Lᴇ ʙᴏɴɴᴇᴛ ʙʟᴇᴜ JK+JM

①⑥

🍃Quelques heures après🍃

Vous savez ce qui fait le plus peur quand vous êtes atteint d'une maladie grave ?
C'est le regard des gens. Ce regard de pitié, nocif qu'il vous porte en vous voyant, ce n'est pas intentionnel mais c'est je pense lun des fait les plus destructeurs.
En fait c'est cela qui m'a moralement le plus détruit, aucun élèves du lycée n'était au courant de ma maladie à part Taemin. Mais j'avais la nette impression d'être nu, que tout ses gens arrivait à me lire entièrement. Je ne voyais que leurs regards lourds et alimenter d'une haine et d'un dégoût hors pair. Mais eux ne savait pas ce que je cachais au fond de mes entrailles, de mon cœur ou juste de mon bonnet. Je me disais juste qu'il le savait tous. J'avais développé une phobie, celle de regarder dans les yeux, j'étais comme un chiot apeuré, qui avait été retiré de force à sa maman à la naissance.
Quand tout arrive on ne sait pas comment supporter. Au jour d'aujourd'hui Je me pose encore la question de comment je fais pour tenir.
Je ne sais pas quelle force m'habite, mais elle veut peut être me laisser vivre ma chance avant qu'il ne soit trop tard.
Enfaite je n'y pense même plus, je me dis que je peux mourir demain. Mais par contre la mort je n'en ai plus peur. Ou plutôt pas encore.

🍃🍃🍃
7h40

- Bonjour j'espère que vous êtes en forme aujourd'hui ! Tapa radieux le chef des infirmiers dans ses mains.
Toute l'équipe hocha la tête, pas encore réveillée de sa courte nuit.
- Demain nous accueillons deux nouveaux internes. Il est noté que Jungkook tu en prendras un et que toi Émilie tu prendras l'autre restant. Aujourd'hui Mme Min change de service et il y'a quelques changements de services et de chambre encore. Allez au travail !
Tous les infirmiers disparurent de la salle de réunion s'en était reparti pour une longue journée encore. Mais Jungkook ne se plaignait pas, il aimait son boulot par dessus tout et chaque journée qu'il avait la chance de vivre était comme un nouveau challenge pour lui, qu'il entamait ambitieux.
Comme chaque matin il partait changé les draps des patients, à cette heure ci la plupart de ses patients assignés se trouvait au restaurant du centre ou dans le jardin de l'hôpital.
Il lui arrivait de croiser ces autres amis, ou plutôt ces collègues avec qui il avait lié une forte amitié.
Pendant donc de bonnes heures, Jungkook nettoyait les appareils, arrangeait les chambres comme les patients le demandait, il était fier de lui. Malgré ces tâches compliquées et arasantes jamais l'abricot (C'est sa couleur de cheveux hein ptdr) n'avait pensé arrêter son métier. En faut il ne se plaignait jamais, c'était un passionné.

Quand les ventres se mettait à gargouiller et que une partie du service partait en pause, Jungkook, lui s'en allait rejoindre son collègue, Yugyeom à la cafétéria.
Comme chaque midi son plateau se ressemblait, mais il préférait ne pas trop se prendre la tete et faire efficace.
Jungkook scanna attentivement la grande salle de réfectoire puis trouva quelques secondes après son ami, déjà attablé.
Vous direz que Jungkook et Yugyeom ne s'était pas retrouvé ici comme par enchanteresse, effectivement étant entourés d'européens les deux s'étaient rencontrés et s'étaient directement appréciés. Après tout, il fallait bien ce serrer les coudes entre coréens, et rien que le fait de s'imaginer être seul avec une langue aussi compliqué que le français avait déjà mis Jungkook, lors de ses premiers mois en France dans tout ses états.
- Alors Kook c'est qui ton nouveau patient ? Questionna rapidement Yugyeom.
- Et bien je le connaîtrais demain, je méconnais son âge et son prénom mais je sais juste que c'est un homme. J'espère juste qu'il n'est pas dans le stade: Je souffre et je suis au bord de la maladie que je ne peux plus bouger. Un peu de vie ne me manquerait pas.
- Tu es bien bavard aujourd'hui, dis donc ! C'est ce poulet au curry que tu prends tout les jours qui te ravis autant ? Demanda de manière sarcastique son ami.
- Et bien Yugyeom j'ai la nette impression que beaucoup de choses vont changer vois tu ? Répondit l'abricot inspiré.
- Ah bon ? En tout cas ce qui risque de changer c'est l'état de santé de tes patients si tu ne vas pas les voir dans leurs chambres et leurs donnez leurs traitements. Dépêche toi de manger. Rajouta le blond en français.

🍃🍃🍃

- Cela fait bien deux semaines que tu dors Jimin. Mais nous ne pouvons plus rien retardé maintenant on part demain. Annonce Seokjin à Jimin.

Je regardais par delà la fenêtre de ma chambre, je ne voyais que des arbres. C'est comme ça que ça devait finir. J'avais l'impression de fuir Séoul, m'avait elle fait aussi peur que ça ? Je l'aimais bien trop.

Mais je sais que je ne devais rien dire, de toute façon je ne pouvais plus décider pour moi même, je ne pouvais pas me laisser ce fardeau, cette responsabilité qui m'est immense aujourd'hui, sur mes épaules. C'en était finit depuis.
Mais est ce que eux savait ce que moi je savais ? Mes douleurs les plus profondes, les plus noires, les plus sanglantes. Non, eux n'en savait rien, il pensait juste que me contrôler arrêterai cette fatalité. Ils avaient tous torts, il m'étouffait autant que mon cancer. Moi je périssais.

Je ne voulais plus qu'on me touche, que l'on me prenne en pitié, je voulais juste rester le moi d'avant. Malheureusement il avait disparu, j'en m'étais rendu compte ce matin, devant la glace en retirant cette perruque. Je n'étais plus moi. Je ne me reconnaissais pas, qu'elle était cette chose qui m'habitait ?
Il semble que je n'étais pas fou. J'étais juste un jeune homme un peu triste sur les bords.
- Je t'en supplie mon pain au miel ne pleure pas... je t'en prie Jimin. Quand tu pleures j'ai l'impression d'être déchiré. Quand tu pleures j'ai l'impression d'être un incapable qui ne peut pas essuyer tes larmes et te bercer.

Taemin et moi avions pleuré une bonne demie heure. C'était nécessaire...
j'avais décidé de laisser mes larmes en Corée.

Mais je ne fais aucunes promesses.

🍃🍃🍃

L'histoire va enfin vraiment commencer j'ai trop hâte que vous voyez la suite.