la sœur Sakamki

Episode 3 Rancœur

Je me fais réveiller par Reiji, je me cache directement sous la couverture.

- Debout, on mange dans 10 minutes.
- Quoi c'est aujourd'hui ?!
- Oui, ah oui, tiens, ça va t'aider à te contrôler. Dit-il en me tendant une balle rouge anti-stress.

Je la prends et me lève, je vais dans la salle de bain et je mets une robe noir, des petites chaussures noirs et je mets un nœuds dans mes cheveux. Quand je sors je croise Yui. Quand elle me voit elle commence à trembler de peur. Je soupire et m'approche d'elle.

- Bon écoute, je ne le dirais qu'une fois, je suis désolée pour la dernière fois et quand j'ai faillis te tuer ok ? Maintenant arrête d'avoir peur de moi.
- D'accord. Dit-elle en me souriant bêtement.

Je soupire encore une fois, nous allons vers la salle à manger et je m'assoie entre Shu et Subaru. Le repas commence, je parle avec Subaru. Quand Raito se lève et va derrière Yui.

- Tu ne mange pas beaucoup bitch-chan, tu vas faire de l'anémie si ça continue, je devrais peut-être te faire manger.
- Raito ! Ce n'est pas très poli de se lever pendant un repas !
- Ouiiii.

Je soupire, Kanato commence à jouer avec sa nourriture et Shu sort de table, Reiji l'insulte d'enfants gâté, quand enfin il annonce la fin du repas je me dirige vers ma chambre avec Yui. Je ne l'aime pas spécialement mais nos chambres sont dans la même direction alors... Je me couche dans mon lit mais finalement je vais dans la salle de jeu en lançant ma balle dans ma main, ça m'occupe. Je m'assoie sur le billard et je continue de jouer avec ma balle. Environ 30 minutes plus tard Shu vient s'allonger dans le canapé, les cheveux et les vêtements humides.

- T'as pris un bain ? Lui demandai-je.
- On peut dire ça.
- Avec Yui ?
- Aussi... Elle m'a demandé pourquoi on était si différents entre frère et sœur, je lui ai expliquer vite fait, elle était étonnée que tu ai la même mère que moi et Reiji. Dit-il en ricanant.
- Qu'elle idiote.

Je soupire et joue avec ma balle en silence quand Ayato rentre en trombe dans la salle, je sursaute et laisse tomber ma balle.

- Shu ! Tu cherches la bagarre enfoiré ?! Hurle Ayato.
- Tait-toi.
- On va régler ça aux fléchettes !
- C'est gonflant. Répond Shu.

J'écoute la scène en cherchant ma balle quand Raito, qui est apparu de nul part, applaudit.

- Ah oui ! Et le prix de la partie c'est, Bitch-chan ! Dit-il.
- Le prix ? Demande celle-ci complètement perdue.

Je cherche toujours ma balle moi !

- Vous êtes bruyants ! C'est quoi ce vacarme ? Demande soudainement Reiji.

Je les regarde puis reporte mon intention sur le sol. Elle est ma putain de balle ?!

- Aliz, c'est ça que tu cherches ? Me demande Raito en me montrant ma balle.
- Oui ! Dis-je en allant la chercher.

Quand je l'ai enfin je peux jouer avec. Je peux aussi porter mon intention sur la dispute de mes deux frères de sang, causé par mon demi frère Ayato...

- Trouillard ! On dirait que ce mot a été inventé pour toi, tu ne peux rien faire tout seul. Enfant gâté.

Sur ces mots Shu se lève et regarde Ayato d'un air sérieux.

- Ayato, je vais jouer avec toi.

Ayato lance ses flèches malheureusement il en rate 1 se qui fait qu'il a 70 point. C'est au tour de Shu. Il joue super bien à ce jeu...

- Si Shu réussit son prochain coup, bitch-chan reviendra à Shu. Annonce Raito.
- C'est n'importe quoi ! Répond Yui en essayant de partir.

Je lui lance un couteau qui se plante dans le mur en lui coupant quelques mèches de cheveux au passage et la regarde d'un air mauvais.

- Toi tu ne bouges pas. Lui dis-je méchamment.

Shu lance enfin sa dernière fléchette, elle est réussit. Reiji et Ayato soupire quand à Raito il s'extasie sur ce score, Shu s'apprête à partir mais Raito lui lance Yui ou bitch-chan pour les pervers. Celle-ci atterrie dans le dos du gagnant. Il lui chuchote de pas espérer avoir de rapport avec lui puis il s'en va. Chacun retourne à ses occupations. Moi, je vais prendre un bain puis je vais dehors prendre l'air. La lune est belle ce soir. Je commence à chanter « Tag you're it ».

- Tu as changé, avant tu étais la petite fille mignonne qui aime tout le monde, alors que maintenant tu es l'adolescente méchante, sadique légèrement narcissique sur les bords et surtout bad girl. Me dit quelqu'un.
- Au moins je suis pas une perverse toujours en manque. Répondis-je à Raito.
- Tu es toujours en manque de sang ma chère sœur.
- La ferme...
- Il faut rentrer maintenant. M'annonce Raito en se levant.
- Non moi je reste.
- Comme tu veux, moi j'y vais.
- Bye !

Je me retrouve dans le silence le plus total. De temps en temps j'entends le hurlement d'un loup, je soupire d'aise et finis par m'endormir sur ma branche.

Je me fais réveiller par des secousses dans l'arbre. Quelqu'un se défoule visiblement, je regarde en bas.

- Subaru ! Arrête ! Ouah !!!

Je tombe à cause des secousses, je me retrouve sur le dos de Subaru qui, sous mon poids, a basculé en avant. Je me relève péniblement et le regarde droit dans les yeux.

- Tss, j'te jure, on peut pas être dans un arbre tranquillement ici ! Lui criai-je en colère.
- La ferme ! Je savais pas que t'étais là !
- Et pourquoi tu frappes l'arbre cette fois ?!
- Ayato, Reiji et Shu se battent depuis plus d'1h.
- Pourquoi ?
- À la base c'était pour Yui puis ça a saoulé Ayato et Reiji que Shu réponde pas et qu'il continu de dormir..
- Et le rapport avec toi ? Et ce pauvre arbre qui n'a rien demandé ?
- Je peux pas dormir !
- Pauvre chou.
- Tais-toi gamine.
- Tss.
- Belle répartie.
- Merci, moi je rentre dormir.
- Fait ce que tu veux, j'men fou.
- Tss.

Je me dirige vers le manoir, puis vers ma chambre mais j'entends Ayato hurler.

- TU VAS RÉPONDRE ?!

Je me dirige vers les cries, je me jette sur Ayato en lui tirant les cheveux.

- Tait-toi, je veux dormir !! Lui criai-je dans les oreilles.
- Aïe !! Tu fais mal !
- C'est le but, idiot.
- Gamine !
- Minable !
- Incapable !
- Narcissique !
- Otaku !
- Et fière de l'être !

Nous partons dans un fou rire, Shu et Reiji nous regarde bizarrement, on les ignorent puis je vais me coucher. Au moins ça à calmer les garçons qui sont partis chacun de leur côté. Je m'endors le sourire aux lèvres.