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Seydou - ALORS PETITE CONNE ON FAIS MOIN LA MALINE LA ?

Je l'ai regardé droit dans les yeux en mode à quoi tu joue jeune homme ?

Je vois il s'approche dangereusement de moi, je ne bouge pas d'un seul centimètre, Dabely et Niouma essayaient de tempérer la situation mais il continuait à faire le nerveux à 2 francs CFA.

Moi et la provocation ont est meilleurs amis surtout quand j'estime avoir raison, alors là même si je meurt je continue à provoquer, je tiens toujours tête.

Il me décolle une gifle de papa venant tout droit de yélébougou, si il croit c'est ça qui me fais peur faut continuer, mon visage se crispe comme du n'importe quoi mais malgré tout.

Moi - T'es capable que de ça ?

C'était la phrase de trop pour lui, faut l'avouer il m'a enculé ma race d'une manière affolante, je criais même pas, à la fin tellement j'en pouvais plus j'ai perdu connaissance, ah oui je fais la folle mais mon corps c'est une grosse tapette.

Je sais plus ce qui c'est passé après, je me suis réveillée et y'avais plusieurs médecins du Samu à côté de moi, vous connaissez la suite des événements, ils m'ont embarqués à l'hôpital après avoir posé certaines questions jugeant qu'il préfèrerait me garder en observation jusqu'au lendemain.

J'étais donc à l'hôpital, ça me saoule parce que je vais pouvoir manger à ma faim, j'étais dans l'ennui total et j'avais mal à la tête pour couronner le tout.

Seydou ? Aucune nouvelle de lui, il m'a bien frappé et il est parti vaquer à des occupations ce naloma là. (Imbéciles)

Je vous raconte ça comme ci ça m'est égal mais en vrai ça m'a piqué de fou, on est mariés il est censé me protéger pas me taper dessus, aujourd'hui sa vilaine sœur à crée notre première embrouille en à peine 2 semaines de mariage, qu'en est - Il pour la suite ?

J'avoue j'ai la langue bien pendue, mais lui aussi il avait qu'à écouter mes explications au lieu de croire au doigt et à l'oreille ce qu'on lui raconte.

Dabely et Niouma m'ont appelé, elles m'ont dis que à ma sortie de l'hôpital y'aura batou (réunion familiale) chez elles, sa s'annonce bien mais en tout cas je vais pas me taire, elle paie rien pour attendre celle là.

J'étais dans mes pensées quand je reçois un appel, celui de ma belle mère, ça m'a réveillée de suite.

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BM - As Salam Aleykoum n'lémé ! (Mon enfant)

Moi - Wa Aleykoum Salam.

BM - Khori Ain hasso honé ? (J'espère que ça va mieux un peu ?)

Moi - Oui Al Hamdoulilah ça va.

BM- Yabo, n'lémé n'da khiri mana akama, ain do Ain kina Ain gadia magua n'déguéné hopital in, ain gana hasso warati bé na moula ona n'séfé Siri.
( D'accord, mon enfant je t'ai appelé pour quelque chose, toi et ton mari vous vous êtes disputés jusqu'à qu'il t'envoie à l'hôpital, lorsque tu seras un peu mieux je voudrais te parler comme il faut.)

Moi - N'da mouguou. (J'ai entendu)

BM - Uhum, bon arna saha kina In, owa kota tana InChaa'Allah.
( Bon, Qu'Allah t'apporter la santé, on se dis à un autre jour InChaa'Allah.)

Moi - Amina Yarabi.

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Ça allait déjà un peu mieux, je m'attendais au pire parce que généralement les belles mamans elles sont plutôt du côté du fils que de la belle fille.

C'est pas le moment de flancher, je vais prier et demander conseil à Allah, lui seul peut réellement m'aider après tout.

On vas bientôt célébrer notre mariage, à quoi bon tout foutre en l'air, on est d'accord sur le fait que c'est un mariage forcé, mais c'est tout de même un mariage, ça implique des responsabilités, des engagements et surtout de la fidélité, je peux pas tout lâcher du jour au lendemain sous prétexte qu'il y'a une dispute qui s'est créé à cause d'un mal entendu.

Aïcha, mon destin Où les histoires vivent. Découvrez maintenant