Chapitre 12

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"Mille et une couleurs
Qui font battre mon coeur
Au rythme des saisons
Le temps d'une chanson"
, Feuilles d'automne, Indila

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-Donc, tu insinue que c'est de MA faute ?!

-Exactement ! Si tu n'avais pas décidé de dire au prof que tout le monde s'en foutait de son cours, on aurait pas été collés vendredi !!

-Peut-être, mais au moins, moi, j'ai été honnête !! Je ne suis pas du genre à me laisser marcher dessus ! Et il n'y a que la vérité qui blesse, Neji Huyga !!

Tenten s'éloigna en soufflant bruyamment. Elle en avait assez du comportement de Neji Huyga ! Elle trouvait que ce garçon peu être réservé, mais orgueilleux comme pas permis !! Un peu comme Monsieur Darcy, dans Orgueil et Préjugés, de Jane Austen...

Austen était, même si cela ne se voyait pas, l'auteure préférée de Tenten. Elle trouvait que sa façon d'écrire et de donner vie à ses personnages était unique. Et elle n'avait d'ailleurs qu'une hâte, et c'était de se plonger dans l'univers de Darcy et Elizabeth.

Oui, elle avait bien besoin de vider son esprit et de se calmer. Oublier tout ce qui l'entourait, juste quelques temps. Oublier tout ce qu'elle vivait, tout ce qu'elle ressentait.

Elle ouvrit donc son livre et tenta de continuer sa lecture, mais elle bloqua. Quelque chose occupait son esprit. Ce quelque chose était assez grand, brun et le principal sujet de ses tourments dernièrement. Oui, Tenten pensait sans cesse à Neji Huyga. Mais, jamais un garçon comme lui ne voudrait d'une fille comme elle. Et puis il avait bien précisé que leur relation s'arrêterait au stade de l'amitié.
Elle s'était donc résignée, mais cherchait cependant toujours une manière de le provoquer, pour qu'il voit bien qu'elle s'intéressait à lui.

Ce que les garçons sont bêtes !, pensa t-elle en se levant.

N'arrivant pas à lire, elle décida de se diriger vers la salle de sport que l'école mettait à disposition des élèves. Elle poussa donc la porte fort, en pensant être seule, mais elle fut vraiment surprise lorsqu'elle trouva face à elle l'objet de ses plus profonds désirs...

PDV Tenten :

Mais qu'est-ce qu'il fait là, celui-là ?! Il me suit ou quoi ?! Non mais, sans déconner....

Bon. Je vais faire genre je l'ai pas vu. Je me dirige donc vers les vestiaires et me change, avant de retourner dans la salle et de me diriger vers les tapis de gym, pour m'étirer, en prenant bien soin de lui tourner le dos.
Il ne dit rien, moi non plus. C'est le silence total, ponctué par le bruit des coups de poings de Neji dans le sac de boxe, et je l'entends jurer de temps en temps, mais je ne fait rien, me concentrant sur mon grand écart.

Au bout d'une heure, je pense qu'il est temps que je partes. J'ai les jambes en coton et les joues rouges. Je ramasse ma bouteille d'eau et mon sweat, pour me diriger vers les vestiaires. Mais fatale erreur. Neji a du, comme moi, avoir trop chaud, et il a retirer son tee-shirt. Me voilà donc face au mec le plus mignon de la terre, torse nu par dessus le marché. Bordel, dans quoi je me suis fourrée ?! Bon, zen, respire...

-T'as bientôt fini ?

Je sursaute à l'entente de la voix de Neji.

-Hum... pardon ?

-De me mater. T'as bientôt fini ?

Il faut savoir que je suis très franche. Alors je lui réponds :

-Non. D'ailleurs, j'apprécie vraiment ce que je vois, si tu veux savoir. Je ne savais pas que tu faisais de la boxe !

-Eh ouais, comme tout mon groupe. Ça fait évacuer le stress.

-Tout le groupe ? Même Shikamaru ?

-Eh ouais, même lui !

-En tous cas, ça te réussit.

Il me regarde puis explose de rire. Waouh, Neji Huyga rigole, c'est une première.

-J'ai dis quoi de drôle ?

-Rien, t'es trop mignonne, c'est tout.

Je rougis et je vois que lui aussi. Gros blanc.

-Bon... je vais y aller, je penses...

-Ouais, moi aussi je penses. Ça doit bien faire 2 heures que je suis là.

-Deux heures ?! Eh ben...

Je lui souris et nous nous dirigeons vers les vestiaires, quand je me souviens d'un truc : ce sont des vestiaires mixtes. Je ne sais pas qui est l'architecte de cette école, mais il devait être tordu. Ou pervers, à voir. Tout est mixte, ici ! Bon....

-Je...heu...j'aimerais bien prendre une douche en fait...

Ai-je préciser que les douches des vestiaires sont ouvertes ? Non ? Bah voilà, c'est fait. Bon...

-Et donc ?

-Ben, je... si tu pouvais rester loin des vestiaires, ça m'arrangerait...

-Pff. Genre. Si tu veux. Mais rassure toi, t'es pas vraiment mon genre alors....

Ok. Mon cœur vient officiellement de se briser une bonne fois pour toute. J'ai la confirmation que ça n'ira jamais loin entre nous...

Je me déshabille donc et me dirige vers la douche, les larmes aux yeux. Bon sang, mais c'est quoi son problème ?!! Il est aussi insensible que ça ?!!

-J'aime bien la vue, moi aussi.

-Kyyaa !! Mais t'es malade ou quoi ?!! Dégage !!!

Il me regarde de haut en bas, tandis que je cache du mieux que je peux mon corps. Heureusement que j'ai mis un maillot !

-Dégage Neji ! Sans rire !

-Nope. J'aime trop ce que je vois.

Je le regarde, et je reste bouche bée. Je ne vois pas de pointe d'amusement, mais du désir dans ses yeux. Bordel, il se passe quoi, là ?!
Il s'avance doucement vers moi, alors que je recule. Mais je suis bien vite coincer contre le mur et son torse. Mon Dieu !

-Tu m'as maté, je te mates. C'est donnant-donnant, non ?

-Non !! Je suis pratiquement nue !!

-Je sais. C'est pour ça que je te regarde.

Bordel, je suis super gênée !! Mais le pire, c'est la bosse que je sens sur mon ventre. Je ne suis pas stupide, je sais ce que c'est. Et c'est très gênant !!

-Neji, s'il te plaît, vas-t-en. Je ne veux pas que tu....

-Que je ?

-Je ne veux pas être un trophée de plus, c'est tout.

-C'est comme ça que tu penses que j'ai envie de toi ? C'est vrai, j'ai couché avec pas mal de filles, mais jamais je n'ai eu envie d'une comme j'ai envie de toi.

J'étouffe un hoquet de surprise. J'ai les jambes qui tremblent, et je sens une chaleur douce monter dans mon bas ventre. Oh mon Dieu !!

-Je...heu...je ne sais pas si...

Mais ses lèvres se posent doucement sur les miennes et je ferme les yeux. Depuis le temps que j'attends ça. C'est trop bon, mais il s'arrête, trop vite à mon goût.

-Pourquoi tu t'arrêtes ? Je murmure.

-Parce que je ne veux pas te traiter comme les autres. Je sais que j'avais dit que l'on ne devait pas tomber amoureux les uns des autres, mais ce que je ressens pour toi, Tenten, c'est.. bordel, j'ai pas les mots. Alors non, je ne vais pas déjà fourrer ma langue dans ta bouche, ni te toucher. Je vais d'abord te tenir la main et t'emmener au bal d'automne. Tu es d'accord ?

-Bien sûr que oui ! Je n'attendais que ça !

Je lui souris et lui aussi. Étape par étape, mais ensemble.

Il était une fois... [Abandonnée jusqu'à nouvel ordre]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant