Une terreur froide

#7

Dix jours plus tard, enfin remise sur pieds et à ma maison, j'allais prendre des nouvelles de mes amies. Soudain, une nouvelle me cloua sur place ; j'appris que Satine s'était gravement blessée à la tête.
Mais pourquoi le sort s'acharne-t-il sur nous ???
Je pris alors immédiatement le téléphone pour appeler Jennifer pour savoir le fond de cette nouvelle bouleversante car Satine m'avait dit que cela lui était arrivé en compagnie de Jennifer.
- Allô Jennifer, salut, c'est moi Caroline.
- Comment vas-tu maintenant ?
- Mieux, merci, et d'après ce que m'a dit l'infirmière, je pourrai reprendre le travail la semaine prochaine, lui répondis-je.
- Ah d'accord.
- Mais j'y pense, qu'est-il arrivé à Satine ? J'ai appris qu'elle était gravement blessée à la tête mais je n'en sais pas plus.
- Oui, ce qui lui est arrivé est terrible. J'étais avec elle au moment où tout cela c'est passé mais je ne sais pas comment cela lui est arrivé. Elle était très bizarre à ce moment-là, un peu comme toi la dernière fois, me répondit-elle, un peu embêtée de me rappeler ce qui m'était arrivé.
- Ah bon lui dis-je un petit peu étonnée, et où cela s'est-il passé au juste ?
- Et bien... Quasiment au même endroit que toi, et elle m'a expliqué qu'elle avait aperçu une forme grondé et velue.

A ce moment, je ne pus retenir un cri de surprise.
- Quoi, au même endroit que moi ? Mais cette forme m'as-tu vue ? Lui répondis-je, sous l'effet de la surprise, soudainement torturée par la peur.
- Oui, c'était exactement dans la même rue que toi. Quand à l'ombre perçue par Satine, Jennifer me répondit négativement.
Elle n'a pas couru, contrairement à toi, jusqu'au bout de la rue sous le lampadaire, qui d'ailleurs venait d'être réparé suite à ta chute. Mais elle s'est arrêtée d'un coup. Puis dans un mot, elle est tombée la tête en avant. En la voyant ainsi j'ai pris peur, et à mon tour je fus clouée sur place. C'est alors qu'en essayant de la relever, je vis son crâne couvert d'égratignures mélangées à son sang... Mais le pire c'est que cela n'était pas dû à sa chute, me dit-elle, bientôt submergée pas l'émotion en réalisant qu'elle avait été le témoin d'une effroyable scène.
- Ah mais c'est horrible. Je crois que cette rue est hantée...