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« Comme vous avez dû le savoir, l'opération était très risquée. Nous y avons passé plusieurs heures, sans relâche, je vous assure. Mais votre conjoint ... avait accepté de son gré de procéder à l'opération et connaissait pleinement les risques qu'elle comportait, ainsi que celui-ci. Mais malheureusement, à cause des autres conséquences physiques de l'accident en septembre, nous avons eu affaire à beaucoup de complications, ce fut très difficile d'en venir à bout. Pour dire vrai : la côte n'était toujours pas remise en bon état et restait très fragile. De plus, Jules a fait une hémorragie au milieu de l'opération. Et même avec les perfusions permanentes et les injections d'anticorps quotidiennes, son organisme est resté très faible. En effet, il ne prenait pas de poids et il n'arrivait pas à remonter la pente, même s'il ne voulait sans doute pas vous inquiéter. Je suis sincèrement navré d'avoir à vous l'apprendre, Madame. Puis-je vous proposer de le voir ?

﹘ Non ... Non, non je ... Non. Je crois que je vais ... rester un peu ici.

﹘ Je pense que vous seriez mieux chez vous qu'ici. Les fauteuils de la salle d'attente ne sont vraiment pas confortables. Encore navré, Madame. Je vous présente mes condoléances. Et à présent, reposez-vous et ... je crois que vous avez un peu besoin de rester seule. »

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