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Derrière les plus beaux sourires se cachent les plus grossent douleurs ..
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Des jours passèrent mais la pilule avait toujours du mal a passer.
J'avais le moral dans les chaussettes et mon moral se détériorait à chaque fois que je regardait par la fenêtre, le soleil se coucher.
Les jours passaient tellement vite et ne semblaient pas se soucier de moi.
Je me sentais comme une prisonnières condamné au bagne.
Le jour fatidique approchait à grands pas.
Évidemment comme vous le constatez, je vais finalement me marier avec cet énergumène.
Après mon refus, maman me faisait un chantage affectif. Même quand je la saluait, elle me répondait du bout des lèvres.
Ma tante, elle me rabrouait à tout bout de champs.
Elle ne se préoccupaient ni de mes ressentis ni de mes états d'âme, occupées à penser à leur ''futur belle vie''.
Ma vie était ma vie, sans réellement être ma vie. Car je n'avais pas mon mot à dire sur celle ci.
Je me faisait toute petite dans la maison et essayait de me faire oublier au maximum, mais peine perdue, elles continuaient à s'entêter avec cette idée de mariage.
Je déclara alors forfait, car je ne pouvait plus rien faire.
Je passais mes journées dans la chambre et ne sortait que pour dîner ou lorsque j'étais solliciter.
Je m'effondrait à chaque fois que je pensais à une probablité de mariage.
Je pleurait à m'en fendre les yeux et étouffait mes cris par les draps qui recouvraient le lit.
Maman me surprenait parfois en train de pleurer. Elle me regardait dans les yeux comme pour me sonder. Après elle secouait la tête et ne disait plus rien.
Des fois je lisait une certaine once de tristesse et de regret dans ses yeux, mais elle faisait tout pour me prouver le contraire.
Les seuls moment ou je me sentais bien, c'est quand Ousmane m'écrivait ou m'appelait pour s'enquérir de me nouvelles. Il a déserté la maison depuis sa dispute avec nos deux mamans. Il ne voulait pas de ce mariage, comme moi d'ailleurs, il à donc préféré plié bagages que de rester impuissant face a ma souffrance.
J'ai essayé de le raisonner tant que je pouvais, mais il s'est montrer catégorique.
J'ai appelé Chaïbane pour le menacé, mais je semblait l'amusé. Il n'a pas changer d'avis.
Je l'ai insulté et traité de tous les noms d'oiseaux, il se mettait à rigoler et raccrochait. Sa manière de faire m'énervait au plus haut point. Ce mec est un vrai connard.
Et depuis, je l'appelais et le suppliait en pleurant. Des fois il répondait pas à mes appels et quand il le faisait il ne disait rien mais j'entendais son souffle à l'autre bout du fil.
Je le harcelait de textos, puis un jour, sans que je m'y attende il m'envoya un message me disant
'' j'ai toujours ce que je veux. Et toi je te veux et rien ne me fera changer d'avis. Que tu le veuilles ou pas tu sera ma femme et rien ni personne ne pourra l'empêcher''
J'étais sidérée par tant de méchanceté. C'est une vraie tête de mulle.
Mes carottes étaient dorénavant cuites !
Je pris alors l'initiative de ne plus me soucier de mon avenir.
À chaque jour suffit sa peine ..
