Insecurity

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Louis se sentait tellement malheureux. Sa journée n'aurait pas pu plus mal se passer. Un groupe de jeunes homophobes s'étaient moqué méchamment de son physique un brin éfféminé pendant son service au café où il travaillait, le traitant de tapette, de pute et de mocheté, lui disant que quelqu'un comme lui ne devrait clairement pas exister et que tout le monde se porterait bien mieux sans lui.

Louis avait tenté de faire comme si ces paroles ne l'atteignaient pas, s'empêchant d'éclater en sanglots au beau milieu de la salle.

Les insultes ramenèrent de mauvais souvenirs à la surface. Louis se souvenait des innombrables fois où ces mêmes mots blessants lui avait été jetés à la figure, quand il était encore au lycée. À l'époque, sa confiance en lui avait été réduite à néant et, détestant son physique ainsi que l'entièreté de sa personne, il avait fallu beaucoup de temps, de persévérance, et surtout énormément d'amour de la part Harry pour que celui-ci parvienne à le persuader qu'il était beau et à ce que Louis ne soit plus dégoûté par lui-même.

Mais à présent, les paroles de ces gosses faisait remonter tout son mal-être enfoui à la surface. Un sentiment de honte caractéristique l'envahit. Il avait juste honte de lui-même. Honte d'être lui. Honte d'exister. "Ils ont raison." pensa le garçon, de petites perles salée perlant au coin de ses yeux bleus ravagés par la douleur.

Louis avait alors quitté le petit café sans demander son reste. Il avait couru sous la pluie durant tous le trajet menant à leur maison ces mots le hantant et lui transperçant le cœur tel des coups de poignard.

À présent, il était recroquevillé sur lui-même sur son lit, ventre contre le matelat, sa tête enfouie dans son oreiller, pleurant à chaudes larmes tandis que ses sanglots résonnaient dans la chambre.

Harry, qui était allé faire les courses en vue de préparer un succulent dîner à Louis ce soir, rentra à ce moment-là.

En entrant dans dans la chambre, son cœur se brisa à la vue de son petit Louis si adorable, si innocent et si fragile en train de pleurer de cette manière. Louis était un ange, une personne tellement belle à l'intérieur comme à l'extérieur, qui méritait plus que tout d'être heureuse, et quiconque était responsable de sa tristesse était tout simplement un monstre aux yeux d'Harry.

Il s'approcha alors doucement du lit et se blottit contre Louis, entourant le plus petit de ses bras, le serrant fort tout en le bercant.

"Louis, mon amour, qu'est-ce qu'il s'est passé...Dis moi bébé, chuuut je suis là"

"Je...je suis un monstre, je suis complètement nul et-" commença Louis mais il fut incapable de finir sa phrase tellement il pleurait, sa tête dans ses bras.

"Louis, mon ange tu es magnifique, comment peux-tu penser une chose pareille ?" demanda Harry, serrant Louis plus fort.

"Ils...au café...Ils m'ont dit toutes sortes de choses horribles et- ils ont r-raison...Ils ont tous raison" répondit-il, ravagé.

"Louis, hey Louis non, rien de ce qu'il t'ont dit n'est vrai, okey ? Tu es une personne tellement adorable, drôle, joyeuse, intelligente, généreuse, forte et courageuse que tout le monde rêverait de pouvoir passer sa vie à tes côtés et je t'aime tellement tu es extraordinaire Louis et je ne t'echangerai pour rien au monde tu es mon petit soleil et ils ont tous tord ils sont juste trop cons pour voir la personne que tu es vraiment. Tu le sais qu'ils ont tord hein ? Et plus personne ne te feras plus jamais de mal, je suis là maintenant et je te protegerai toujours"

À l'entente du discours d'Harry, les pleurs de Louis diminuerent petit à petit. À vrai dire, il était également très ému du magnifique discours que Harry venait de lui déclarer.

Pendant ce temps, Harry caressait les cheveux de Louis d'une façon apaisante, tout en lui faisant des baisers sur la nuque et les omoplates et en lui murmurant de temps à autre des "Je t'aime" à l'oreille qui faisaient frissonner Louis.

"Aller mon ange montre-moi ton beau visage"

Louis secoua la tête, refusant de montrer son visage à Harry alors qu'il venait de pleurer. Ses yeux devaient être rouges et il ne devait ressembler à rien.

Harry comprit la raison pour laquelle son Louis refusait de se retourner et insista.

"Mon petit soleil, je veux que tu me montres que tu es à nouveau heureux, je veux te voir sourire" En disant cela, Harry frotta amoureusement son nez contre la partie du cou exposée de Louis, le chatouillant légèrement dans s'en rendre compte. Louis laissa échapper un léger rire discret qui fit sourire Harry avec une lueur malicieuse dans ses yeux verts.

"Lou? Laisse moi entendre ton adorable rire"
Voyant que Louis ne répondait pas, il déclara : "Bien, je sais quoi faire pour te remonter le moral et te faire rire, mon ange.
À ces mots, Harry souleva doucement le pull de Louis de quelques centimètres, laissant à decouvert la peau douce de ses côtés sensibles. Harry effleura le point faible de Louis avec ces doigts, faisant sortir des gloussements incontrôlables de la bouche du plus petit. Il ne maintenait pas Louis qui se tortillait afin d'échapper à ses longs doigts taquins car son but était de faire craquer Louis en le poussant à se retourner de lui-même et à sortir sa tête de ses bras.

Après une dizaine de secondes, il décida de corser un peu plus le chatouillement et, passant ses grandes mains sous le pull de Louis, remonta petit à petit en chatouillant plus fort- mais tout en gardant un chatouillement tout de même doux- faisant tomber Louis dans une crise de fou rire.

Harry pensait que son petit ami était tout simplement adorable avec ses tortillements, son mignon petit rire et son entêtement à rester là, sans bouger les bras, à supporter cette douce mais néanmoins difficile torture qui le transformait à chaque fois en une adorable masse gigotante et gloussante.

Quand Harry atteignit les aisselles du garçon extrêmement chatouilleux, Louis cria et abaissa ses bras pour tenter de se protéger en vain de l'attaque sournoise de son petit ami tout en tombant dans une interminable crise de fou rire.

Harry écoutait ce son magique qui paraissait comme de la musique à ses oreilles et retourna un Louis pleurant presque de rire pour qu'il puisse lui faire enfin face. Il enfouit sa tête sous le pull de Louis, embrassant tendrement le ventre du garçon gloussant à présent sous lui, sachant que cela devait encore faire des guilis à son petit Louis si sensible et vulnérable même aux chatouilles les plus légères.

Louis finit par le supplier d'arrêter en tentant de couvrir son petit ventre avec ses mains en rougissant car il était conscient qu'il venait une fois de plus de montrer son extrême sensibilité à Harry. "N-non heheheahahah Harry arrêteuhAHAH stop ça chatouille ! Stp Harryhihihi nahahaha stohohop"

Harry finit alors par s'arrêter, et fondit à la vue de l'adorable garçon sous lui toujours gloussant avec un immense sourire au lèvres et une teinte rose adorable sur ses joues. Ils s'observent tout deux amoureusement pendant de longues secondes.

"Merci" finit par Louis rougissant de plus belle, ayant l'air sincèrement heureux, toute sa tristesse semblant s'être envolée avec les rires.

Ce que Louis était en train de faire était d'une certaine manière de remercier Harry pour les chatouilles qu'il venait de lui faire. Louis, en réalité, appréciait d'être chatouillé par Harry. A ces moments-là, il se sentait important, aimé et protégé car la personne qu'il aimait comme un fou lui donnait de l'attention et le rendait heureux. C'était un moment complice qu'ils partageaient rien que tous les deux. En fait, Louis aimait presque autant qu'Harry lui fasse des guilis que des câlins et des baisers.

"Toujours là pour te remonter le moral mon ange" répondit Harry, levant un sourcil amusé. "Je t'aime" finit-il plus sérieusement.

"Moi aussi. Tellement." Louis dit en retour, se lovant dans les bras rassurants de son petit ami.

My own cute and fluffy Larry OS [Français]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant