Chapitre 1

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- Putain mais tu vas me lâcher ? Si je t'ai dit que j'ai rompu c'est que j'ai rompu ! Est ce que c'est de ma faute si t'allais voir MissLapute en cachette cinq minutes après m'avoir dit je t'aime ? NON ! Donc tu bouge ta face de cul et tu me laisses passer.
- Adèle, chérie, s'il te plaît...Je ne voyais pas d'autres filles que toi...
- Et mon poing dans ta gueule tu le vois ?!

Ceci est une journée ordinaire pour moi, Adèle, 16 ans, 11 mois et 20 jours. Comme vous l'avez sans doute compris, je viens de larguer Enzo, mon ancien copain mais il n'apprécie pas trop et mon poing me démange beaucoup, beaucoup...Adossée contre un mur de briques, face a Enzo qui me tenait le bras, en me jurant qu'il ne voyais personne d'autre alors que je les avais vu en train de s'embrasser...Pffff...Autant avouer et assumer, porter ses couilles quoi.Mais non, MonsieurLecon parle, et moi je m'impatiente.Je commence a m'en aller, mais Enzo me retient .
- Chérie, s'il te plaît... Je t'aime...

Alors là trop c'est trop.Mon poing s'envole et frappe son nez d'un coup sec. Il pousse un cri et enfouit sa tête entre ses mains, ce qui me donna le temps de faire demi tour et de partir en courant tout en remerciant ma tante de m'avoir convaincue de mettre des baskets et un jean simple plutôt que des bottines et une robe...

Je courut quelques mètres avant de percuter quelqu'un.Je relevait la tête pour m'excuser rapidement et repartir, quand je vis a quoi il ressemblait.Il avait deux yeux bruns chocolat fondant, et des cheveux blonds coiffés-décoiffés. Il était grand, me dépassant d'au moins une tête alors que je faisais quand même 1m72.Je repris soudainement mes esprits et lançait :
- Désolé de t'avoir percuté...
- Pas grave !lança t il sur un ton craquant,et dit donc, tu fuis quelqu'un ?
- Oui, mon ex...Je lui ai balancé mon poing dans le nez parceque il ne veut pas que je rompe avec lui alors que c'est lui qui m'a trompé et qui assume pas !

Je ne sais pas pourquoi je lui racontais tout ça, mais quelque chose me poussait a tout raconter a ce mec, comme une force surnaturelle...il rigola quelques secondes, et me dit alors :
- Au revoir Adèle...A la prochaine !

Et il s'en alla rapidement, sans me laisser le temps de lui demander d'où il connaissait mon prénom.
Surprise, je décidai de reprendre ma course car je voyais Enzo arriver. Durant ma course, je sentis un froissement dans ma poche. Je m'arrêtai sur le côté, sortit le petit bout de papier. Dessus, juste un numéro de téléphone et un nom. Arthur.

La danse du couteauOù les histoires vivent. Découvrez maintenant