la sœur Sakamki

Aidez moi

Je me réveille dans une salle plongée dans le noir, mes poignets sont attachés par de longues chaînes en fer. J'ai peur, j'ai la boule au ventre ma gorge est sèche et elle semble bloqué, je me mets à pleurer en silence. C'est la première fois que j'ai autant peur, peur de la mort et maintenant que j'y pense j'ai vraiment réagis comme une idiote.

Reiji, Shu, Kou, quelqu'un, aidez moi...

Pdv Reiji

Je buvais le sang de Yui quand elle a perdu connaissance, je me suis mis à penser à ma mère qui est morte avec le sourire, je la déteste. Je me remets à boir son sang quand soudain j'entends une voix qui m'implore, elle semble venir de loin.

Reiji, Shu, Kou quelqu'un aidez moi...

C'est Aliz! Je me précipite dans la chambre de Shu mais quelqu'un me rentre dedans. Je me relève et regarde la personne, c'est Shu.

- Tu l'as entendu aussi? Lui demandai-je en remettant mes lunettes en place.

Il hoche la tête, puis j'entends tous nos frères arriver vers nous en courant.

- Aliz! Elle nous implore!! Hurle Kanato en serrant Teddy dans ses bras
- Et Kou aussi. Dit Raito.
- Qui est Kou? Demandai-je sévèrement.
- Kou Mukami évidement ! Répond Raito en levant les yeux au ciel.

Je ressens la présence des Mukami, que nous veulent-ils ? Je regarde Ayato.

- Met Yui dans sa chambre. Lui ordonnai-je.

Il hoche la tête et s'exécute. Nous allons à la rencontre de nos ennemies. Ils sont présents tous les quatre.

- Que voulez-vous? Demande Kanato méchamment.
- Aliz, elle nous a appelé. Répond Azuza en détachant chaques mots.
- Pourquoi elle vous appellerait, elle a rien à faire avec vous! Hurle Kanato.
- Parce que Kou est son petit ami. Répond Raito.
- QUOI?! Hurle Kanato, Subaru et Ayato qui vient d'arrivé.
- Elle est au château de Karlheinz, nous devons l'aider. Dis-je en appelant une limousine.

Cette histoire attendra plus tard, pour le moment je dois sauver ma sœur.

Tient bon Aliz, on arrive

Pdv Aliz

Tient bon Aliz, on arrive.

Reiji?! Il m'a entendu, quel soulagement, je vais pouvoir sortir d'ici. Je me détend doucement mais c'est à ce moment que Karl décide d'entrer dans la cellule...

- Voilà ton repas. Comment te sens tu? Me demande-t-il en s'approchant avec un homme bâillonné.
- Mal, et désolée mais je suis végétarienne je ne mange pas de viande et donc ne bois pas de sang. Grognai-je avec sarcasme.
- Contente toi de ça pour aujourd'hui. Me dit-il en me détachant.

Comme si j'allais rester ici des jours et des jours, sachant que Reiji arrive je me jette sur l'homme, non pas l'homme qu'il m'offre mais surKarl. Je plante mes crocs dans son cou avec rage. Je le sens se débattre, je plante alors mes ongles dans son épaule pour le calmer mais il me jette contre un des murs froid et humide de cette cellule miteuse, je me tords en lâchant un gémissement de douleurs, mon père commence alors à me donner de violant coup de pieds dans les côtes, j'hurle de douleurs, pleure et  commence à cracher du sang sous ses coups mais soudainement tout s'arrête. Je vois flou, je me sens soulever, quelqu'un me prend dans ses bras. Je commence à tembler de peur, c'est Karl, il va me tuer!

- Calme toi mon chaton masochiste, c'est moi.

Je me laisse sombrer dans le néant rassurée.

Je me réveille dans ma chambre, je suis allongée dans mon lit la couverture au dessus de mon corps surement encore marqué par les coups de mon cher père. Je sens la présence de mes frères, Yui et les mukami, ils sont autours de moi et ils ne semblent pas encore avoir remarqué que je suis réveillée je referme donc les yeux afin de les écoute.

- Il va nous attaquer, même si nous fuyons il nous trouvera, dit Reiji d'un ton grave.
- On aurait du le tuer! Riposte Subaru visiblement énervé.
- C'est à Aliz de le tuer, pas à nous. Répond calmement Yuma.
- Pourquoi ? Demandent Kou et Kanato en même temps, même avec les yeux fermés je peux deviner les regards noirs qu'ils se lancent
- Parce que cet enfoiré a osé me toucher, et en plus il m'a fait mal. Dis-je en me redressant.

Ils me regardent tous surprit, je tente de leurs sourire mais il se transforme vite en grimace à cause de la douleur. Je lève donc juste mon pouce vers le haut avant de me rendormir.