Chapitre 3

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La fin de la semaine passa relativement vite. Premier examen pour Frisk. Toriel avait donné son accord pour que Sans et elle puisse passer le weekend au mont Ebott. Sac de couchage, tente, provision, vêtement de rechange, lampe de poche. Tout y était. Sans attendais devant la porte, il avait troqué ses chaussons douillet contre une vieille paire de basket aux lacets défaits. Il discutait avec Toriel, leurs éternels concours de blagues.


Frisk arriva enfin, saluant Toriel en lui faisant la bise, tandis qu'elle les saluait de la main. Elle retourna à ses occupations pendant que Sans et Frisk prenait la route vers le mont Ebott.


Le voyage se fit silencieux. Sans les mains dans les poches de son sweat, marchait tranquillement aux côtés de Frisk. La grimpe ne fut pas de tout repos. Plusieurs chutes de Frisk, Sans qui ne pouvait s'empêcher d'agrandir son sourire à chacune d'entre elle. Elle soupirait, légèrement énervée. Ils arrivèrent enfin au niveau de l'entrée des ruines, là où Frisk était tombée dix ans plus tôt.


 - Tu es prêt ?


Lança-t-elle à Sans tandis qu'il lui fit un clin d'oeil. Frisk se laissa donc glisser jusqu'en bas du trou, se réceptionnant mais chuta en avant lorsque Sans lui tomba dessus. Il lui tendit sa main squelettique. Elle soupira en se laissant tirer pour se relever.


Tous deux passèrent à travers les anciennes ruines, là où Toriel avait guider Frisk jusqu'à sa maison. Le courant passait encore dans la cuisine de l'ancienne maison. Le frigo comportait encore quelques vieux aliments, périmés depuis bien des années, dont une éternelle barre en chocolat. Elle ne se souvenait pas que Asriel aimait le chocolat. Sans haussa un sourcil, et tous deux poursuivirent leurs chemin jusqu'à la grande porte, mettant fin au ruine.


Un nouvel hurlement se fit entendre de l'autre côté de la porte, alors que Sans et Frisk se regardèrent un peu inquiet. Ils se mirent à pousser la porte, et sortir pour arriver au passage où elle et Sans se rencontrèrent pour la première fois.


Arriver à la barrière anti-humain de Papyrus, Frisk s'y arrêta, et se remémora leurs rencontre.


......

- Hey, vas y passe à travers, Papyrus a fait la barrière beaucoup trop grande pour empêcher qui que ce soit de passé !

......


- Frisk ça va ?


Elle sortit de ses pensées, et se mit à sourire à Sans.


- Tout va bien, j'étais en train de me rappeler notre première rencontre. Tu t'en souviens ?

- Bien sûr ! Je t'ai même fait une blague pourrie avec ma main que tu as serrée.


Frisk s'en rappelait tout à coup. Elle ne put se retenir de rire alors que tous deux continuaient leurs chemins. La neige n'avait pas fondu. Sur le chemin ils croisèrent les stands de Sans, là où il venait dormir quand il ne dormait pas chez lui. Là où de temps en temps il avait un client. Frisk. L'éternel client de Sans. La seule qui l'empêchait de dormir.

Le laboratoireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant