses.
- Je vais postuler à l'opéra. Je sais que c'est fou mais si je réussi mon test de la semaine prochaine j'ai des chances de pouvoir entrer à l'opéra. Mais sinon je serai un prof de danse ce n'est pas grave.
- Bien sur que c'est grave. Tu vas te réveiller à 40 ans et te dire « putain j'aurais pu faire des merveilles en Corée mais au lieu de ça j'ai accompagné un mort vivant ». C'est grave.
Je me remet à pleurer de plus belle. Et je sais que la Taemin ne peut rien y faire, un instant j'entends la chaise grincer, Taemin est sûrement parti, je suis pathétique...
Alors que je continuais à me morfondre sur mon triste sors, je sentis une douce odeur de viande me chatouiller les narines.
- Tu vas pas me laisser manger tout ça TOUT SEUL Park jimin. J'espère que l'on continuera à s'inviter au restaurant comme ça jusqu'à la fin des jours.

- T-tais toi.

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Aucun de nous de deux parle on se regarde uniquement.
- C'est toi qui est égoïste, mais tu en as le droit. Taemin continue de manger sa glace aux cookies pendant qu'il regarde au loin, toujours cette même vue. Celle qui me fait pleurer, celle qui me fait rêver. Séoul.
- Tu m'imagines moi être loin de toi ? Je vais devenir quoi ? Tu n'imagines pas à quel point tu m'est important Jimin...
- Je serai toujours dans ton cœur. Et puis, tu viendrais me voir ?
La brise de début septembre nous fouette le visage alors que nous finissons de déguster nôtre goûter. Je suis bien là.
- Je respectes tes choix mais j'ai autant mal que toi. J'ai l'impression d'être inutile.
- On peut- en arrêter la s'il te plaît.

Taemin hoche la tête et finit rapidement sa glace sans rajouter un seul mot. C'est pesant.
Je sais que je gâche tout. Je boussole tout. Taemin fait tellemnt de compromis pour moi et moi... moi ? Je rigole intérieurement je suis bon à le faire peur.
Et ceci depuis plus 5 mois maintenant . Mais c'est uniquement de ma faute, si j'avais accepté la chimiothérapie et tout le reste Taemin n'aurait pas eu à jouer le père avec moi.
Je ne peut même plus dire, je ne peux même plus savoir quand je suis triste ou en colère, car ch que jour je découvre de nouvelles facettes de ma personnalité, cette personnalité sombre qui commence à me manger et m'emporter aussi loin que la maladie me mange.
- Taemin ?
- hmm ?
- Et si, on allait faire du saut parachute ? Il se rassoit précipitamment correctement et fait semblant de prendre ma température. Je rigole, le nez fourré dans ma grosse écharpe de laine alors qu'on est au mois de septembre.
Mon meilleur ami s'approche de moi et me dit:
- he je croyais que tu détestais ça, le saut en parachute.
- oui monsieur.
- D-donc ?
- Mais si je le fais avec toi je n'aurais plus peur.
Taemin me serre dans ses bras, aussi fort qu'il le peut, tellement que j'ai mal mais je ne lui dis rien car bientôt il sera trop tard.
Comme une horloge qui s'ébruite dans mon corps, le sable dans le goulot aura bientôt fini de s'écouler.

- Tu sais que j'ai une liste de pleins de choses que j'aimerai faire avec de mourir ? Même si je n'aime pas le saut en parachute je veux ressentir cette sensation de m'élancer dans le vide. Je veux ressentir pleins de sensations comme par exemple... tomber amoureux.
Plus personne ne dis rien, Taemin renifle la vue rivée vers l'horizon et les toits de la capitale. Bientôt le soleil ira se coucher.
Mais lui il se réveillera un autre jour.
- Je t'aime Jimin.
- Moi aussi hyung, jusqu'au ciel.

                   

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